samedi 13 février 2016

Livre "L'esprit du football : principes fondamentaux", février 2016

 
Mise à jour du 13 mars 2016

Courrier de l’Ouest du 24 février 2016
 
 
 


Revue de presse sportive : Karaté et Football (Cliquer ici)


 
Article initial








mardi 29 décembre 2015

"Nouveaux" médicaments anticoagulants : mon alerte reprise dans le livre du Professeur Philippe EVEN


Presque trois années après mon alerte de janvier 2013 concernant le mésusage des « nouveaux » médicaments anticoagulants… (Cliquer ici)

Je découvre que celle-ci est reprise dans le récent livre, paru en septembre 2015, du Professeur Philippe EVEN ; livre intitulé : « Corruptions et crédulité en médecine » (Cf. la page 397 ci-dessous) :
 
 

 
 
 
 
 
 
 

mercredi 25 novembre 2015

La guerre et ses deux miroirs : des décideurs unis dans leur bulle


Un professeur des relations internationales vous dirait : « un Etat n’a ni ami, ni ennemi ; il n’a que des intérêts ».

Si l’on croit la presse,

Face à la « barbarie de la guerre », la tentation d’une « barbarie juridique » serait forte.

Et comment faire lorsque votre représentant, le maire et député, évite de répondre à vos interrogations ; à votre alerte lui rappelant un enseignement du passé ? (cf. l'exemple d’une lettre ouverte jointe ci-dessous)

Aucun argument ne peut justifier la violence. Mais, la compréhension d’un phénomène est nécessaire. Une telle analyse des causes ne saurait être confondue avec une justification.

Comment espérer l’acceptation d’un citoyen de confession musulmane, ou ayant l’« apparence arabo-musulmane », dans un pays de tradition chrétienne qui aurait osé rayer, d’un trait de plume, son passé construit durant plusieurs siècles ?

Ce pays aurait cherché « l’homme nouveau ». Il aurait eu cet « enfant » qu’il aurait tant façonné durant une longue gestation ; une créature qui ne croirait plus en rien, ni même en elle-même. Puis un deuxième « enfant » dont la conception remonterait au moins aux années 1990 (deuxième guerre du Golfe).

J’ai le souvenir d’une France aimée de l’autre côté de la rive sud.

Le seuil est aujourd’hui atteint. Je prends donc la parole. Car ma légitimité est double. J’ai grandi dans une Monarchie (Maroc) et je vis dans une République (France). Au-delà de mon parcours (Cliquer ici), je connais, dans leurs intimes profondeurs, les deux civilisations : arabo-musulmane et occidentale. J’ai puisé ce qu’il y a de meilleur dans ces deux mondes.

Ma légitimité serait, du moins, supérieure à celle de ce commentateur qui n’a jamais franchi la frontière. Elle serait aussi plus grande que celle de cet « imam choisi », par ledit commentateur, alors que ledit « imam » éprouve de sérieuses difficultés à s’exprimer dans la langue de son pays d’accueil : à la syntaxe déformée se conjuguent des problèmes de grammaire et de ponctuation.

Ledit commentateur ne cesse pourtant de nous relayer les affirmations des femmes et hommes politiques selon lesquelles la maîtrise de la langue française serait le premier pilier de « l’intégration ». La contradiction serait permise dans ce cas. C’est que le coup est double. Il est sournois et pervers. L’impression de donner la parole aux citoyens de confession musulmane se transforme en une scène de caricature improvisée par une imposture présentée comme étant représentative de ces citoyens. Une utilité comique.

Actuellement, un projet de révision de la Constitution du 4 octobre 1958 serait envisagé. Le Congrès serait préféré au référendum.

Par ailleurs, il aurait été suggéré d’éviter le contrôle a priori de la loi, concernant l’état d’urgence, par le Conseil constitutionnel. Le contrôle de constitutionnalité serait alors limité au seul cadre d’un contrôle a posteriori dans le cadre d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC).

J’aimerais tant connaître l’avis de Monsieur le président du Conseil constitutionnel, Monsieur Jean-Louis DEBRE. Ce nom résonne plus que jamais. Il me renvoie à l’un des artisans de notre actuelle Constitution.

C’est l’occasion de rappeler que l’œuvre de la QPC demeure inachevée. Les deux « filtres », qui ne cessent d’ailleurs de se plaindre de leur manque de moyens, se chargeraient de la « censure » des questions sensibles. Des exemples sont disponibles. Un tel principe de « filtre » aurait d’ailleurs été finalement supprimé par des Etats de droit tels que l’Allemagne et l’Autriche. Mais, j’ai conscience que, pour une partie de ses citoyens, la France serait devenue, avant tout, un pays de déclaration des droits.

A mon sens, la solution serait ailleurs.

En début d’année 2015, au mois de janvier, je suggérais un autre angle de vue dans l’article intitulé « La France de 2015 : les leçons d’un drame ». (Cliquer ici)

Concernant l’intervention militaire française en Syrie, le 8 septembre dernier, je sollicitais notre maire et député dans la lettre ouverte suivante :
« Le 8 septembre 2015
Lettre ouverte
Monsieur (...),
Député, maire de (...)

Monsieur le député,

Si l’on croit la presse, un débat au Parlement serait prévu le 15 septembre 2015 concernant une éventuelle intervention militaire française en Syrie.
J’ai donc l’honneur de vous interpeller suite à ces récentes annonces.
Qu’en pensez-vous ?
Sans présumer de mon éventuel avis sur ces sujets, serait-il possible de rappeler juste un fait ?
Sauf erreur de ma part qu’il conviendrait alors de bien vouloir excuser, le 28 février 2005, le Parlement s’est réuni en Congrès à Versailles. L’objet de cette réunion concernait la révision constitutionnelle préalable à la ratification du traité constitutionnel européen. Elle a été adoptée par 730 voix contre 66.
Or, quelques mois plus tard, le 29 mai 2005, le référendum relatif à ce traité établissant une Constitution pour l’Europe a mis en évidence un décalage entre les citoyens et leurs représentants. En effet, alors que la majorité des parlementaires, députés et sénateurs, avaient approuvé le projet, environ 55% des électeurs l’ont rejeté.
Par ailleurs, ce débat serait-il l’occasion de lister les véritables causes à l’origine de la situation actuelle ; celle des réfugiés notamment ?
Vous serait-il possible de relayer ces interrogations ?
Dans l’attente d’une éventuelle réponse de votre bienveillance, et en vous remerciant,
Je vous prie de bien vouloir recevoir, Monsieur le député, l’expression de mes respectueuses salutations. »

Le mandat impératif pointerait à l’horizon.

Et comment qualifier un monde qui laisse des enfants faire la guerre ?

Les mots de la chanson du groupe Ska-p intitulée « niño soldado » - enfant soldat - appellent aussi une attention toute particulière. A voir tout en lisant et en écoutant. (Cliquer ici)

Pour le surplus, il y a lieu de rappeler également et notamment cet article publié en mai 2012 intitulé : « Laïcité et culture religieuse : quelle place au sein de l’école publique ? ». (Cliquer ici)

 

 


jeudi 3 septembre 2015

Petit enfant dit "migrant" : tu aurais cherché la vie, on t'aurait servi la mort


Petit enfant dit « migrant »,

 

Ce 3 septembre 2015, l’image de ton petit corps immobile aurait fait le tour du monde si l’on croit la presse.
Ta photo n’aurait pas été floutée.
Ta dignité serait devenue un outil de sensibilisation des cœurs de pierre.
Je ne sais si tu as eu le temps d’apprendre à lire et à écrire.
Mais, je t’écris, malgré tout, ces quelques lignes.
Aurais-tu connu autre chose que la guerre et la famine ?
On aurait détruit ton pays. Ton foyer. Ton nid.
Tu n’aurais eu d’autres choix que de fuir.
D’ailleurs, tu aurais eu, peut-être, la chance de pouvoir fuir.
Aurait-on demandé ton avis ?
Aurais-tu eu le temps d’apprendre à nager, ou au moins à flotter ?
Ton petit corps aurait échoué sur le sable d’une mer chaude d’un bleu azur.
Un photographe aurait immortalisé le départ de ton âme.
Sous le regard des gars de la Marine.
Ton cadavre rejoindrait la liste.
Tu aurais cherché la vie, on t’aurait servi la mort.
On t’aurait vu à la télé.
Et maintenant, on serait sous le choc ?
On dirait des larmes de crocodile.
Celles de l’Homme (femme et homme) « nouveau ».
Celui qui ne croirait plus en rien.
Ni même en lui.
« L’empire de la honte » serait-il sensible uniquement face à un jeune cadavre ?
Serait-il doué pour gérer une crise ? Et incapable d’en apercevoir les prodromes ?
Tu aurais osé affronter le mur.




Je connais les parfums de ce mur.
J’ai déjà tenté de les décrire dans mon premier livre Le Spectre de l’Isotèle.
Je te livre quelques extraits :

« Luchar es mi destino
(…)
Un mur de verre à travers lequel j’ai aperçu de loin mon ami Amine Leblanc.
En réalité, ce mur est sourd et muet. Je n’ai su lui parler qu’avec mon regard. Il n’a pu me répondre qu’en me laissant entrevoir de brèves images en temps réel. Des images tantôt en couleurs, tantôt en noir et blanc. Une étrange distinction qui laisserait supposer que le blanc et le noir ne seraient point des couleurs. Une classification, une standardisation, une mise en relief comme si l’on voulait opposer le white au black.
Ce mur-écran, c’est comme un voyage sur place, dans le temps et dans l’espace, qui devient possible par un simple regard à travers ce mur-frontière. Ce mur-prison. Impuissant, je me suis contenté d’observer les courtes séquences qui me sont présentées dans le désordre. Des événements qui se déroulent au pays des Codes Bleu-Marianne. Un paysage situé de l’autre côté de la rive. De l’autre côté de ce mur-miroir. Un film long, et en même temps intense, que j’ai regardé durant l’été dernier, la gorge serrée. Et cette nuit, dans mon rêve, j’ai revu cette scène qui ne cesse de me hanter.
Au pied de ce mur transparent, je suis en première loge pour contempler cet étonnant spectacle. Je perçois l’isolement d’Amine. Mais, il semble être en compagnie de sa solitude. Amine rumine. Sa souffrance me percute. Elle me rappelle ma propre douleur.
Mais, de l’autre côté du mur, de mon côté, dans mon paysage à moi, c’est l’été. Le soleil est radieux. La chaleur estivale, tant désirée, est au rendez-vous. Je suis loin de mes coordonnées, de mes fréquentations et fréquences habituelles. Je suis en vacances. C’est un moment que j’attendais avec impatience. En pareilles circonstances, la routine s’éloigne. La maltraitance fait une pause. Les blessures tentent de se refermer. La distance aide à l’oubli. A son tour, l’oubli essaie d’atténuer la douleur. Le cœur s’apaise. L’esprit s’éclaircit. La mise au point est parfaite. Les images deviennent nettes. J’oublie ma douleur. J’ignore mon ami. Je dirais même que sa souffrance me rassure. Elle me donne l’illusion que je suis à l’abri.
Je ne peux intervenir pour venir au secours de mon ami. Ce mur paraît infranchissable. Souple et amovible, ce mur peut embrasser presque toutes les formes de courbures. Sa surface est lisse et glissante. Sa taille est disproportionnée. Il est entouré et surveillé par une impressionnante garde rapprochée. Celle-ci est composée de quelques individus. Une dizaine, une vingtaine, voire plus. De ma position, il m’est difficile de compter avec précision leur nombre exact. Selon le moment de la journée ou de la nuit, ces gardiens se déguisent en blouses blanches, en col blanc, ou en robes noires. Leur tenue change selon le nycthémère et selon les circonstances. En permanence, continuellement, ce mur analyse les données de l’environnement qui l’entoure. Il semble être doté d’une invraisemblable capacité d’adaptation et de changement. Par exemple, il peut paraître vertical ou horizontal. Il peut devenir oblique ou circulaire. Il peut jouer le rôle d’un plancher, d’un plafond, ou assurer la fonction d’une pyramide. Tout dépend de l’angle de vue duquel on l’observe. L’ensemble demeure invisible du lointain observateur et de l’occasionnel voyageur. Bien qu’il soit sourd et muet, ce mur semble être une barrière sophistiquée et conçue sur mesure. Sa surdité et son mutisme renforcent d’ailleurs son calme, sa sérénité et son efficacité.
Au fond, ai-je vraiment envie d’intervenir pour aider mon ami ? J’ai sans doute peur. Ou peut-être que mon inertie ne serait que l’expression de mon profond désir de repos et de tranquillité. Pourquoi sacrifier un moment tant attendu ? Ou peut-être que mon indifférence ne serait que la traduction de mon aveuglement démissionnaire, que le témoin de ma réceptivité à la manipulation, que le marqueur de mon esprit corrompu ou de mon sadisme latent. L’amitié est souvent une notion galvaudée. Souvent, l’amitié de façade, la fausse amitié, cède à la véritable trahison. C’est comme « ces amitiés d’enfance qu’on abandonne en même temps que la toge prétexte. » (Cicéron). Mais, le zeste de respect que j’ai encore pour mon vieil ami m’oblige à regarder vers son paysage. A minima.
(…)
Mon ami Amine a l’apparence d’un métèque. Il est de la même espèce que les lions de l’Atlas. Ceux qui n’avaient point hésité à rejoindre De Gaulle en même temps que les autres aventuriers et les boiteux. Mon ami est un commis voyageur. Il roule dans une R4, sa Renault 4, sa « quatrelle » comme il l’appelle. Une voiture dont la boîte de vitesses horizontale lui rappelle un tiroir-caisse. Elle est de couleur jaune. C’est la même voiture que celle du facteur noir que l’on a vue dans Les visiteurs ; le film…
Tiroir-caisse ? Non, mon ami n’est pas un voleur. Il n’a volé non plus ni scooter ni salade. Bien qu’il aime écouter certains tubes de la musique Rap, il n’est pas rappeur. Il n’a pas abusé des allocations familiales. Il n’a pas brûlé de voiture. Il n’a pas tiré sur des policiers ni posé de bombe. Son épouse ne porte pas la Burqa. Ni la Kippa. Amine voulait juste devenir épicier, commerçant. Mais un épicier pas comme les autres. C’était son rêve depuis son plus jeune âge. Très tôt, il semblait avoir déjà choisi son métier, par conviction.
Un jour, il a été séduit par la robe de Marianne. Par la qualité de son tissu. Par la beauté de sa trame. Ou plus exactement, il a été attiré par les trois lettres qu’elle affichait : « L. E. F. ». Trois lettres brodées et gravées comme un label. Celui de la citoyenneté pleine et entière. Une inscription d’ordre public absolu que mon ami avait tenté de déchiffrer à distance. A partir de sa position initiale, d’origine, reculée, située à quelques milliers de kilomètres.
Il a donc immigré. Bien que réputé plutôt bon nageur, il a traversé légalement la Méditerranée il y a déjà plusieurs années. Son ratio « vie au pays des Codes Bleu-Marianne / vie au Maroc » est supérieur à un. Il aime son pays d’accueil tout autant que son pays natal.
Et la reine Marianne avait accepté d’accueillir mon ami l’étranger. Elle (…).
(…) écouter Saint Exupéry qui cherche à lui rappeler qu’ « on ne voit bien qu’avec le cœur » et que « l’essentiel est invisible pour les yeux. »
(…)
Mais, moi, je m’appelle Dominique. (…). On dirait que le mur m’a aspiré. (…).
(…). »

Petit enfant dit « migrant », finalement, ta mort rapide t’aurait, peut-être, épargné une mort lente et insidieuse que la main invisible t’aurait infligée de façon sournoise.












jeudi 9 juillet 2015

Lancement du C.T.I.A.P.* au Centre Hospitalier de Cholet


Mise à jour du 25 août 2015 

Voici le lien vers mon deuxième blog intitulé « CTIAP Centre Hospitalier de Cholet » : (Cliquer ici)


Mise à jour du 11 juillet 2015

Ouest-France du 11 juillet 2015

 

Courrier de l’Ouest du 11 juillet 2015



*C.T.I.A.P. : Centre Territorial d’Information Indépendante et d’Avis Pharmaceutiques

Explications à venir.
 
Explications attendues : cf. Communiqué de Presse du 10 juillet 2015 (ci-dessous) :
 
 
 
 
 
 
 

jeudi 18 juin 2015

Médicament : "deux décès" évitables et réaction de l'Ordre national des pharmaciens


Pour celle ou celui qui aurait encore un doute…

D’année en année, l’Ordre national des pharmaciens vient confirmer la justesse de ma position et de mes alertes. Il suffit de parcourir un peu ce blog…

« …Cette semaine, j’ai pris connaissance de deux cas. Il en résulte deux vies trop brusquement arrêtées, deux drames familiaux… »

Tel est l'extrait d'un récent écrit de la présidente de l’Ordre national des pharmaciens dans un édito datant de mai 2015 (cf. article ci-dessous).

Mais, on dirait que cette présidente, et consœur, ne serait pas, encore, informée de tout…
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

mardi 16 juin 2015

Sauvons l'Institut Municipal des Langues (IML) de Cholet, en Maine-et-Loire. Une pétition de France.


Proposition d’une pétition. Les Choletais, les Français, les Etrangers, celles et ceux qui sont attachés à l’Institut Municipal des Langues (IML) de Cholet et/ou au principe même de ce type de structure, que je considère comme étant d’utilité publique et à forte valeur ajoutée, peuvent soutenir le présent argumentaire ; ou pas. Chacun est libre. A titre personnel, je ne peux détourner le regard. Au moins, j’essaie. Le soutien à l’IML pourrait se manifester par notamment le dépôt d’un commentaire, éventuellement anonyme, en bas de cet article. En espérant que les décideurs seront sensibles à ces quelques lignes ; à ces quelques mots.

 

A Cholet, impuissant, l’IML contemple l’approche de cette fin d’année scolaire 2014-2015.

L’IML est pour les langues ce que le Conservatoire représente pour la musique, ce qu’une Bibliothèque est pour les livres.

Notre IML n’ouvrira pas ses portes l’année scolaire prochaine. Nous dit-on.

Lentement, notre vieil IML, né il y a environ 20 ans si j’ai bien compris, semble s’éteindre sous nos yeux.

Une porte se ferme. Une aventure s’achève. Nos Professeur(e)s et leurs collègues se tournent vers de nouveaux horizons. Sans doute accompagnés de leurs souffrances et solitude.

Toutefois, un espoir subsiste.

L’IML n’est pas un caprice. Il n’est pas un désir. C’est un besoin. Son concept mérite d’être étendu. Il n’appelle pas à être supprimé.

C’est avec un grand regret que j’ai appris la fermeture, brutale, de l’IML.

Une conséquence de la baisse des dotations de l’Etat. Des histoires de sous. Nous explique-t-on.

Mais, si l’on croit la presse, et pour ne citer que le dernier exemple porté à notre connaissance, notre actuel premier ministre, Monsieur Manuel Valls, lui, se serait envolé un samedi soir, à bord d’un avion, pour aller voir un match de football à Berlin opposant l’équipe de Barcelone à celle de la Juventus. A nos frais, semblerait-il. Ce match a duré 90 minutes. Moi aussi, j’aime le football. Espagnol en particulier. Celui du Barça plus précisément. Je le pratique même (La preuve). Je me suis abstenu de critiquer cette virée d’un soir. Bien que, moi aussi, j’aurais aimé être invité en pareilles circonstances.

Mais, au moins, qu’on ne nous fasse pas disparaitre notre IML.

Deux poids et deux mesures.

Voilà une comparaison que je soumets à nos décideurs locaux. A eux de l’utiliser, de la relayer, de la compléter, pour défendre notre IML.

Notre maire et député ne pourrait rester insensible. Passif. Inactif. Lui aussi, aurait récemment célébré ses 20 ans d’élu.

Des histoires d’argent. Soit. Mais, pourquoi l’IML ? Sur quels critères a-t-on choisi de sacrifier l’IML plutôt qu’une autre structure, plutôt qu’une autre activité culturelle ? D’autres activités culturelles et sportives, elles, se voient pérennisées. Et heureusement d’ailleurs.

Mais, sur quels critères de sélection a-t-on ciblé l’IML ?

Lui aussi, notre IML Choletais « offre » à tout le monde des voyages, sur place et à travers plusieurs langues. L’instant de quelques 90 minutes, voire quelques heures, de cours soigneusement dispensés.

Des voyages notamment hebdomadaires et pas chers. Abordables. Accessibles à toutes, à tous. Souvent le soir. Après le travail, l’école, en fin de journée.

L’IML est un lieu où se côtoient enfant, adolescent, adulte, personne âgée. Des personnes actives et des retraités - encore plus actifs -. Français et Etrangers. Un bouillon de culture. Dont notre ville ne peut être que fière.

Dans la classe, autour de la table, un échantillon permet de représenter le profil de certains élèves.

Dans la classe, sont assis un couple de grands-parents bien français. Bien du coin. « De souche » comme diraient certains. A leur âge, ils se mettent, malgré tout, à apprendre la langue étrangère ; celle qui va leur permettre de communiquer avec leur belle fille et leurs futurs petits enfants à naître à l’autre bout du monde.

Une jeune hollandaise se joint au groupe ; elle est en France durant un an.

Un collégien vient rattraper son retard ; le professeur de l’IML lui offre une autre approche de la langue.

Des médecins viennent rafraichir, dépoussiérer, leur Anglais.

Dans une autre classe, d’autres étrangers, venant du Nord et du Sud, apprennent, perfectionnent, leur Français. Ils tentent de gommer leurs tenaces accents d’origine. C’est mieux que la « pilule », non ?

Gad Elmaleh l’explique dans ces deux brefs extraits de ses sketchs que je vous conseille vivement de regarder. D’abord avec un accent du Sud (Cliquer ici). Puis avec un accent du Nord (Cliquer ici).

De l’espagnol, de l’allemand, de l’italien ; voilà déjà les trois langues requises pour ladite virée ministérielle à Berlin.

De l’anglais, du portugais, du japonais, du chinois, du roumain, de l’arabe.

De la langue des signes.

Et sans doute d’autres langues encore.

L’IML propose un autre angle de vue des langues. L’oral y prend une forte dimension. Les professeurs déploient une autre méthode pédagogique. A laquelle s’ajoutent leur accessibilité, leur disponibilité et leur gentillesse.

Sauf erreur de ma part qu’il conviendrait alors de bien vouloir excuser, l’argument des moyens ne pourrait prospérer.

La crise ne daterait pas de 2015.

Espérons une éventuelle bonne nouvelle, bien qu’inattendue. Certains matchs ne se gagnent-ils pas dans les arrêts de jeu ?

« Lorsqu’on rêve tout seul, ce n’est qu’un rêve, alors que, lorsqu’on rêve à plusieurs, c’est déjà une réalité. L’utopie partagée, c’est le ressort de l’Histoire. » Elder Camara

Alors, à vos plumes.

Si tel est votre souhait.