« Luchar es mi
destino.
« Cette nuit, j’ai
rêvé du mur. Ce mur auquel j’ai parlé tout au long de l’été dernier. »
(Entre Dieu et moi, c’est fini, de Katarina Mazetti). Un mur de verre à travers lequel j’ai aperçu de loin mon ami
Amine Leblanc.
En réalité, ce mur est
sourd et muet. Je n’ai su lui parler qu’avec mon regard. Il n’a pu me répondre
qu’en me laissant entrevoir de brèves images en temps réel. Des images tantôt
en couleurs, tantôt en noir et blanc. Une étrange distinction qui laisserait
supposer que le blanc et le noir ne seraient point des couleurs. Une
classification, une standardisation, une mise en relief comme si l’on voulait
opposer le white au black.
Ce mur-écran, c’est
comme un voyage sur place, dans le temps et dans l’espace, qui devient possible
par un simple regard à travers ce mur-frontière. Ce mur-prison. Impuissant, je
me suis contenté d’observer les courtes séquences qui me sont présentées dans
le désordre. Des événements qui se déroulent au pays des Codes-Bleu-Marianne.
Un paysage situé de l’autre côté de la rive. De l’autre côté de ce mur-miroir.
Un film long, et en même temps intense, que j’ai regardé durant l’été dernier,
la gorge serrée. Et cette nuit, dans mon rêve, j’ai revu cette scène qui ne
cesse de me hanter.
(…). »
Le Spectre de l’Isotèle, Amine UMLIL
C’est en ma qualité de citoyen français,
à l’« apparence arabo-musulmane » - expression empruntée à un homme
politique français - et venant de l’autre côté de la Méditerranée il y a maintenant
plus de 30 ans, que je souhaite publiquement m’exprimer quelques jours avant le
vote du second tour de l’élection présidentielle prévu dimanche 24 avril 2022.
La France m’a chaleureusement accueilli
et permis de construire un Curriculum vitae (C.V.) dont un extrait est disponible sur le site du CTIAP (centre
territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre
hospitalier de Cholet (cliquer ici). J’ai toujours mis à disposition, et
en œuvre de façon effective, ces formations et compétences acquises en
poursuivant un seul et exclusif but : celui de l’efficience (qualité, sécurité,
coût) des soins notamment médicamenteux dispensés à toute personne humaine.
Durant cette longue formation hospitalo-universitaire
(« bac + 15 » avant de prétendre à un poste de praticien
hospitalier ; « 3 ans » de licence dans une première faculté de droit ; « 2 ans » de Master en droit de la santé dans
une seconde faculté de droit et à l’EHESP (école des hautes études en santé
publique) ; soit près de « 20 ans »), menée en parallèle avec notamment des compétitions sportives (en
particulier Football et Karaté Shotokan (cliquer ici)), je n’ai jamais subi de discrimination.
Une telle discrimination est venue,
brutalement et de façon insidieuse, me percuter lors de mon exercice
professionnel en tant que pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier au
sein de l’hôpital public de Cholet. Mais, cette discrimination ne m’empêche pas
de travailler et de vivre. J’ai appris à vivre avec cette discrimination eu
égard à sa chronicité ; elle ne serait l’œuvre que de l’arbitraire. Elle ne
serait que l’expression de la jalousie, la médiocrité, l’hypocrisie, l’incompétence,
l’hostilité, la haine, la mauvaise foi, la calomnie, la xénophobie, etc. Ou
peut-être, la matérialisation d’une volonté de ʺplaire au Maîtreʺ afin d’obtenir
quelques avantages et servir des intérêts catégoriels et personnels.
Mais, je ne pense pas me tromper beaucoup
en disant que je n’ai jamais été aussi discriminé, humilié, méprisé, violenté,
etc. que sous l’empire du Président de la République, Monsieur Emmanuel MACRON.
Néanmoins, cette fois, je me sens moins seul : cette discrimination, fondée
sur l’état de santé de la personne humaine, cible tous mes concitoyens français.
Lorsque nous sommes tous dans la galère, c’est que tout va bien.
Comme nombreux de mes concitoyens, et violemment,
je me vois « socialement
désactivé de façon extrajudiciaire ». Sans jugement ni même un entretien préalables, mes
fonctions sont suspendues, ma rémunération est immédiatement interrompue, tout
autre travail rémunéré m’est interdit. Le non-respect de cette interdiction de
travail m’expose même à des sanctions pénales : amende, emprisonnement, condamnation
à des travaux d’intérêt général.
Un criminel, lui, est présumé innocent
avant d’être jugé par un tribunal impartial et tant que ce jugement n’est pas
revêtu de l’autorité de la chose jugée (tant qu’il n’est pas devenu définitif).
Lui, il a le droit de présenter sa défense avant la prononciation de la sanction.
Une fois détenu, il est pris en charge, logé, nourri et peut travailler en vue
de sa réinsertion.
Avec brutalité, une simple décision
administrative, signée par un fonctionnaire zélé au C.V. inconnu, me propulse ainsi
dans un monde jusqu’alors improbable, inattendu. Le séjour, qui se profile, est
d’une durée indéterminée. L’horizon s’assombrit. Mais, je ne suis pas seul. Je
rejoins la cohorte de toutes ces femmes et de tous ces hommes qui viennent d’être,
eux aussi, déclarés socialement éteints, indésirables. Mais, ces Hommes sont
intrinsèquement éclairés et demeurent profondément humains.
Soudainement, je suis mis dans un « état de
nécessité » et ne peux m’empêcher de
penser au juge Paul MAGNAUD.
Une image se dessine. Elle révèle une
nouvelle forme de sanction. Une forme inédite de représailles. De maltraitance.
Je suis mis dans une position indéfinie, attaché psychologiquement et de façon
invisible par les conséquences escomptées, projetées, inévitables, de l’interdiction
de tout travail rémunéré. Une sangle mentale qui me projette l’impossibilité de
pouvoir continuer à subvenir à mes besoins vitaux et non d’estime ; et à
ceux de ma famille, une cible par ricochet. Une musique qui me chante :
vous serez bientôt incapable d’accéder aux biens et aux services de première
nécessité. Bientôt, vous allez pouvoir crever de faim. Ma position est figée de
façon illimitée en espérant mon usure ; une perte de repères qui me
conduirait à m’abandonner à mon invisible tortionnaire, à céder à ses désirs :
à accepter de m’injecter, finalement, le produit expérimental.
Quelle différence entre cette image (ci-dessus
décrite) et celle qui consiste à attacher une personne humaine (qui, elle, est
condamnée suite à un procès équitable à la peine capitale) sur une chaise avant
de lui injecter le produit fatal ?
Nombreux soignants, et autres
professionnels tels que les pompiers, refusent cette injection expérimentale
car ils semblent percevoir la mort au bout de la seringue.
Traitements inhumains et dégradants ?
De la torture ? Une nouvelle forme de la peine capitale de nature
psychologique et sociale ?
Sous l’empire d’Emmanuel MACRON, le « dernier jour du
condamné, sans procès équitable, à la peine capitale de nature psychologique et
sociale » semble désormais écrit.
De façon inattendue, de manière
imprévisible, le pas est franchi.
Je me sens trahi.
Désormais, j’appartiens à ce nouveau
groupe doté d’un statut particulier et placé hors de l’espèce humaine.
Brusquement, tout s’arrête donc. Impuissant,
je ne peux que contempler ce long parcours hospitalo-universitaire qui vient d’être
soudainement, et brutalement, malmené par un acte administratif qui ne semble
pas émouvoir, outre mesure, les ʺSeigneursʺ du Conseil d’État. Un simple papier
d’une seule page, nommé « Décision N°2021- X », me propulse ainsi dans une dimension aux contours
incertains. Une exécution qui vient anéantir cette expérience professionnelle
acquise et punir les enseignements dispensés par mes Maîtres de la faculté ;
au détriment de l’usager du système de santé et de la collectivité. En quelques
secondes, le temps s’arrête.
En pareilles circonstances, le calme et
la patience sont de rigueur. Un regard dans le rétroviseur s’impose. Histoire
de faire le point. Le temps de dresser un état des lieux et de repérer les
différentes variables de la nouvelle équation soumise. Un instant pour tenter
de comprendre. Un moment de réflexion qui cherche à dessiner le visage de cette
nouvelle planète aux paysages étranges et insaisissables. Les premiers traits
de ce visage révèlent la première des pauvretés, des inégalités, des
vulnérabilités. Cette misère est celle du travestissement du sens des mots qui,
combiné au pervertissement du raisonnement, constitue la source première dans
laquelle la main invisible puise l’alinéation suprême de toute une population
humaine.
Les faits relevés, en temps réel, depuis
plusieurs mois pourraient bien révéler une affaire inédite dans l’histoire de
la science moderne, de la médecine, de la pharmacie, du droit.
Le médecin aurait cédé la place au ʺvendeurʺ
qui tombe même la chemise devant les caméras pour ʺdonner l’exempleʺ,
pense-t-il.
Les « données acquises de la science », sur lesquelles le médecin fonde sa
prescription, sont supplantées par des slogans.
À l’information médicale et pharmaceutique
succède la communication commerciale et ses avatars politique, administratif,
médiatique.
« Tous vaccinés,
tous protégés » ;
« Vaccination.
COVID19. Si vous avez des courbatures après le vaccin, pas d’inquiétude… c’est
que vous avez trop pédalé ! Prenez rdv dès maintenant (…) » (avec une photo montrant des jeunes
personnes pédalant à la surface de l’eau (mer ou rivière ?) ;
« Les vaccins ont
des effets désirables » (avec une photo où l’on voit une jeune fille et un jeune garçon s’embrasser) ;
« Etc. ».
Autant d’affiches et bidouillages publicitaires,
utilisant des techniques de vente et fonctionnant comme des hameçons, qui
cherchent à ferrer des personnes humaines, dont les plus jeunes d’entre elles, pour
le restant de leurs vies.
Mais, en cas d’effets indésirables
notamment graves, par exemple en cas de « décès » constaté après l’injection expérimentale, le
vendeur exige « la preuve diabolique » aux personnes qui affirment avoir été
victimes de leurs méthodes déloyales, plus même que du produit expérimental
lui-même.
Sous la présidence d’Emmanuel MACRON,
une nouvelle parenthèse dans notre corpus juridique, hérité du droit romain,
aurait été, vigoureusement et dangereusement, ouverte.
Cette parenthèse est celle de l’impossible
consentement.
Impossible eu égard aux incertitudes
sur le rapport bénéfice/risque du produit expérimental d’une part ; et aux
méthodes utilisées qui sont susceptibles de relever du dol (action du vendeur
consistant à cacher à l’acheteur des éléments essentiels du produit en vente
par mensonge, et/ou par manœuvres frauduleuses, et/ou par réticence afin de
conclure la vente) et de la contrainte (violence) d'autre part.
L’information du public sur ce produit
n’a été ni claire, ni loyale, ni appropriée, ni pérenne comme l’exige la loi (au
sens large) et notamment le code de la santé publique. Une telle distorsion est
susceptible de vicier le consentement de la personne qui est censé être libre
et éclairé. Ce consentement, mis au rang des libertés fondamentales, est même
renforcé lors des essais cliniques tels que ceux, toujours en cours, qui
concernent ces vaccins contre la Covid-19.
Vicier ce consentement revient à porter
atteinte aux principes protégés de l’inviolabilité, de l’indisponibilité, de l’inaliénabilité
du corps humain ; au principe de l’autonomie de la volonté de la personne
humaine.
En somme, vicier ce consentement
revient à porter atteinte à la dignité de la personne humaine.
Lors de la ʺgestionʺ de la Covid-19
(maladie liée au coronavirus : le Sars-CoV-2), la France, et l’Occident en
général, semble avoir subi le traitement jusqu’alors infligé à l’hémisphère Sud ;
et que Jean Ziegler a décrit, dès 2005, dans l’EMPIRE DE LA HONTE. Il s’agit notamment la « soumission des
peuples aux intérêts des grandes compagnies privées ». Dans ce livre, paru chez Fayard, l’auteur cite ce que Jean-Paul MARAT
aurait publié dans L’Ami du peuple (le 26 juillet 1790), dans « un célèbre texte intitulé « Vrais moyens que le peuple
soit heureux et libre » » :
« Le premier coup
que les princes portent à la liberté n’est pas de violer avec audace les lois,
mais de les faire oublier… Pour enchaîner les peuples, ils commencent par les
endormir. »
Monsieur Emmanuel MACRON a réussi l’exploit
d’arriver à adoucir mon regard, qui reste néanmoins vigilant, envers ce qui est
désigné comme étant « l’extrême droite ». C’est dire à quel point je ressens la nausée, et
c’est peu dire, envers la politique d’obligation vaccinale contre la Covid-19 directement
imposée par une soi-disant ʺloiʺ qui heurte notre bloc de constitutionnalité,
qui ne respecte pas le droit européen, qui viole les conventions
internationales telles que la Convention d’Oviedo ; ou indirectement dictée via l’infâme passe sanitaire ou vaccinal.
Concernant ce consentement de la personne
humaine, notre système juridique (composé de texte nationaux (français),
régionaux (européens) et internationaux) est irrigué par le Code de Nuremberg. En ayant rappelé ce fait historique
lors d’une réflexion sur ladite obligation vaccinale contre la Covid-19, je
suis cité directement devant le tribunal correctionnel d’Angers
(Maine-et-Loire) pour « Injures publiques » à l’encontre de deux « fonctionnaires » qui ʺse sententʺ visés.
Ce procès, au parfum de Nuremberg, est
prévu le jeudi 28 avril 2022 à 14 heures (cliquer ici). Je suis « le prévenu », l’accusé.
Non, je ne pense donc pas me tromper
beaucoup en disant que je n’ai jamais vu pareille atteinte à la dignité de la
personne humaine, jamais subi une telle discrimination, que sous l’empire d’Emmanuel
MACRON.
Madame Marine LE PEN, elle, propose de rétablir
cette dignité perdue pour toute personne concernée. Aujourd’hui, et dans l’urgence,
c’est ce seul point qui compte désormais. Elle, au moins, n’a jamais été en
position de gouverner la France ; et à ce titre, elle pourrait bénéficier
du doute et prétendre à une présomption simple de bonne foi jusqu’à preuve du
contraire. D’autant plus qu’Emmanuel MACRON ne semble pas vouloir fermer ladite
parenthèse ouverte qui pourrait nous amener vers un avenir incertain, voire dangereux.
Après tout, « À Amine, il ne manque pourtant que l’« r »
de Marine. » (Le Spectre de l’Isotèle).