Certains individus, rémunérés par la fonction publique hospitalière, auraient-ils le
droit de mettre, pendant de nombreuses années, des obstacles à la sécurité des soins médicamenteux voulue par les
pouvoirs publics ? Et en toute impunité ?
Dans son rapport public(1) d’observations définitives concernant la
gestion du centre hospitalier de Cholet pour les années « 2008 et suivantes », la chambre régionale des comptes vient, en 2014, livrer le tout récent aveu
de la direction du centre hospitalier de Cholet.
En effet, et concernant notamment cette sécurisation du circuit du médicament,
exigée par la règlementation depuis au moins 1991, la chambre régionale des
comptes relève : « …De
fortes résistances à la pharmacie n’ont, semble-t-il, pas permis de
mettre en œuvre ce plan d’action. La nomination d’un nouveau chef de service
en juillet 2012 et une nouvelle affectation des pharmaciens (suite à un départ
à la retraite en 2013) sont, selon
l’hôpital, de nature à lever ces résistances. ».
Le voilà donc le principal mobile du conflit. Le corps du délit. Voire du crime. Que les
représentants de la Justice, notamment, ont eu à connaître depuis 2007.
Ce « départ à la retraite en 2013 »
est celui du pharmacien qui, après avoir exercé seul
pendant 14 ans, a assuré la chefferie
du service depuis l’ouverture de l’hôpital en 1977 et jusqu’en 2008.
Et c’est moi qui continue de subir de nombreux préjudices depuis au moins 2005 ! Qui suis
toujours placardisé ! Qui suis interdit d’accès à la pharmacie ! Qui
constate une baisse significative dans mes revenus ! C’est mon « carrièrogramme »
qu’on aplatit ! Et c’est moi qui avais été invité au départ (à partir) !
Et c’est moi qui ai dû débourser près de 50.000 euros depuis 2007 rien que pour
les frais d’avocats ; la direction de l’hôpital m’a refusé mes demandes de
protection fonctionnelle que je tiens pourtant légalement de mon statut ! Et
c’est moi qui suis « traîné dans la boue » depuis au moins
2005 ! Et malmené de façon brutale ! Etc.
Car,
j’ai commis le seul tort de vouloir être et rester pharmacien.
Dix-huit
mille (18.000) morts par an est
le dernier chiffre publiquement affiché. Ce sont les victimes dudit circuit du médicament. Ce chiffre vient confirmer
les données déjà publiées, notamment par le Ministère de la Santé, depuis
plusieurs années. Ce nombre de victimes est à comparer avec celui généré par
les accidents de la route… Pourrait-on
imaginer de tels freins dans un aéroport, dans une gare routière ou ferroviaire,
dans une centrale nucléaire ?
« De fortes résistances à la
pharmacie »… Or, une pharmacie à usage
intérieur d’un établissement de santé public - comme privé - a pourtant une mission légale. Sa position
intermédiaire entre les services de soins et l’Administration fait de la
pharmacie un maillon vital qui
impacte l’efficience (qualité, sécurité, coût)
des soins dispensés aux patients.
Ce nouvel aveu permet l’identification du véritable auteur d’agissements
fautifs et répréhensibles, notamment.
Ce chef de
service parti à la retraite est cet individu qui m’a fait citer, le 27 mars 2014 par acte d’huissier de justice,
devant le tribunal correctionnel. Je me suis présenté, seul, à l’audience fixée
au 07 avril 2014 à 14h. A ma demande brièvement argumentée, et malgré la ferme
opposition de l’avocat de cet individu, les juges ont bien voulu renvoyer
l’audience à une date ultérieure qu’ils ont fixée au 15 septembre 2014 à 14h.
Cet individu estime avoir subi un « préjudice moral » suite à la procédure initiée par ma première alerte du 14 avril 2007 que
j’ai adressée au procureur Général. Une démarche que j’ai engagée après avoir épuisé de nombreux recours amiables internes et externes au centre hospitalier de Cholet. Il me réclame beaucoup d’argent. Il demande
aussi la publication intégrale du jugement dans la presse. Ma position vient de changer. De partie civile,
je bascule ainsi vers le banc de « l’accusé ».
Je deviens « le prévenu ». Je ne manquerai donc pas de me présenter,
accompagné de mes arguments en défense, que je compte livrer aux juges de façon
utile et contradictoire, à l’audience prévue en chambre du conseil ; donc
à nouveau à huis-clos.
La direction de l’hôpital – public - de Cholet connaît donc la vérité.
Mais, auprès des Magistrats qui ont eu à connaître du
litige depuis 2007, cette direction a, au
contraire, soutenu l’auteur de ces faits [ledit chef de service parti à la retraite en 2013] et ses complices.
Tout en m’accusant de façon injustifiée et infondée auprès de ces
Magistrats.
Et cette direction persiste dans son attitude
comme le montrent ses récentes écritures enregistrées, en décembre 2013, par la
Conseil d’Etat dans le cadre de la procédure en cours.
Cette nouvelle pièce produite en 2014 par la chambre
régionale des comptes vient s’ajouter aux nombreuses
autres preuves écrites - indépendantes et règlementaires en tout premier
lieu – qui s’entassent, depuis au moins 2002.
(1)
Rapport 2014 de la Chambre régionale des comptes des Pays de la Loire (Cf.
fichier PDF ; pages 6 et 7 - point 1.2 – notamment) (Cliquer ici)
Autres
lectures (non exhaustives) :
Hôpital public de Cholet : de l’Accident médicamenteux chez un
patient au Constat de la Chambre régionale des comptes… Effritement du service
de Cardiologie… (Cliquer ici)
L’état de l’hôpital de Cholet : Constats, témoignages, pétitions,
motions, lettres ouvertes… (Cliquer ici)
Centre hospitalier de Cholet : les « raisons » d’un
délabrement annoncé… Et lorsque Monsieur Gilles BOURDOULEIX qualifie de « Fascistes »
des membres du personnel de l’hôpital… (Cliquer ici)
Centre hospitalier de Cholet : un procès-verbal falsifié (Cliquer ici)