En ce mois de décembre 2021, il y a lieu de révéler
au très distingué Homme (femme et homme) politique et au génie médiatique leur
commune performance. Un chef-d’œuvre qui s’est construit jour après jour depuis
au moins le début de l’an 2020. Depuis l’annonce de cette nouvelle maladie
dénommée Covid-19. Une nouvelle pathologie liée à un nouveau
coronavirus : le Sars-CoV-2.
Ce résultat trouve sa source dans la gestion
défectueuse de ladite Covid-19. À la compréhensible, voire excusable, approximation
initiale se sont succédé des paroles et des actes, pour le moins
contradictoires. Les décisions prises ne sont fondées sur aucun argument, objectif
et vérifiable, de nature médicale, pharmaceutique, scientifique, juridique. De
tels faits auraient été dérisoires s’ils n’avaient pas conduit à la restriction
durable des droits et des libertés fondamentaux. S’ils ne continuent pas de
porter atteinte à la dignité de la personne humaine.
Mais, les faits sont têtus. Et ce nouvel agent
pathogène, doué d’intelligence, poursuit sa route en usant de sa capacité d’adaptation
à son environnement. Il change sa structure, il bouge, il mute. Ce mouvement le
rend insaisissable. Et l’Homme, son adversaire qui voulait lui mener la « guerre », ne semble toujours pas vouloir comprendre que c’est
bien cet être vivant invisible qui mènerait la danse.
Impuissant, l’Homme, cette chimère politico-médiatique,
tente de sauver la face en s’enlisant dans une sorte de fuite en avant. Et en désignant
un bouc émissaire qu’il voudrait publiquement sacrifier afin de calmer ses rangs
trompés.
Se produit alors l’inattendu. Un phénomène nouveau qui
devient de plus en plus visible de tous. Qui jaillit de différents coins du Monde.
Seuls les individus suspendus en l’air dans leur bulle refusent de le voir. De
l’admettre.
Les gens d’en bas, privés de leurs besoins vitaux
et non d’estime, réalisent les pertes consenties de façon insidieuse et
sournoise. Ils prennent conscience de ce qu’est réellement le bonheur :
être en bonne santé, bien vivre avec sa maladie, respirer librement, accéder à de
la nourriture, continuer ses activités sportives et de loisirs, passer un
moment avec sa famille et ses proches, une balade en forêt, une partie de pêche
à la mer, un pique-nique, travailler, étudier, etc. sans attestation préalable,
sans QRCode… Une simple façon d’être et de vivre qui ralentit
le temps. Qui suspend les plans. Qui relaie le reste, le superfétatoire, à une
position accessoire.
Les gens se découvrent. Ils font connaissance. Dans
la rue. Chaque samedi. Via les réseaux sociaux. Ils se libèrent de leurs chaînes :
de leurs préjugés. Plus rien ne les sépare. Leur angle de vue change. Ils ne
perçoivent plus autrui en fonction de son apparence et/ou son appartenance à
telle ou telle entité sociale, économique, politique, philosophique, religieuse…
Toutes les barrières cèdent face à ce besoin impérieux d’Humanité perdue. Face
à cette brutalité. Face à cette violence structurelle qui organise la faim et
la dette. Face à ce besoin de retrouver la liberté. Face à ce refus de la discrimination
en raison de l’état de santé. Face à ce besoin de se retrouver. Tout
simplement. Ces gens sont alors, et à nouveau, unis autour des valeurs essentielles
de la vie.
Liberté. Égalité. Fraternité. Trois mots dont le sens vient, grâce à cette crise,
d’être retrouvé par la majorité des Français, notamment. Bien que la chimère
tente de nous faire croire le contraire eu égard à sa puissance de diffusion et
sa maîtrise des ondes. Trois valeurs, gravées sur les frontons de nos
institutions, qui, désormais et à nouveau, unissent ces Français. Des femmes et
des hommes qui continuent de croire que l’Homme, cet « animal social », n’est pas un être immortel.
À l’heure des élections présidentielles qui se profilent,
à l’ère du post-science, du post-médecine, du post-pharmacie, et du post-droit…
il n’y aurait plus d’échiquier politique allant de l’extrême gauche à l’extrême
droite.
En effet, il n’y aurait plus qu’une majorité de femmes
et d'hommes qui veulent vivre. Tout simplement. Sans autorisation préalable. Sans
QRCode. Mais, face à eux, demeurent des individus qui semblent
accepter leur activation ou désactivation sociale de façon extrajudiciaire et en
fonction de critères pour le moins obscurs ; ce qui est leur droit.
Se dessinerait alors un nouveau bipartisme citoyen
qui supplanterait le classique multipartisme politique.
Quel Homme politique, candidat auxdites élections,
saurait amorcer ce virage historique ?