« URGENT – ELECTIONS ». Telle est la mention apposée - en haut
à gauche - sur l’enveloppe que nous venons de recevoir, en cette fin du mois de
mai 2021, dans le cadre des « ELECTIONS DEPARTEMENTALES ».
Pour cette minorité d’individus qui prétendent
nous gouverner, en France notamment, l’urgence serait celle qui concerne lesdites
élections.
Or, en réalité, la véritable
urgence est ailleurs. C’est celle qui vise à retrouver, et sans
délai, nos droits et libertés fondamentaux dont la restriction dure
depuis plus d’un an du fait de la gestion de la Covid-19 (maladie liée au
Sars-CoV-2).
Curieusement, pour les élections, le « pass sanitaire » ne semble pas exigé. Brusquement, les
personnes, désignées comme des pestiférées et relayées à la marge de la
société, deviennent les bienvenues à l’occasion de ce « carnaval
électoral ».
Les personnes non vaccinées contre la
Covid-19, tout comme plusieurs personnes vaccinées, ont exprimé leur désaccord
au sujet de cette obligation de « pass sanitaire », notamment. Mais, leurs écrits, leurs appels,
leurs doléances, leurs réclamations, leurs alertes émis sont restés invisibles
et inaudibles par notamment la majorité des Hommes (femmes et hommes)
politiques : par leurs « représentants » élus.
Un « passeport sanitaire » pour la Covid-19 alors même que cette
maladie n’est pas inscrite sur la liste des « maladies à déclaration obligatoire ». Ces dernières, elles, ne nécessitent
pourtant aucun « passeport ». (Cf. article du CTIAP (centre territorial d’information
indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet en date
du 6 mai 2021)
Ces citoyens indésirables ont le choix
notamment entre plusieurs options : des tests biologiques peu fiables sur
lesquels a été construite la « pandémie » ; la soumission à un pari biologique via l’administration d’un vaccin (contre la Covid-19) qui pourrait être qualifié
- du moins par son mésusage - de « produit défectueux » ou de « substance nuisible » ; l’acceptation des injonctions paradoxales ;
la relégation à une position de citoyen de seconde zone.
Indépendamment de leurs statuts
biologique et vaccinal, plusieurs personnes parmi ces pestiférés seraient
prêtes à faire le choix de la dernière option proposée : subir l’exclusion, supporter la
discrimination. Pour chacune de ces personnes, il est hors de question de
dévoiler le contenu de son dossier médical au premier venu : à l’entrée d’un
stade de football, d’un concert de musique, d’un restaurant, etc. Ces
indésirables se contenteront des plaisirs simples de la vie : un pique-nique
sous le soleil, à la belle étoile, sous la pluie… par exemple. Le choix de la
liberté plutôt que ces barbelés invisibles qui nous assignent à résidence et
qui nous emprisonnent dans nos têtes ; plutôt que cette castration
psychologique arbitraire.
En plus de ce « pass sanitaire » qui, de façon indirecte, reviendrait à
contraindre les gens à se vacciner, la menace de l’« obligation vaccinale » jaillit régulièrement, et de façon
intermittente, de l’espace médiatique. On joue avec les nerfs des citoyens. On
joue la montre en cherchant l’usure. Et cela même en dépit des nombreux
engagements pris de façon ferme, y compris par le Président de la République lui-même
qui nous a assurés que cette « obligation » ne pourra prospérer. En ce mois de mai 2021, l’académie nationale de
médecine considère que « « Obligation » n’est pas un gros mot quand il s’agit
de vacciner contre la Covid-19 ».
Au fond, cette atteinte
disproportionnée et durable à nos droits et libertés fondamentaux serait, en
partie, le résultat du vote des citoyens : un acte qui
consacre notamment la composition du Parlement (le législateur : assemblée
nationale et sénat) ainsi que celle du gouvernement (le pouvoir exécutif).
La gestion de ladite Covid-19 est venue
révéler au très distingué citoyen, français notamment, les conséquences de ce vote.
Un vote qui met une minorité d’individus sur un piédestal. Dont la hauteur nous
écrase. Dont l’arrogance nous insulte. Dont l’indécence nous indigne. Une fois
élu(e)s, ces mandataires du peuple semblent hors sol, suspendus en l’air dans
leur bulle. Pourtant, sans le vote, ils ne sont rien.
En effet, l’instant du vote est le seul
moment où la démocratie s’exerce vraiment. C’est le seul moment où les Hommes
(femmes et hommes) politiques reviennent à leur juste dimension en venant
quémander la voix de leurs concitoyens ; en se mettant à plat ventre
devant le titulaire originel du pouvoir souverain ; en implorant ce « pass électoral ». Ils se sentent, brutalement, investis
du rôle pour lequel ils ont été consacrés en tant que « représentants ». À l’aube de chaque période électorale,
dès l’aurore, ces politiques se souviennent donc, brusquement, des véritables
préoccupations de leurs concitoyens ; de leurs besoins vitaux et non d’estime.
Alors, ils inondent nos boîtes aux lettres par leur incompréhensibles écrits.
Par leur encre décalée. En nous invitant : votez pour nous ; on vous
promet simultanément le jour et la nuit. Ce que la Droite doit à la Gauche. Ce
que la Gauche doit à la Droite. Et pourquoi pourraient-ils se priver d’un tel
avantage ? D’un tel privilège ? D’une telle considération que nous
leur portons ? Et qu’ils perçoivent dans nos yeux à la moindre descente, à
chaque bain de foule, lors d’un contact - désormais à distance, masqué et
lorsque nous ne sommes pas confinés - au croisement des regards. Puisqu’avant
leur consécration, nous n’exigeons d’eux aucun véritable cahier des charges.
Nous ne leur réclamons aucun vrai projet avec ses trois dimensions : les
Hommes, les délais et les coûts. Nous nous contentons d’absorber des affirmations
générales pour nourrir notre appréciation. On avale sans réflexion de fond. Seule
la forme compterait. Nous sommes donc également responsables. Autant qu’eux.
Une telle imposture ne pourrait que finir par exacerber un besoin urgent de
salubrité publique.
Et même lors de ce bref instant démocratique,
qui jaillit de l’urne mise à disposition dans les bureaux de vote, la
démocratie ne serait toujours qu’apparente et partielle. Les votants croient choisir leurs
élus ; alors qu’en réalité, ils ne font qu’arbitrer entre des candidats
préalablement désignés par des tiers.
Ce citoyen semble être l’éternel
réclusionnaire de cette illusion démocratique qui irrigue ce « carnaval électoral ». Il serait donc utile de réformer, en
urgence, les règles de toutes les élections.
Le Parlement ne serait d’ailleurs plus
seulement rationalisé depuis l’avènement de la Ve République : il
serait mis à genoux. Le fait majoritaire garantit à l’exécutif une puissance
presque absolue. L’Assemblée nationale s’autorise même à planifier un second vote
si le résultat du premier scrutin lui déplaît. Et, par des arguties juridiques,
le juge judiciaire gardien des droits et libertés fondamentaux semble avoir
cédé une partie de ses prérogatives au juge administratif ; ce dernier ne
serait que le prolongement dudit puissant exécutif. Le pouvoir ne semble plus
arrêter le pouvoir. Même le conseil constitutionnel semble parfois s’éloigner
du rôle qui a fondé sa création : la désacralisation et le contrôle de la
loi. Parallèlement, les « chiens de garde de la démocratie » (les vrais journalistes) auraient
perdu leur liberté en laissant notamment la place à ce qui pourrait être
qualifié de « chiens de garde du pouvoir exécutif, ou plutôt du pouvoir économique ».
Les années 2020 et 2021 auraient consacré l’entrée de l'Humanité dans
une nouvelle ère qui pourrait être celle du post-science et du post-droit. Par
exemple, sous couvert d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) « conditionnelle » (temporaire et dont la durée n’excède
pas 1 an), des vaccins (des médicaments) sont autorisés avec une précipitation
inédite et alors même que des incertitudes ne se limitent plus aux essais cliniques :
elles concernent la composition même de ces produits et leurs procédés de
fabrication (Cf. article du CTIAP du 2 avril 2021). Et, le stock de ces
vaccins contre la Covid-19 serait devenu le principal régulateur des recommandations
émises par les autorités sanitaires ad hoc : il justifie le
choix des personnes prioritaires pour la vaccination ; il oriente la modification
du schéma posologique (allongement du délai entre les 2 doses) ; il décide
du nombre de doses contenues dans un flacon ; il influence la date de
péremption… Ce stock aurait propulsé l'évaluation du rapport bénéfice/risque de ces médicaments à une position secondaire. Le CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis
pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet a déjà alerté, et à plusieurs
reprises, sur ces distorsions qui heurtent les règles pourtant fixées par
ladite AMM.
Lorsque l’on accepte tous ces hiatus, tout
devient possible.
Désormais, et après la roulette vaccinale
déployée notamment auprès des personnes âgées (de notamment 75 ans et plus), la
cible se concentre sur les enfants.
Lesdits Hommes politiques sont restés
insensibles à ces alertes.
Alors, par ces motifs non exhaustifs, et
face à cette situation inédite, une solution exceptionnelle semble envisageable.
Sa finalité ultime cherche à redonner au vote tout son sens et toute sa
portée. Pour cela, une étape préalable devrait être franchie.
Cette proposition semble légale, raisonnable, pacifique, rapide, non
onéreuse pour l’individu ainsi que pour la collectivité, et efficace. À tort, elle
pourrait donner l’impression d’aller vers un chemin dont l’issue est inconnue. Et
de façon injustifiée, elle pourrait exposer le citoyen, qui s’engagerait dans
cette voie, à des stigmatisations et à des discours de culpabilisation du type :
« Le vote est un
acte citoyen ; un devoir civique ; et si vous ne votez pas, vous serez un mauvais citoyen » ; « Si vous ne votez pas, vous serez responsable de
l’élection du leader d’un parti extrême » ; « Nos ancêtres se
sont battus pour ce droit de vote »… Il n’en est rien. Et ne sommes-nous pas déjà dans l’extrême, eu égard
à ce que nous subissons depuis plusieurs mois sans pouvoir mener un débat
public, contradictoire et utile ? Et la lutte de nos ancêtres n’avait pas
comme objectif de réduire les citoyens à une condition de vassal ; bien au
contraire. L’utilité du mandat impératif, qui permettait de mettre un terme aux
fonctions d’un élu à tout moment, devrait d’ailleurs nous interroger, à
nouveau. Ce mandat impératif devrait être mis à l'ordre du jour. Par conséquent, ces stigmatisations et culpabilisations ne
poursuivraient qu’un seul but : la réélection de la même élite qui croit
pouvoir domestiquer durablement toute une population ; qui pense pouvoir
prolonger sa gouvernance basée sur l’arbitraire. On dirait que ce qui compterait,
par-dessus tout, c’est leur carrière. Et, je n’ai plus envie de participer à
faire « mousser » leur ambition qui serait, au moins
partiellement, d’ordre personnel.
Cette solution est le refus de ce
système. Il y a donc lieu de suspendre sa participation à telle ou telle
élection jusqu’à nouvel ordre. Ne plus donner suite aux appels au vote lors de telle ou telle élection. Une abstention massive de l’ordre de 80%
(par exemple) pourrait « aider » nos gouvernants à mieux réfléchir à l’avenir. Une telle abstention priverait l'élu de toute légitimité.
En quelque sorte, une telle décision
reviendrait à donner audit « pass sanitaire notamment, qui nous a été imposé par le vote de nos « représentants », sa pleine portée en l’étendant, de
façon spontanée, jusque dans les bureaux de vote.
En tout cas, pour ma part, et eu égard
à mon expérience vécue et à mes études des sciences politiques dans les
facultés de droit, je n’ai d’autres choix que de tendre vers cette décision que
je prends avec conviction (et non pas par opportunité). Je ne suis pas prêt de revenir
dans un bureau de vote ouvert pour telle ou telle élection. Je renonce à ce droit de vote
jusqu’à nouvel ordre.
Une juste réponse d’un pestiféré. En
attendant que le vote « blanc », par exemple, soit pris en compte…
Ma prétention serait, peut-être, mal
fondée. Je peux me tromper. Si tel est le cas, qu’on me le démontre alors. Qu’on
me le prouve. Car la désapprobation, aussi générale soit-elle, ne pourrait, à
elle seule, constituer une preuve recevable. D’autant plus si la motivation ne
cherche qu’à fournir une appréciation d’ordre général en évitant l’indispensable
« descente dans
le souterrain ». Mes preuves, elles, sont
indépendantes et réglementaires en tout premier lieu. Et le plus important dans
une décision ne résiderait-il pas dans sa motivation ? Dans l’argumentaire
qui l’accompagne ?
Une réflexion proposée à tort ou à
raison.