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jeudi 14 novembre 2013

Lettre ouverte à Madame Christiane TAUBIRA, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice


Chère Madame Christiane TAUBIRA,

 

 
Ce n’est point la première fois que je dirige ma plume vers votre Bienveillance.

Ce mercredi 13 novembre 2013, sur France 2, suite aux propos qui vous ciblent, je vous ai entendu dire que « …ces propos prétendent [vous] expulser de la famille humaine. Ce sont des propos qui dénient [votre] appartenance à l’espèce humaine… ».

Mais, méfiez-vous de certains soutiens et de ces quelques indignations d’accompagnement… Car, selon un philosophe, « être dans le vent serait le rêve d’une feuille morte ».

De l’indignation tardive ? Sélective ? Opportuniste ? Tentative de récupération de quelques prébendes électorales ?...
 
Je vous invite à lire mon premier livre, paru en mai 2013, intitulé Le Spectre de l’Isotèle. Je suis presque certain que vous trouveriez votre place dans ses lignes.

Isotèle, un mot que je n’ai pas trouvé dans mon dictionnaire ; et pourtant, il serait plus que jamais d’actualité.

Mais, que pensez-vous de ces actes qui, moi, m’ont brutalement éjecté hors de la citoyenneté ? Des actes auxquels vos administrés sont restés indifférents ? Des actes qui ont été portés à votre connaissance par différents moyens.

Quel est le nombre de citoyens qui seraient victimes des actes (erreurs, fautes, etc.) générés, en toute impunité, par notamment les représentants de la Justice ?

Comme vous le savez, on a fait de moi un sans-droits. Ouvertement… Malgré les preuves écrites les mieux établies, indépendantes et règlementaires en tout premier lieu.

D’ailleurs, dimanche 27 octobre 2013, le journal Le Courrier de l’Ouest a publié un extrait de mon article « Je renonce au vote jusqu’à nouvel ordre. » :




Par exemple, je porte plainte pour « harcèlement moral et discrimination raciale » auprès du palais de justice d’Angers que vous avez récemment visité ce vendredi 25 octobre 2013.

Mais quelques mois plus tard, le Ministère Public, dirigé par Madame Brigitte ANGIBAUD, m’envoie un courrier en me précisant : « Vous avez déposé plainte pour atteinte à la vie privée, violation de domicile… J’ai donc décidé de classer sans suite votre plainte. »

Pourquoi ce changement de qualification des faits ? Pourquoi une telle dénaturation des faits ? Je n’ai jamais porté plainte pour cette soi-disant « atteinte à la vie privée, violation de domicile »…

Et que penser lorsque je lis dans la presse que ladite Brigitte ANGIBAUD, procureur de la République d’Angers, aurait des ambitions politiques ? Elle se serait même présentée à des élections…

Il y a lieu de rappeler que j’exerce au centre hospitalier de Cholet dont la présidence du conseil d’administration (devenu conseil de surveillance) est assurée par Monsieur le député-maire Gilles BOURDOULEIX. Qu’on ne présente plus.

Le « P » du Code Pénal aurait-il été confondu avec celui de Politique ?

J’ignorais qu’on pouvait devenir intouchable parce qu’on a simplement fait des études de Droit.

Un citoyen qui a choisi son métier dans la Justice serait-il supérieur à un autre citoyen ?

Quand un citoyen cause un dommage à autrui, il est sanctionné. Mais, les professionnels de la Justice, eux, bénéficieraient d’une sorte de « droit à l’erreur ». Voire d’un « droit à l’erreur volontaire ». Qui, parfois, brise des vies entières. Des vies humaines.
 
Un privilège qui leur serait suggéré notamment par la procédure.

Par les différents niveaux de juridictions. Celui de l’appel, du pourvoi en cassation, de la Cour de Strasbourg

Des niveaux qui, par exemple, seraient utiles pour se débarrasser d’un dossier sensible, signalé

Du style : « ce ne serait pas dramatique si on « botte en touche », il n'a qu'à aller en appel… ».

Et dans le même temps, il faudrait bien préserver tous ces emplois créés par ces multiples degrés de juridictions.

Un « Business » de la misère humaine.

Or, « L’injustice est dans le délai » disait Montesquieu.

Mais, le Droit ne serait pas la Justice... semblerait-il.

Le piège, pour un citoyen de la soute qui ose saisir la Justice, serait d’ailleurs bien camouflé.

Si l’on croit ce que soutient Jean Giraudoux : « le droit est la plus puissante des écoles de l’imagination. Jamais poète n’a interprété la nature aussi librement qu’un juriste la réalité. »

Ils jugent leurs semblables les humains.

Mais, ils ne souhaiteraient pas que ces derniers les jugent.

Seraient-ils des citoyens pas comme les autres ?

Seraient-ils dotés d’une anatomie particulière ?

Seraient-ils des êtres exceptionnels ?

Des « dieux vivants » ?


Après, on s’étonne de voir apparaître le Bonnet « Rouge » et « Bleu-Marine »
 
 
Avec mon profond respect,

Bien à vous.




 
 
 

2 commentaires:

  1. Bravo. Il suffit de faire abstractionet c'est fini. Et mieux, en rire. Et s'occuper de la population au lieu de la fatiguer avec les caprices de la megalomanie.

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  2. “Si votre justice ne dépasse celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux.” Bible

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