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mardi 28 mars 2017

Mon soutien aux policiers, Angevins et Choletais notamment


Comment rester insensible à cette nouvelle information livrée, ce jour, par la presse ? (Ouest-France, 28 mars 2017)

Voilà maintenant que des « policiers » Choletais, « en arrêt maladie seront contrôlés par un médecin ».

Leur hiérarchie le demande.

Une telle méthode ne pourrait-elle pas alimenter davantage la suspicion envers « nos » policiers ?

Ces « douze policiers Choletais » auraient donc, tous, rêvé. Tout comme le(s) médecin(s) qui a (ont) jugé utile de prescrire un arrêt de travail à ces Hommes (Femmes, hommes) travaillant sous l’Uniforme qui nous protège tous.

Ladite hiérarchie semble privilégier la facile stigmatisation individuelle au lieu de s’interroger, sérieusement, sur les causes profondes systémiques (organisationnelles) à l’origine de ce qui paraît être une souffrance morale.

Quelle autre issue aurait pu être actionnée par nos concitoyens policiers pour échapper à cette souffrance psychologique, pour protéger leurs santés ; et donc leurs familles ?

Les policiers auraient-ils la possibilité d’actionner le droit de retrait ? Ou devraient-ils s’abandonner, en silence, à cette mort lente qui s’abat sur le policier, le professionnel de santé, l’instituteur, etc. ?

Le policier, le gendarme… c’est l’Ordre et la Paix.

Je peux témoigner que je n’ai, quasiment jamais, vu ces forces de l’ordre me manquer de respect. Bien au contraire. Excepté peut-être une seule réflexion qui date de plusieurs années et qui ne pourrait être considérée que comme l’exception qui confirme le principe.

Ce principe me permet d’affirmer, selon ma propre expérience, que le policier est l’un des rares acteurs les plus dignes de l’institution judiciaire.

Nous devrions, tous, souffrir à voir nos policiers subir un tel acharnement depuis désormais un temps relativement significatif.

L’adversaire est toujours le même : un être abstrait et froid.

Le « burn-out » serait devenu le mot à la mode pour masquer un éventuel « harcèlement moral ».

Prenons donc soin de celles et de ceux qui nous protègent, nous soignent, nous enseignent… C’est une urgence absolue que la conscience collective devrait intégrer.

Avec toute ma solidarité.

 

N.B. : un éditorial parfaitement transposable : de « l’hôpital public » à « la police »









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