Le pharmacien président du conseil central de la
section H de l’Ordre national des pharmaciens, Monsieur Patrick RAMBOURG, dépose
une plainte à mon encontre auprès de la chambre de discipline de l’Ordre
des pharmaciens.
En retour, je dépose également une plainte
reconventionnelle auprès de cette même chambre de discipline.
Vous êtes très nombreux à me demander des
précisions sur l’audience prévue jeudi prochain (19 octobre 2023 à 10h à Paris)
à l’Ordre national des pharmaciens. J’ai également bien reçu vos nombreux et
chaleureux témoignages de soutien. Et je vous en remercie. Je vous propose donc
ci-dessous quelques éléments, non exhaustifs, qui m’ont poussé à choir ce titre
du présent article :
« Audience historique. Jeudi 19 octobre 2023,
la Chambre de discipline de l’Ordre national des pharmaciens doit répondre notamment
aux deux questions : Quel est le rôle du pharmacien ? Quelle est la
mission de l’Ordre des pharmaciens ? »
D’autant plus historique et symbolique que mon
collègue médecin, Monsieur le Docteur Louis FOUCHÉ, est convoqué le même
jour à 14h devant l’Ordre des médecins à Marseille.
ʺLouis à l’OM ; Amine au PSG ?ʺ (PSG : Prévenir, Soigner, Guérir).
Dans ce qui suit, vous trouverez donc quelques
éléments de réponses à vos questions, en attendant l’audience prévue. C’est un
peu long, mais ce sont, me semble-t-il, des informations déterminantes pour
l’avenir du métier de pharmacien notamment à qui la loi a confié la protection
du public. Et pour remplir cette mission, la loi garantit à ce pharmacien,
tout comme au médecin, une indépendance professionnelle absolue.
Bonne lecture.
Bien à vous.
Pharmacien des hôpitaux – praticien hospitalier – au
centre hospitalier de Cholet depuis 2002 (plus de 20 ans), je suis révoqué (viré)
sans préavis le 4 février 2023 par la directrice générale par intérim du centre national de gestion (CNG), Madame
Christel PIERRAT. Le CNG est sous l’autorité du ministre de la santé. Cette
révocation est prononcée suite à la ʺprocédure disciplinaireʺ engagée à mon
encontre par la directrice générale du CNG (Madame Eve PARIER) moins de
deux mois après mon audition publique diffusée en direct du Sénat et après la
publication du rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix
scientifiques et technologiques (OPECST). L’OPECST qui est un organe bicaméral
(composé de députés et de sénateurs), créé par la loi, est venu confirmer le
bien-fondé de mes alertes et analyses proposées concernant les vaccins
contre la Covid-19 ; notamment lors de l’enquête parlementaire
diligentée à la demande de la Commission des affaires sociales du Sénat, suite
à une pétition citoyenne. L’OPECST confirme plusieurs faits et
notamment : l’essai clinique du vaccin contre la Covid-19, à l’origine de l’octroi
de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) « conditionnelle »,
n’a pas apporté la preuve d’une efficacité sur la transmission virale ou sur
les formes graves ; le manque de « transparence », de « vérité » et de « probité » dans « la
communication institutionnelle » des « autorités sanitaires et politiques » dont le ministre de la santé (Monsieur Olivier VÉRAN) ;
les personnes touchées par des effets indésirables sont abandonnées ; etc.
Cette révocation n’est pas définitive ;
un recours est toujours en cours auprès du tribunal administratif de Nantes.
Dans cet hôpital public de Cholet, je suis responsable
de la pharmacovigilance depuis 2002, de la coordination de neuf
vigilances sanitaires depuis 2007, du CTIAP (centre territorial d’information
indépendante et d’avis pharmaceutiques) depuis 2010 dont le site internet (blog)
est opérationnel depuis 2015.
Jeudi 19 octobre 2023 à 10 heures, je suis convoqué
devant la chambre de discipline du conseil central de la section H (première
instance) de l’Ordre national des pharmaciens à Paris.
Cette audience disciplinaire fait suite à la
plainte déposée à mon encontre le 13 février 2023 par le pharmacien
hospitalier président de ce conseil central de la section H, Monsieur le
Docteur Patrick RAMBOURG.
Cette plainte ordinale est déposée juste après
ladite révocation par le CNG, et juste après la lettre, une
quasi-injonction, que ladite directrice par intérim du CNG a adressée à la
présidente de l’Ordre national des pharmaciens, Madame le Docteur Carine
WOLF-THAL ; lettre adressée par ailleurs en copie au ministre de la santé
(Monsieur François BRAUN) et à la ministre déléguée chargée de l’organisation
territoriale et des professons de santé (Madame le Docteur Agnès FIRMIN LE
BODO, une pharmacienne d’officine).
Le Docteur Patrick RAMBOURG, auteur de la plainte,
ainsi que les autres pharmaciens hospitaliers qui siègeront dans cette chambre
de discipline, relèvent du pouvoir disciplinaire de ladite directrice
générale du CNG (du ministère de la santé).
Dans sa plainte,
de deux pages, le Docteur Patrick RAMBOURG me reproche d’une part d’avoir
demandé de l’aide à l’Ordre des pharmaciens suite à ma révocation dans un
tweet en date du 10 février 2023 : « Vous êtes les 2 autorités (avec le Procureur de la
République d’Angers) qui peuvent faire cesser rapidement cette décision
inqualifiable : ma révocation. »
Il me reproche d’autre part d’avoir affirmé
publiquement que « L’Ordre
nous enjoint de nous opposer aux décisions qui vont à l’encontre de l’intérêt des
personnes et des patients ». Mes
propos ont été publiés par un journaliste (Monsieur Gabriel BOUSSONNIÈRE) du
Courrier de l’Ouest dans un article en date du 6 février 2023.
N.B. :
Cet article du Courrier
de l’Ouest est versé comme pièce à charge par le Docteur
Patrick RAMBOURG. Pourtant, je n’avais pas donné suite à la sollicitation
écrite de ce journaliste. Mais, les articles à charge du Courrier de l’Ouest et d’Ouest-France
notamment ont déjà alimenté la ʺprocédure
disciplinaireʺ à l’origine de ma révocation.
Dans sa plainte, le Docteur Patrick RAMBOURG conteste
donc mon affirmation selon laquelle « L’Ordre nous enjoint de nous opposer aux décisions qui vont
à l’encontre de l’intérêt des personnes et des patients ». Il soutient :
« (…) le Docteur Amine UMLIL a
interpellé la Présidente de l’Ordre des Pharmaciens [Madame le Docteur Carine
WOLF-THAL] dans un tweet en date du 10 février 2023 (cf. Annexe n°3), ainsi que
l’institution ordinale dans les termes suivants : « j’attends avec impatience.
L’Ordre nous enjoint de nous opposer aux décisions qui vont à l’encontre de l’intérêt
des personnes et des patients. » (cf. Annexe n°2).
Ces propos portent atteinte à l’honneur et la
probité de l’ensemble de la profession et sont en contradiction avec les
positions défendues par l’institution et rappelées par sa Présidente, notamment
dans un communiqué de presse, publié le 27 septembre 2021 (…). »
N.B. :
En effet, je découvre ce communiqué de presse de l’Ordre des pharmaciens en
date du 27 septembre 2021 en recevant cette plainte. Dans ce communiqué, l’Ordre
des pharmaciens soutient l’obligation vaccinale contre la Covid-19 et interdit
aux pharmaciens d’informer et d’alerter le public : « L’Ordre soutient le respect de l’obligation
vaccinale [contre la Covid-19] qui s’applique aux soignants depuis le 15
septembre 2021. ʺL’Ordre déposera plainte devant les chambres de discipline
en cas de manquement à cette obligation. L’exemplarité de notre profession
ne doit pas être entachée par le comportement de quelques-uns de nos confrères [et
consœurs ?]. Il y va de la santé publique et de la responsabilité de
chaque professionnel de santé.ʺ déclare Carine Wolf-Thal, présidente du
Conseil national de l’Ordre des pharmaciens. L’Ordre se réserve également la
possibilité d’engager des poursuites en cas de prise de position
publique ou de comportement particulièrement inapproprié allant à
l’encontre du bénéfice de la vaccination. »
Puis par lettre recommandée avec demande d’avis de
réception (LRAR) en date du 11 mai 2023, le Docteur Patrick RAMBOURG me notifie
ma radiation du Tableau de l’Ordre des pharmaciens. Cette LRAR livre les
noms des personnes présentes (membres du bureau dudit conseil central de la
section H) qui ont pris cette décision : j’ai compté 14 personnes.
Mais, une nouvelle LRAR en date du 15 mai 2023 m’est
adressée par le Docteur Patrick RAMBOURG ; elle indique les noms des personnes
présentes ayant pris cette décision de me radier du Tableau de l’Ordre :
seulement 4 personnes (et non plus 14) finalement.
Par un mémoire en défense en date du 30 mai
2023, je réponds aux accusations formulées à mon encontre par le Docteur
Patrick RAMBOURG.
Et dépose également une plainte reconventionnelle auprès de cette même
chambre de discipline.
Le 13 septembre 2023, Monsieur le Docteur Jean-Yves
POURIA, rapporteur désigné par le magistrat de cette chambre de
discipline, établit un rapport de moins de deux pages. Dans ce rapport,
censé présenter les arguments de chaque partie au litige, il se contente d’indiquer
que j’ai adressé un mémoire en défense sans préciser aucun des moyens de
faits et de droit que j’ai soulevés.
Pourtant, c’est ce rapport qui sera lu en séance
publique lors de l’audience disciplinaire.
Mon mémoire en défense reprend notamment les propres
écritures, définitions, commentaires du Code de déontologie (article par
article), jurisprudence de l’Ordre des pharmaciens lui-même.
Dans son rapport, le rapporteur ne retient
pas les accusations susmentionnées du Docteur Patrick RAMBOURG. Il
dévie la plainte vers de nouveaux faits dont certains proviennent de
l’arrêté de ma révocation par le CNG. C’est la même technique qui a été
utilisée par le CNG.
Ce CNG m’a révoqué pour mon prétendu manquement aux
devoirs de « réserve », de « neutralité » et d’« obéissance
hiérarchique ». Mais, les Docteurs Patrick
RAMBOURG et Jean-Yves POURIA évitent tout débat sur ce point.
Le rapporteur soumet aux membres de la chambre de
discipline les 3 paragraphes suivants :
1. « Il ressort des éléments de la plainte,
des pièces du dossier et des diverses auditions que le Dr UMLIL a utilisé les
moyens du service public (le blog du Centre Territorial d’Information et d’Avis
Pharmaceutiques (CTIAP) du Centre Hospitalier de Cholet) à des fins personnelles
et cela est contraire à la probité de la profession. Le Dr UMLIL a également
employé des propos diffamatoires à l’encontre des personnes qui représentent
les autorités de santé. »
La chambre de discipline devra relever et s’interroger
sur notamment les faits suivants :
- Pourquoi dans sa LRAR en date du 6 août 2021, le
directeur du centre hospitalier de Cholet (Monsieur Pierre VOLLOT) a affirmé que ce blog du CTIAP est mon blog « personnel » qui n’a aucun lien avec l’hôpital de Cholet ? C’est la seule LRAR du directeur qui est visée par
l’arrêté de ma révocation par le CNG ? Ce directeur me dénonce au CNG en
ces termes :
« (…) votre blog
personnel (…) Ces articles et la présentation du blog laissent penser aux
lecteurs qu’il, s’agirait d’un site internet officiel du Centre hospitalier de
Cholet, ce qui n’est pas le cas. »
- Porter à la connaissance du public des informations
extraites des documents officiels
établis et publiés par les autorités sanitaires et politiques elles-mêmes
pourrait-il être qualifié de but poursuivant des « fins personnelles » ? Il en
est de même des réponses contradictoires et circonstanciées publiées suite
aux attaques violentes ciblant l’hôpital de Cholet, son service d’information
indépendante (CTIAP) et son pharmacien responsable (moi-même) ?
- De même, de quels « propos diffamatoires », de quelles « personnes qui représentent les autorités de santé » s’agit-il ? L’Ordre des pharmaciens est-il
compétent pour juger la diffamation ?
2. « Malgré les demandes réitérées de la
direction du Centre Hospitalier de Cholet au Dr UMLIL de faire cesser l’activité
du blog CTIAP, celui-ci est toujours actif ».
Alors que ma révocation n’est pas définitive.
Alors que ma LRAR en date du 19 avril 2023, et elle n’est pas la seule,
répond à ce grief.
J’ai demandé à la chambre de discipline d’aller sur
ce blog du CTIAP et de relever cette nouvelle et fausse accusation formulée
par le NOUVEAU directeur du centre hospitalier de Cholet (Monsieur
Christophe ROBERT) arrivé en août 2023.
Lors de son audition du « 13 septembre
2023 » par le rapporteur, Monsieur Christophe ROBERT) m’accuse
de continuer « aujourd’hui », c’est-à-dire le jour de son audition du 13 septembre 2023, de
poursuivre mes « invectives contre
le directeur et ses collègues de l’établissement » en utilisant le blog du CTIAP. Ce qui est totalement inexact.
Ce nouveau directeur de l’hôpital de Cholet (Monsieur Christophe ROBERT)
invente une nouvelle accusation injustifiée en fournissant une vidéo à l’appui
de cette accusation : « (…) le Docteur
UMLIL n’a pas manqué de faire huer le délibéré du tribunal correctionnel par
ses nombreux partisans (…) » ; et joint
le lien suivant vers une vidéo Youtube : (cliquer ici)
J’ai demandé le visionnage de cette vidéo lors de l’audience prévue. J’aimerais savoir à quel moment, avec quels propos, j’ai invité telle
ou telle personne à « huer le
délibéré » dudit tribunal ?
Si ce blog est supprimé, comment pourrais-je assurer ma défense
étant donné que les accusations à mon encontre concernent notamment le contenu
de ce blog ?
Comment pourrais-je assurer cette défense devant l’Ordre des pharmaciens, le tribunal administratif, la Cour de
cassation ; et éventuellement devant la Cour administrative d’appel, le
Conseil d’État, la Cour européenne des droits de l’Homme ?
D’ailleurs, le juge pénal, évoqué par le
nouveau directeur de l’hôpital (Monsieur Christophe ROBERT) lors de son audition
par le rapporteur, a refusé l’exécution provisoire de la demande de suppression
du seul paragraphe litigieux (et non de tout le blog) sur
les centaines d’articles publiés. Ce paragraphe litigieux est publié par un
Professeur agrégé de droit public dans la revue des droits et libertés fondamentaux
(RDLF) ; paragraphe que j’ai cité entre guillemets en donnant toutes
les références de l’auteur. Je suis traduit devant un juge pénal pour avoir cité
ce professeur qui a rappelé l’origine du Code de Nuremberg et de la
protection du consentement dans le domaine de la santé : c’est-à-dire
le procès de Nuremberg qui a condamné des médecins et des fonctionnaires
nazis.
Devant ce juge pénal, Messieurs Pierre VOLLOT et Éric MOREAU, respectivement
directeur et directeur adjoint à l’hôpital de Cholet, ont abandonné l’intégralité
de leurs griefs et demandes figurant dans les LRAR que Monsieur Pierre
VOLLOT m’avait adressées. Finalement, ils n’ont demandé la suppression que de
ce seul paragraphe extrait de la RDLF.
Le juge pénal m’a condamné avec sursis pour « injure
publique » pour avoir rappelé ce procès de Nuremberg à l’origine
du Code de Nuremberg qui, actuellement, irrigue tout notre corpus juridique
composé de textes nationaux, européen et internationaux. Cette décision n’est
pas définitive. Et juste après, ce juge pénal me félicite, publiquement, pour
mon travail et m’encourage à poursuivre les publications sur le blog du CTIAP :
« Cette décision est une décision d’apaisement.
Le tribunal a pris en considération les obligations qui
pèsent sur vous en tant que pharmacien.
Le tribunal a compris que votre attitude vise à sauvegarder
la dignité de la personne humaine.
Cette décision ne vise pas à vous museler.
Nous avons besoin des gens comme vous.
Nous avons besoin de voix dissidentes. »
Dans son jugement, ce tribunal judiciaire écrit :
« Il appartient à UMLIL Amine de critiquer les lois,
décrets ou règlements l’établissant [établissant l’obligation vaccinale contre
la Covid-19] afin de participer au débat comme sa conscience professionnelle le
lui impose. »
Devant ce juge pénal, Messieurs Pierre VOLLOT et Éric MOREAU, respectivement
directeur et directeur adjoint à l’hôpital de Cholet, eux-mêmes, finissent par
admettre : « Il est
possible de critiquer la politique du gouvernement. »
La Cour de cassation a d’ailleurs cassé l’arrêt de la Cour d’appel qui
avait condamné un afficheur varois. Ce dernier avait « publié deux affiches montrant le président de la
République représenté sous les traits de Hitler ou aux côtés de Pétain » avec le message :
« OBÉIS.
FAIS-TOI
VACCINER »
Il y a lieu de rappeler que ce blog a été supprimé suite
aux démarches de la direction de l’hôpital de Cholet et du CNG. Pour quelle
raison alors ce blog a été rétabli 25 jours plus tard ?
La direction avait décidé de supprimer le service du CTIAP lui-même.
Finalement, elle a reculé. Pourquoi ? Un indice parmi d’autres jaillit de
la LRAR qu’un avocat avait adressée au directeur, Monsieur Pierre VOLLOT (cliquer ici).
D’ailleurs, ce nouveau directeur de l’hôpital
affirme au rapporteur : « Le CTIAP a pour objet une vigilance sanitaire, qui
s’inscrit dans le cadre d’une démarche de sécurité sanitaire qui concerne
uniquement l’usage des médicaments ». Il vient
ainsi confirmer la légitimité du CTIAP à publier des données et des
analyses portant sur les vaccins contre la Covid-19 qui sont des médicaments.
Par ailleurs, l’échange d’e-mails de juin 2020 avec la présidente de
l’Ordre national des pharmaciens, Madame le Docteur Carine WOLF-THAL,
atteste que le CTIAP ne s’intéresse pas uniquement au domaine du médicament.
Il suffit de parcourir également l’intégralité des articles publiés depuis
2015. Madame la présidente de l’Ordre national m’écrit le 17 juin 2020 :
« Monsieur, cher confrère,
J’adresse votre e-mail à Monsieur Rambourg, actuel président
de la section H, en charge du suivi des travaux en lien avec le Segur.
Bien cordialement,
Carine WOLF-THAL
Présidente »
Le Docteur Patrick RAMBOURG ne peut donc ignorer ces faits.
Ce même 17 juin 2020, le président du conseil de surveillance de l’hôpital
de Cholet, maire de Cholet, président de l’agglomération du choletais, député
honoraire (Monsieur Gilles BOURDOULEIX), m’adressait une lettre de satisfaction.
Et, il n’est pas le seul comme le montrent les pièces du dossier.
Ce nouveau directeur du centre hospitalier de Cholet, Monsieur
Christophe ROBERT arrivé en août 2023, soutient : « Monsieur le Docteur UMLIL a été chargé (…) d’assurer
la gestion de son outil de communication : le blog du CTIAP ».
Alors que l’arrêté de ma révocation pris par la directrice générale par intérim du CNG affirme : « le Dr UMLIL avait méconnu ces obligations en s’exprimant
publiquement, de façon régulière, sur le blog « CTIAP – centre hospitalier
de Cholet ».
Ce nouveau directeur de l’hôpital déclare au rapporteur que j’ai été
nommé à titre permanent (titulaire) au 1er juillet 2005. Or,
la directrice générale du CNG écrit, le 3 janvier 2023, au tribunal
administratif de Nantes que je suis nommé à titre probatoire (période d’essai)
depuis 2004.
Ce nouveau directeur me reproche le caractère public des
audiences et des débats portant sur un sujet d’intérêt général tenus au
tribunal judiciaire et au tribunal administratif :
« ses nombreux partisans réunis sur les marches du
palais de justice d’Angers » ;
« s’est aussi fait accompagné à l’audience (…) par
un nombre important de ses partisans » ;
« s’est présenté avec son comité de soutien devant
le conseil de discipline » du CNG.
Ce directeur semble ignorer que la justice se rend, non pas dans des
caves secrètes ou dans de sombres souterrains, mais sous le regard des
citoyens depuis la Constitution du 5 fructidor an III (22 août
1795).
Ce qu’il appelle « ses partisans » ne sont que les
usagers du CTIAP qui a été sacrifié par la direction de l’hôpital.
3. « De plus, le Dr UMLIL a utilisé sa
position de pharmacien – praticien hospitalier exerçant au sein du Centre
Hospitalier de Cholet afin d’émettre des opinions allant à l’encontre de la
santé publique concernant notamment la vaccination. »
Alors que je n’ai fait que rendre visible ce qui est établi et
publié par les autorités ad hoc.
De quelle vaccination s’agit-il ? Que signifie l’emploi du mot « notamment » ?
Le ministre de la santé, Monsieur Olivier VÉRAN, lui-même, a remis en cause l’efficacité de ces vaccins contre la
Covid-19 dans son mémoire versé auprès du Conseil d’État (nouvelle pièce
n°35).
Monsieur Olivier VÉRAN l’a fait également lors d’une conférence de
presse (cf. vidéo suivante à partir de 34 min. 45s) : (cliquer ici)
La revue indépendante Prescrire, composée de médecins et de pharmaciens, remet même en cause la politique de santé publique basée sur l’extension
de l’obligation vaccinale de 3 à 11 vaccins chez les enfants alors que
ces vaccins sont mieux évalués que ceux contre la Covid-19 :
« Obligés ?
(…)
Aux craintes d’effets indésirables de certains vaccins,
et aux demandes de recherches plus actives sur leurs effets à long terme, les
autorités de santé françaises ont choisi de répondre par autoritarisme, en considérant
les parents opposés à des vaccinations comme ʺirresponsablesʺ (…) Pour ces
parents, ce sont les autorités de santé
qui sont ʺirresponsablesʺ : elles refusent de prendre en compte des
signaux de pharmacovigilance, exposant les enfants à des effets graves,
notamment neurologiques.
Les autorités de santé françaises ont choisi en 2017 de
passer en force, avec une attitude paternaliste, y compris face à ceux qui
demandent plus de connaissances, notamment sur les adjuvants. Cette réponse
déresponsabilise parents et soignants, et entretient la suspicion. (…)
Notre société n’a pas à être au garde-à-vous. Recommander
les vaccinations dont la balance bénéfices-risques est favorable a l’avantage
de faire porter des obligations sur les autorités de santé : obligations
de fournir des arguments clairs sans nier les doutes, obligation de faire évoluer
les recommandations au vu de l’évolution des connaissances, obligation d’exemplarité
dans les relations avec les firmes productrices de vaccins et dans les choix de
santé publique. »
Ces vaccins contre la Covid-19 ont été autorisés par une AMM
conditionnelle. Celle-ci est ainsi évaluée par la revue Prescrire :
« AMM ʺconditionnellesʺ : avec très peu de
données » ;
« Des gagnants et des perdants. Le service rendu aux
firmes par les autorisations de mise sur le marché (AMM) conditionnelle est
certain, celui rendu aux patients beaucoup moins. »
Et que dire d’une AMM conditionnelle octroyée avec seulement « 1,5 mois » de recul sur les essais cliniques selon la
Haute autorité de santé (HAS) à des vaccins contre la Covid-19 dont la
composition même (substance active, excipients), dont le procédé de fabrication,
dont la reproductibilité des lots n’avaient pas été totalement caractérisés
selon cette même AMM ?
La première formule du vaccin contre la Covid-19
des laboratoires BioNTech/Pfizer a d’ailleurs été modifiée quelques temps après avoir été
administrée à de très nombreuses personnes humaines.
Le 13 juin 2023, le Conseil d’État a annulé l’instruction du ministre
de la santé, Monsieur Olivier VÉRAN, du 28 octobre 2021 relative au contrôle de
l’obligation vaccinale des professionnelles de santé libéraux (nouvelle production
n°39). Le Conseil d’État juge que « le
ministre chargé de la santé a ajouté aux dispositions de l’article 14 de la loi
du 5 août 2021 » une « règle nouvelle ». Il juge que le ministre a « ainsi
fixé une règle nouvelle entachée d’incompétence ». Il donne raison au pharmacien d’officine ; mais
avec plusieurs mois de retard et après de nombreux préjudices subis.
L’accusation semble ignorer le constat de l’OPECST : l’essai
clinique n’a pas apporté la preuve de l’efficacité du vaccin sur la
transmission virale ou sur les formes graves. Il relève que les autorités
sanitaires considèrent que les études observationnelles (en vie réelle) sont de
faible niveau de preuve.
L’accusation semble ignorer aussi ce que l’AMM du vaccin contre la
Covid-19 elle-même vient de reconnaître.
Aujourd’hui, cette AMM admet l’existence d’un risque d’effets
indésirables cardiaques MORTELS notamment chez les hommes jeunes.
Ce vaccin PEUT DONC TUER DES PERSONNES NOTAMMENT JEUNES ET EN BONNE
SANTÉ. Cette AMM admet :
« Il existe un risque accru de myocardite et
de péricardite après vaccination par Comirnaty [vaccin BioNTech/Pfizer] (…)
Elles ont été observées (…) plus souvent chez les hommes plus jeunes (…)
Certains cas ont nécessité un soin médical intensif et des cas d’issue
fatale ont été observés. »
L’AMM établit donc un lien direct et certain entre ce
vaccin contre la Covid-19 et le décès notamment.
Ces risques cardiaques ne sont pas les seuls effets indésirables listés
dans l’AMM.
Le 7 octobre 2023, face au Professeur Jean-François DELFRAISSY, une
jeune femme de 26 ans témoigne sur le plateau de C l’hebdo (un média
traditionnel dominant) :
« J’ai dû tout arrêter du jour au lendemain.
J’ai plus étais à l’école.
J’ai plus étais au travail en alternance en master.
Tout ce qui me passionnait, j’ai dû arrêter.
J’ai arrêté les voyages.
J’ai arrêté de conduire.
Je ne peux pas marcher longtemps.
J’ai des vertiges.
J’arrive pas à monter les marches.
J’ai peur de dormir.
J’ai peur que mon cœur s’arrête lorsque je dors.
Je serais plus jamais une personne normale.
(…)
On m’a pris des années de ma vie.
On m’a pris ma santé.
On m’a pris mes études, mon travail.
On m’a tout pris.
(…)
On n’y va en toute confiance.
On se dit que tout le monde va le faire.
C’est l’État. C’est la France.
(…)
Et du jour au lendemain, on me dit que l’on m’a empoisonnée.
Pour moi c’est terminé, je n’ai plus confiance.
Je le sens comme une trahison.
Lien vers ce témoignage : (cliquer ici)
Ces risques notamment cardiaques mortels étaient connus avant le
communiqué de presse de l’Ordre national des pharmaciens (pièce adverse)
que le Docteur Patrick RAMBOURG m’oppose dans sa plainte.
Ce communiqué soutient l’obligation vaccinale contre la Covid-19
et interdit aux pharmaciens d’informer le public.
L’Ordre des pharmaciens, censé protéger le public et l’indépendance du
pharmacien, a donc soutenu cette politique autoritaire qui expose des personnes
humaines à un risque d’effets indésirables potentiellement mortels, et interdit
même aux pharmaciens d’alerter la population.
Les membres de la chambre de discipline sont invités à relire l’alerte du
Professeur et membre du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, Monsieur
Eric FOUASSIER, qui a été publiée en octobre 2009 dans le Bulletin de l’Ordre
n°404 (pages 351-356). Cette alerte est intitulée (nouvelle production
n°59) :
« La responsabilité pénale du pharmacien »
En réalité, ce sont mes auditions au Sénat qui sont à l’origine de ma
révocation. Et ce fait est clairement souligné dans les écritures du CNG
lui-même. CNG qui atteste par ailleurs, par écrit et
même devant le tribunal administratif, que mes compétences sont unanimement
reconnues et qu’elles ne sont pas remises en cause.
Pourtant, je n’ai fait que répondre à la demande des parlementaires comme
le montrent notamment leurs questions écrites et leurs deux invitations
à venir contredire publiquement le discours des autorités sanitaires et politiques.
L’une de ces questions est :
« Avez-vous un avis, en tant que pharmacologue, sur
la façon dont les recommandations vaccinales ont été émises, au cours de cette
campagne vaccinale et leur adéquation avec l’état des connaissances concernant
l’épidémie et les vaccins ? »
Ce qui porte atteinte à l’image de l’hôpital public de Cholet se trouve
plutôt dans le constat effectué en 2021, avant ma révocation, par
les Magistrats de la Chambre régionale des comptes qui ont relevé les
pratiques illégales de la direction de l’hôpital de Cholet.
Et aussi de ce que la presse a révélé à propos du traitement
qui a été réservé à la présidente de la Commission médicale d’établissement
(CME) et à d’autres praticiens.
Cette présidente de la CME a porté plainte pour « faux, usage de faux et séquestration » selon la presse (Courrier de l’Ouest) qui titre son article ainsi (en première page) :
« L’hôpital a-t-il voulu faire taire sa médecin ? »
En pleine crise de la Covid-19 ; alors que ce médecin (Madame le
Docteur Mirela GOYET) était chef de pôle, chef de service de réanimation, etc.
La presse révèle aussi que des praticiens hospitaliers à l’hôpital de
Cholet règlent leurs comptes « à
coups d’excréments »…
Et c’est moi qui suis viré…
Lors d’un précédent contentieux avec ce conseil central de la section H
de l’Ordre des pharmaciens, le président de
cette section H n’avait transmis que la première page de mon mémoire en
défense au magistrat président de la chambre de discipline (cf. courrier de
Monsieur le Docteur Robert MALHURET en date du 3 février 2009).
Par ailleurs, le 16 février 2010, le rapporteur du conseil national relève,
suite à mon appel interjeté, que seulement « 152 » pièces (pièces adverses comprises) ont été transmises par
la première instance (section H) alors que mes écritures en défense étaient
accompagnées de « 394 + 22 » pièces. Ce rapporteur avait invité les membres à relire l’intégralité de
mes écrits.
Lorsque des écritures et pièces en défense semblent gênantes pour les
membres de la section H de l’Ordre des pharmaciens, ces écritures et pièces
disparaissent du dossier disciplinaire.
Le blâme avec inscription au dossier qui m’a été infligé en première
instance par cette section H ainsi que ma traduction en chambre de discipline
ont été annulées par la chambre de discipline du conseil national.
Parmi ces pièces rendues invisibles lors de ce précédent contentieux figure
notamment un rapport établi par l’inspection régionale de la pharmacie
des Pays-de- la Loire ; rapport venant confirmer la longue liste
des dysfonctionnements du circuit du médicament notamment que j’avais transmise
dans mon alerte de 2007 au Procureur Général.
Cette section H a tout fait pour protéger notamment un pharmacien chef
de service de la pharmacie à usage intérieur (PUI) du centre
hospitalier de Cholet ; ce pharmacien a été également épinglé par des rapports
de la Chambre régionale des comptes, de la Haute autorité de santé,
du Service régional de la police judiciaire, etc.
Ce pharmacien protégé par la section H était membre du même
syndicat national des pharmaciens auquel appartiennent plusieurs membres
de cette section H et du conseil de discipline du centre national de gestion
(CNG) qui m’a révoqué.
Le 10 avril 2013, la présidente de l’Ordre national des
pharmaciens, Madame le Docteur Isabelle ADENOT me confirme que cette section H n’a
pas respecté le « contradictoire » et a manqué « d’impartialité » (production n°26).
J’ai demandé au Magistrat Président de cette chambre de discipline de
faire verser dans la présente affaire le courrier que j’avais adressé à
Madame le Docteur Isabelle ADENOT sous le titre :
« Mes devoirs, ma ruine » ;
En réponse au document de l’Ordre intitulé : « Vos devoirs, un atout ».
Mon courrier a provoqué cette réponse du 10 avril 2013 de la Présidente
(Docteur Isabelle ADENOT). Mon courrier à cette Présidente montre notamment les
graves dysfonctionnements, susceptibles d’engager la vie des patients, qui ont
été écartés du débat par l’Ordre des pharmaciens.
D’ailleurs, cette même année 2013, un article du journal Le Figaro en date du 14 mai
2013 est intitulé :
« L’Ordre des pharmaciens, accusé de laxisme et de
fraude sociale par la Cour des comptes ».
Cet article accuse également les agences régionales de santé (ARS)
représentées au sein du conseil de discipline du CNG.
Cet article révèle que « les magistrats
réclament « un pilotage rigoureux des contrôles » par l’État, « au
regard des risques de santé publique comme de coût pour l’Assurance-maladie ».
Mon mémoire en défense en date du 30 mai 2023 vient confirmer ce
danger public inhérent au fonctionnement de l’Ordre des pharmaciens. Ce
fonctionnement semble de nature syndicale, et non ordinale.
Il y a lieu de rappeler les propos de Monsieur François-Xavier
BELLAMY, député européen, en date du 9 mars 2023 concernant ladite politique
de santé publique (vaccinale contre la Covid-19) que j’aurais dû suivre selon
mes détracteurs (cliquer ici) :
« Le Premier ministre mentait effrontément lorsqu’il
est venu sur les plateaux nous dire qu’on ne pouvait plus contaminer personne
si on était vacciné, et que c’était le principe même du passe sanitaire »
Au Magistrat Président de cette chambre de
discipline prévue le 19 octobre 2023, j’ai demandé notamment ce qui suit :
En votre qualité d’autorité constituée, il me semble qu’il vous
appartient d’alerter le ministère public de ces faits inédits d’une exceptionnelle
gravité, au titre de l’article 40 du Code de procédure pénale.
D’autant plus que l’actuel ministre de la santé et de la prévention,
Monsieur Aurélien ROUSSEAU, vient de déclarer publiquement que le vaccin contre
la Covid-19 n’a aucun effet indésirable. Le Professeur Christian
PERRONNE notamment, qui n’a pas été sanctionné par la chambre de
discipline de l’Ordre des médecins en première instance suite à ses
critiques publiques sur ces vaccins contre la Covid-19, a saisi la Cour de
Justice de la République.
Et d’autant plus que le ministre de la santé, Monsieur François BRAUN,
avait déclaré sur SudRadio que des médicaments vont pouvoir être distribués à
la population AVANT l’AMM par les industriels du médicament.
J’ai fait la même demande à la nouvelle directrice générale du CNG,
Madame Marie-Noëlle GERAIN BREUZARD.
La demande de mon avocat sollicitant le report de l’audience eu
égard aux nouvelles pièces reçues récemment a été refusée par vos soins.
Je vous transmets donc, en urgence, ces éléments non exhaustifs susmentionnés
eu égard au peu de temps disponible (en 4 exemplaires) ; que mon
avocat n’a pu relire avant cet envoi.
Je vous renvoie également à l’intégralité de mes écritures et
pièces ; dont ma question prioritaire de constitutionnalité
(QPC) qui devra être étudiée avant toute défense au fond.
D’autant plus que le 11 octobre 2023, sur son compte X (anciennement
Twitter), la Sénatrice Madame Laurence MULLER-BRONN écrit, en associant le
ministre de la santé Monsieur Aurélien ROUSSEAU et en diffusant une vidéo du Sénat qui montre les échanges
de la Sénatrice avec le Président de l’Office national d’indemnisation des
accidents médicaux (ONIAM) :
« Sénat ? Quels sont les effets secondaires [indésirables]
du vaccin Covid indemnisés par l’Oniam à ce jour ?
Son Pdt m’a communiqué les chiffres suivants : 48%
de péricardites et myocardites, 11% de troubles neurologiques, 9% d’AVC [accidents
vasculaires cérébraux], 8% de troubles articulaires et dermato. CQFD @aur_rousseau »
La chambre de discipline devra donc répondre notamment aux deux questions
indiquées :
Quel est le rôle du pharmacien ?
Quelle est la mission de l’Ordre des pharmaciens ?
Elle devra aussi répondre à toutes les
personnes qui s’estiment victimes de ce que j’ai qualifié, y compris
lors de mon audition par l’OPECST, de « pari biologique » auquel certains ont participé sans le savoir. D’où
le titre de mon rapport-livre remis à l’OPECST et intitulé « Vaccins contre la Covid-19 : L’impossible
consentement ».
Ils ont ʺpariéʺ ; certains ont perdu.
Ils ont ʺpariéʺ sans le savoir parce
que les médias traditionnels dominants ont censuré et même traqué
les professionnels de santé qui ont alerté.
Dès le 7 mars 2021 et avant l’obligation vaccinale
contre la Covid-19, dans un autre communiqué de presse, les sept Ordres
professionnels, dont l’Ordre des pharmaciens, ont appelé « d’une seule voix l’ensemble des soignants
à se faire vacciner. A la fois parce que cela relève de leur devoir
déontologique, protéger leurs patients en toutes circonstances, et parce qu’il
est impératif qu’ils puissent eux-mêmes se protéger contre le virus, ainsi que
leurs proches, et freiner la propagation de l’épidémie » avec le vaccin des laboratoires AstraZeneca. Ils soutiennent : « le vaccin Astra Zeneca (…) est sûr et
son efficacité est amplement démontrée ». Dans une lettre ouverte, j’avais alerté ces 7
Ordres professionnels dès le 8 mars 2021 :
« Vous ne semblez exprimer aucune
nuance, aucun doute, aucune réserve, aucune prudence. »
Un jeune étudiant en médecine, en bonne santé, se
vaccine. Il décède quelques jours plus tard.
Le 9 juin 2022, l4OPECST observe que dès la mise en
œuvre de la transparence, « la
réputation du vaccin a été définitivement entachée, ce qui a conduit à ce qu’il
soit sous-utilisé ».
À ce jour, le Docteur Patrick RAMBOURG, auteur de
la plainte, n’a pas répondu à mon mémoire en défense, et notamment aux nombreuses
questions soumises concernant le rapport bénéfice/risque des vaccins contre la
Covid-19 ; alors même qu’il s’agit d’un litige (débat) au cœur de la
sphère pharmaceutique.
Le CNG a-t-il révoqué la pharmacienne hospitalière
du CHU (centre hospitalier universitaire) de Bordeaux dont parle la presse ? Et le Docteur Patrick
RAMBOURG a-t-il déposé plainte contre cette pharmacienne auprès de cette chambre
de discipline ? Car, un article du journal Sud-Ouest en date du 3
octobre 2022 est intitulé :
« CHU de Bordeaux : une ex-cheffe
de pôle condamnée pour prise illégale d’intérêts »
Cet article indique :
« Épinglée pour des liens non déclarés
avec l’industrie pharmaceutique, l’ex-présidente de la Commission des produits
de santé du CHU a été condamnée à une amende par le tribunal correctionnel de
Bordeaux.
(…) La juridiction a condamné une professeure
de pharmacie, cheffe de pôle au CHU, à 100 000 euros d’amende dont 25 000
euros ferme pour avoir entretenu des liens non déclarés avec MSD, tout en
occupant un poste clé dans le choix de l’arsenal de médicaments à l’hôpital (…). » (cliquer ici)
N.B. : La section H m’a radié du tableau de
l’Ordre des pharmaciens juste après ma révocation comme indiqué
ci-dessus.
Et puis le 9 octobre 2023, soit quelques jours avant l’audience prévue jeudi
prochain, je reçois le 2ème rappel me demandant de payer ma
cotisation à l’Ordre avec le message suivant :
« Vous restez nous devoir la somme de : 309,00
EUR (…) Au delà de ces 15 jours, votre cotisation sera de nouveau majorée de 25
€. »
Mais c’est peut-être un lapsus révélateur ?
Ma destinée : réintégrer mon poste afin de pouvoir payer à nouveau
cette cotisation à l’Ordre des pharmaciens ?
À moins que l’Ordre national des pharmaciens ne découvre, comme je l’ai
découvert récemment dans une attestation établie par la direction du centre
hospitalier de Cholet destinée à Pôle Emploi (chômage), que je suis selon
cette direction un :
« Ressortissant hors UE et EEE »…
Alors que j’ai toujours été français en
arrivant dans cet hôpital, il y a plus de 20 ans.
« Patere legem quam fecisti »… (Respectes la règle que tu as faite)
Docteur Amine UMLIL
Pharmacien - Juriste (Droit de la santé)