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mercredi 19 mars 2014

Hôpital public de Cholet : l'épicier arabe du coin ferait mieux...


Au centre hospitalier de Cholet, je pourrais dire qu’on « s’assoit » sur la qualité et la sécurité des soins médicamenteux dispensés au patient, sur les décisions des pouvoirs publics, sur les rapports établis par des organes indépendants comme la Chambre régionale des comptes, sur la loi…

Je vous propose d’illustrer mes propos à travers un nouvel exemple.

Fin novembre 2007, je suis « extrait » de la pharmacie de l’hôpital. Un vigile est même venu me reprendre les clefs de ce service à la demande du chef de service de la pharmacie.

Voici un échantillon de supports qui servent à délivrer les médicaments aux services de soins de l’hôpital :






Pourtant, dans un établissement de santé, tout comme dans une pharmacie d’officine en ville, l’intervention du pharmacien permet de réduire, de façon significative, les accidents médicamenteux prévisibles, évitables, coûteux et inacceptables pour l’usager.

La règlementation impose au pharmacien des tâches bien précises : analyse de l’ordonnance (ordonnance et non pas un "torchon") du médecin, préparation éventuelle des doses de médicaments à administrer, mise à disposition des informations et des conseils nécessaires au bon usage du médicament, et enfin délivrance des médicaments. L’ensemble de ces quatre tâches indissociables est regroupé sous le terme de « dispensation à délivrance nominative ». Ce dispositif permet de réduire le risque d’erreurs de 45% à (2% - 7%) environ… C’est l’une des mesures principales et fondamentales qui permet de sécuriser le circuit du médicament. Elle permet de préserver la qualité et la sécurité des soins dispensés au patient tout en réduisant les coûts pour la collectivité. En plus, cette action protège notamment le médecin, l’infirmier et l’établissement contre d’éventuels risques juridiques

Mais, au centre hospitalier de Cholet, la bande locale n’a pas envie de mettre en place cette mesure règlementaire.

Ci-dessous, une chronologie synthétique (et non exhaustive) des faits.

Année 2002, soit cinq ans avant, enquête de la Chambre régionale des comptes (menée avant mon arrivée à l’hôpital de Cholet). Extrait du rapport public (je n’ai appris l’existence de ce document qu’en 2007) :






Années 2003 et 2004, début de sécurisation du circuit du médicament. Nombreuses actions, vérifiables, sont menées.

Le 01 février 2005, arrivée de Monsieur Denis MARTIN, directeur du centre hospitalier de Cholet.

Juin 2005, mon nom figurait encore en « haut - à droite » de cette fiche (ci-dessous) datée du 14 juin 2005. Cette fiche a été créée et mise à jour par mes soins. Cette « dispensation à délivrance nominative » a été mise en place, avec succès, à l’EHPAD (établissement d’hébergement des personnes âgées dépendantes) Chanterivière :


Année 2006, brutalement, le dossier m’est retiré. Mon nom disparait de la nouvelle version, datée du 15 mai 2006, de cette fiche. Cf. ci-dessous la même case en « haut – à droite ». Ce qui a entravé la généralisation de ce mode de délivrance aux autres services. Ces derniers étaient pourtant planifiés de façon collégiale :


Le 06 juin 2006, CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail). La direction affirme ceci (comme le montre le procès-verbal de ce CHSCT) :

« Il n’y a pas d’obligation de mettre en place » ce mode de délivrance… ! ?

Pourtant, il ne s’agit pas d’une option. Mais bien d’une obligation. Celle-ci était d’ailleurs indiquée sur ma fiche de fonction.

Comment faire face à ces « ordres » paradoxaux ?

Le temps passe…

Juin 2011, lors de la troisième visite de certification, les experts de la haute autorité de santé constatent et relèvent, par écrit, les obstacles mis par certains individus pour empêcher la sécurisation du circuit du médicament :



Octobre 2012, soit dix ans après le constat effectué par le Magistrat de la Chambre régionale des comptes, l’hôpital de Cholet est sommé, dans le cadre d’une inspection concernant la qualité de la prise en charge médicamenteuse, de mettre en place plusieurs mesures parmi lesquelles la « délivrance nominative des traitements »

On dirait qu’un nouveau cycle commence… Mais, on prend les mêmes et on recommence… La bande locale veille…

 

Autres lectures (non exhaustives) :

Hôpital public de Cholet : de l’Accident médicamenteux chez un patient au Constat de la Chambre régionale des comptes… Effritement du service de Cardiologie… (Cliquer ici)

Ce qui prospère à l’hôpital public de Cholet : un psychiatre témoigne (Cliquer ici)

Revue de presse (domaine professionnel) (Cliquer ici)

Hôpital public de Cholet : « Zorro » me coupe ma messagerie professionnelle à trois reprises… Mais devant le Juge, il se dégonfle : « ce n’est pas moi Monsieur le Juge »… (Cliquer ici)

Hôpital public de Cholet : un nouveau directeur au-dessus des lois de la République (Cliquer ici)

Hôpital public de Cholet : deux directeurs, un copier-coller, deux sosies, finalement… (Cliquer ici)

Hervé de CHARRETTE me vient en aide ; Gilles BOURDOULEIX, lui, plaide pour mon départ de l’hôpital public de Cholet… Gilles BOURDOULEIX : DEGAGE ! (Cliquer ici)

Centre hospitalier de Cholet : un procès-verbal falsifié (Cliquer ici)

Centre hospitalier de Cholet : les « raisons » d’un délabrement annoncé… Et lorsque Monsieur Gilles BOURDOULEIX qualifie de « Fascistes » des membres du personnel de l’hôpital… (Cliquer ici)

Un procureur de la République qui déconsidère la sécurité des patients et, l’intérêt général de l’hôpital public de Cholet (Cliquer ici)

Le procureur de la République a également déconsidéré le travail effectué par « son » propre service régional de police judiciaire (Cliquer ici)

Ordre national des pharmaciens : le fantôme de Vichy… Des magistrats au parfum du colon Angevin et Nantais… (Cliquer ici)

« Au nom du Peuple Français » : ce que des Magistrats ont refusé de juger (Cliquer ici)
 
 
 
 
 
 
 

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