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jeudi 18 juin 2015

Médicament : "deux décès" évitables et réaction de l'Ordre national des pharmaciens


Pour celle ou celui qui aurait encore un doute…

D’année en année, l’Ordre national des pharmaciens vient confirmer la justesse de ma position et de mes alertes. Il suffit de parcourir un peu ce blog…

« …Cette semaine, j’ai pris connaissance de deux cas. Il en résulte deux vies trop brusquement arrêtées, deux drames familiaux… »

Tel est l'extrait d'un récent écrit de la présidente de l’Ordre national des pharmaciens dans un édito datant de mai 2015 (cf. article ci-dessous).

Mais, on dirait que cette présidente, et consœur, ne serait pas, encore, informée de tout…
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

mardi 16 juin 2015

Sauvons l'Institut Municipal des Langues (IML) de Cholet, en Maine-et-Loire. Une pétition de France.


Proposition d’une pétition. Les Choletais, les Français, les Etrangers, celles et ceux qui sont attachés à l’Institut Municipal des Langues (IML) de Cholet et/ou au principe même de ce type de structure, que je considère comme étant d’utilité publique et à forte valeur ajoutée, peuvent soutenir le présent argumentaire ; ou pas. Chacun est libre. A titre personnel, je ne peux détourner le regard. Au moins, j’essaie. Le soutien à l’IML pourrait se manifester par notamment le dépôt d’un commentaire, éventuellement anonyme, en bas de cet article. En espérant que les décideurs seront sensibles à ces quelques lignes ; à ces quelques mots.

 

A Cholet, impuissant, l’IML contemple l’approche de cette fin d’année scolaire 2014-2015.

L’IML est pour les langues ce que le Conservatoire représente pour la musique, ce qu’une Bibliothèque est pour les livres.

Notre IML n’ouvrira pas ses portes l’année scolaire prochaine. Nous dit-on.

Lentement, notre vieil IML, né il y a environ 20 ans si j’ai bien compris, semble s’éteindre sous nos yeux.

Une porte se ferme. Une aventure s’achève. Nos Professeur(e)s et leurs collègues se tournent vers de nouveaux horizons. Sans doute accompagnés de leurs souffrances et solitude.

Toutefois, un espoir subsiste.

L’IML n’est pas un caprice. Il n’est pas un désir. C’est un besoin. Son concept mérite d’être étendu. Il n’appelle pas à être supprimé.

C’est avec un grand regret que j’ai appris la fermeture, brutale, de l’IML.

Une conséquence de la baisse des dotations de l’Etat. Des histoires de sous. Nous explique-t-on.

Mais, si l’on croit la presse, et pour ne citer que le dernier exemple porté à notre connaissance, notre actuel premier ministre, Monsieur Manuel Valls, lui, se serait envolé un samedi soir, à bord d’un avion, pour aller voir un match de football à Berlin opposant l’équipe de Barcelone à celle de la Juventus. A nos frais, semblerait-il. Ce match a duré 90 minutes. Moi aussi, j’aime le football. Espagnol en particulier. Celui du Barça plus précisément. Je le pratique même (La preuve). Je me suis abstenu de critiquer cette virée d’un soir. Bien que, moi aussi, j’aurais aimé être invité en pareilles circonstances.

Mais, au moins, qu’on ne nous fasse pas disparaitre notre IML.

Deux poids et deux mesures.

Voilà une comparaison que je soumets à nos décideurs locaux. A eux de l’utiliser, de la relayer, de la compléter, pour défendre notre IML.

Notre maire et député ne pourrait rester insensible. Passif. Inactif. Lui aussi, aurait récemment célébré ses 20 ans d’élu.

Des histoires d’argent. Soit. Mais, pourquoi l’IML ? Sur quels critères a-t-on choisi de sacrifier l’IML plutôt qu’une autre structure, plutôt qu’une autre activité culturelle ? D’autres activités culturelles et sportives, elles, se voient pérennisées. Et heureusement d’ailleurs.

Mais, sur quels critères de sélection a-t-on ciblé l’IML ?

Lui aussi, notre IML Choletais « offre » à tout le monde des voyages, sur place et à travers plusieurs langues. L’instant de quelques 90 minutes, voire quelques heures, de cours soigneusement dispensés.

Des voyages notamment hebdomadaires et pas chers. Abordables. Accessibles à toutes, à tous. Souvent le soir. Après le travail, l’école, en fin de journée.

L’IML est un lieu où se côtoient enfant, adolescent, adulte, personne âgée. Des personnes actives et des retraités - encore plus actifs -. Français et Etrangers. Un bouillon de culture. Dont notre ville ne peut être que fière.

Dans la classe, autour de la table, un échantillon permet de représenter le profil de certains élèves.

Dans la classe, sont assis un couple de grands-parents bien français. Bien du coin. « De souche » comme diraient certains. A leur âge, ils se mettent, malgré tout, à apprendre la langue étrangère ; celle qui va leur permettre de communiquer avec leur belle fille et leurs futurs petits enfants à naître à l’autre bout du monde.

Une jeune hollandaise se joint au groupe ; elle est en France durant un an.

Un collégien vient rattraper son retard ; le professeur de l’IML lui offre une autre approche de la langue.

Des médecins viennent rafraichir, dépoussiérer, leur Anglais.

Dans une autre classe, d’autres étrangers, venant du Nord et du Sud, apprennent, perfectionnent, leur Français. Ils tentent de gommer leurs tenaces accents d’origine. C’est mieux que la « pilule », non ?

Gad Elmaleh l’explique dans ces deux brefs extraits de ses sketchs que je vous conseille vivement de regarder. D’abord avec un accent du Sud (Cliquer ici). Puis avec un accent du Nord (Cliquer ici).

De l’espagnol, de l’allemand, de l’italien ; voilà déjà les trois langues requises pour ladite virée ministérielle à Berlin.

De l’anglais, du portugais, du japonais, du chinois, du roumain, de l’arabe.

De la langue des signes.

Et sans doute d’autres langues encore.

L’IML propose un autre angle de vue des langues. L’oral y prend une forte dimension. Les professeurs déploient une autre méthode pédagogique. A laquelle s’ajoutent leur accessibilité, leur disponibilité et leur gentillesse.

Sauf erreur de ma part qu’il conviendrait alors de bien vouloir excuser, l’argument des moyens ne pourrait prospérer.

La crise ne daterait pas de 2015.

Espérons une éventuelle bonne nouvelle, bien qu’inattendue. Certains matchs ne se gagnent-ils pas dans les arrêts de jeu ?

« Lorsqu’on rêve tout seul, ce n’est qu’un rêve, alors que, lorsqu’on rêve à plusieurs, c’est déjà une réalité. L’utopie partagée, c’est le ressort de l’Histoire. » Elder Camara

Alors, à vos plumes.

Si tel est votre souhait.