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lundi 31 mai 2021

« Une abstention massive aux élections » n’est pas, non plus, un gros mot lorsqu’il s’agit de retrouver nos droits et libertés fondamentaux perdus

 

« URGENT – ELECTIONS ». Telle est la mention apposée - en haut à gauche - sur l’enveloppe que nous venons de recevoir, en cette fin du mois de mai 2021, dans le cadre des « ELECTIONS DEPARTEMENTALES ».

 

Pour cette minorité d’individus qui prétendent nous gouverner, en France notamment, l’urgence serait celle qui concerne lesdites élections.

 

Or, en réalité, la véritable urgence est ailleurs. C’est celle qui vise à retrouver, et sans délai, nos droits et libertés fondamentaux dont la restriction dure depuis plus d’un an du fait de la gestion de la Covid-19 (maladie liée au Sars-CoV-2).

 

Curieusement, pour les élections, le « pass sanitaire » ne semble pas exigé. Brusquement, les personnes, désignées comme des pestiférées et relayées à la marge de la société, deviennent les bienvenues à l’occasion de ce « carnaval électoral ».

 

Les personnes non vaccinées contre la Covid-19, tout comme plusieurs personnes vaccinées, ont exprimé leur désaccord au sujet de cette obligation de « pass sanitaire », notamment. Mais, leurs écrits, leurs appels, leurs doléances, leurs réclamations, leurs alertes émis sont restés invisibles et inaudibles par notamment la majorité des Hommes (femmes et hommes) politiques : par leurs « représentants » élus.

 

Un « passeport sanitaire » pour la Covid-19 alors même que cette maladie n’est pas inscrite sur la liste des « maladies à déclaration obligatoire ». Ces dernières, elles, ne nécessitent pourtant aucun « passeport ». (Cf. article du CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet en date du 6 mai 2021)

 

Ces citoyens indésirables ont le choix notamment entre plusieurs options : des tests biologiques peu fiables sur lesquels a été construite la « pandémie » ; la soumission à un pari biologique via l’administration d’un vaccin (contre la Covid-19) qui pourrait être qualifié - du moins par son mésusage - de « produit défectueux » ou de « substance nuisible » ; l’acceptation des injonctions paradoxales ; la relégation à une position de citoyen de seconde zone.

 

Indépendamment de leurs statuts biologique et vaccinal, plusieurs personnes parmi ces pestiférés seraient prêtes à faire le choix de la dernière option proposée : subir l’exclusion, supporter la discrimination. Pour chacune de ces personnes, il est hors de question de dévoiler le contenu de son dossier médical au premier venu : à l’entrée d’un stade de football, d’un concert de musique, d’un restaurant, etc. Ces indésirables se contenteront des plaisirs simples de la vie : un pique-nique sous le soleil, à la belle étoile, sous la pluie… par exemple. Le choix de la liberté plutôt que ces barbelés invisibles qui nous assignent à résidence et qui nous emprisonnent dans nos têtes ; plutôt que cette castration psychologique arbitraire.

 

En plus de ce « pass sanitaire » qui, de façon indirecte, reviendrait à contraindre les gens à se vacciner, la menace de l’« obligation vaccinale » jaillit régulièrement, et de façon intermittente, de l’espace médiatique. On joue avec les nerfs des citoyens. On joue la montre en cherchant l’usure. Et cela même en dépit des nombreux engagements pris de façon ferme, y compris par le Président de la République lui-même qui nous a assurés que cette « obligation » ne pourra prospérer. En ce mois de mai 2021, l’académie nationale de médecine considère que « « Obligation » n’est pas un gros mot quand il s’agit de vacciner contre la Covid-19 ».

 

Au fond, cette atteinte disproportionnée et durable à nos droits et libertés fondamentaux serait, en partie, le résultat du vote des citoyens : un acte qui consacre notamment la composition du Parlement (le législateur : assemblée nationale et sénat) ainsi que celle du gouvernement (le pouvoir exécutif).

 

La gestion de ladite Covid-19 est venue révéler au très distingué citoyen, français notamment, les conséquences de ce vote. Un vote qui met une minorité d’individus sur un piédestal. Dont la hauteur nous écrase. Dont l’arrogance nous insulte. Dont l’indécence nous indigne. Une fois élu(e)s, ces mandataires du peuple semblent hors sol, suspendus en l’air dans leur bulle. Pourtant, sans le vote, ils ne sont rien.

 

En effet, l’instant du vote est le seul moment où la démocratie s’exerce vraiment. C’est le seul moment où les Hommes (femmes et hommes) politiques reviennent à leur juste dimension en venant quémander la voix de leurs concitoyens ; en se mettant à plat ventre devant le titulaire originel du pouvoir souverain ; en implorant ce « pass électoral ». Ils se sentent, brutalement, investis du rôle pour lequel ils ont été consacrés en tant que « représentants ». À l’aube de chaque période électorale, dès l’aurore, ces politiques se souviennent donc, brusquement, des véritables préoccupations de leurs concitoyens ; de leurs besoins vitaux et non d’estime. Alors, ils inondent nos boîtes aux lettres par leur incompréhensibles écrits. Par leur encre décalée. En nous invitant : votez pour nous ; on vous promet simultanément le jour et la nuit. Ce que la Droite doit à la Gauche. Ce que la Gauche doit à la Droite. Et pourquoi pourraient-ils se priver d’un tel avantage ? D’un tel privilège ? D’une telle considération que nous leur portons ? Et qu’ils perçoivent dans nos yeux à la moindre descente, à chaque bain de foule, lors d’un contact - désormais à distance, masqué et lorsque nous ne sommes pas confinés - au croisement des regards. Puisqu’avant leur consécration, nous n’exigeons d’eux aucun véritable cahier des charges. Nous ne leur réclamons aucun vrai projet avec ses trois dimensions : les Hommes, les délais et les coûts. Nous nous contentons d’absorber des affirmations générales pour nourrir notre appréciation. On avale sans réflexion de fond. Seule la forme compterait. Nous sommes donc également responsables. Autant qu’eux. Une telle imposture ne pourrait que finir par exacerber un besoin urgent de salubrité publique.

 

Et même lors de ce bref instant démocratique, qui jaillit de l’urne mise à disposition dans les bureaux de vote, la démocratie ne serait toujours qu’apparente et partielle. Les votants croient choisir leurs élus ; alors qu’en réalité, ils ne font qu’arbitrer entre des candidats préalablement désignés par des tiers.

 

Ce citoyen semble être l’éternel réclusionnaire de cette illusion démocratique qui irrigue ce « carnaval électoral ». Il serait donc utile de réformer, en urgence, les règles de toutes les élections.

 

Le Parlement ne serait d’ailleurs plus seulement rationalisé depuis l’avènement de la Ve République : il serait mis à genoux. Le fait majoritaire garantit à l’exécutif une puissance presque absolue. L’Assemblée nationale s’autorise même à planifier un second vote si le résultat du premier scrutin lui déplaît. Et, par des arguties juridiques, le juge judiciaire gardien des droits et libertés fondamentaux semble avoir cédé une partie de ses prérogatives au juge administratif ; ce dernier ne serait que le prolongement dudit puissant exécutif. Le pouvoir ne semble plus arrêter le pouvoir. Même le conseil constitutionnel semble parfois s’éloigner du rôle qui a fondé sa création : la désacralisation et le contrôle de la loi. Parallèlement, les « chiens de garde de la démocratie » (les vrais journalistes) auraient perdu leur liberté en laissant notamment la place à ce qui pourrait être qualifié de « chiens de garde du pouvoir exécutif, ou plutôt du pouvoir économique ».

 

Les années 2020 et 2021 auraient consacré l’entrée de l'Humanité dans une nouvelle ère qui pourrait être celle du post-science et du post-droit. Par exemple, sous couvert d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) « conditionnelle » (temporaire et dont la durée n’excède pas 1 an), des vaccins (des médicaments) sont autorisés avec une précipitation inédite et alors même que des incertitudes ne se limitent plus aux essais cliniques : elles concernent la composition même de ces produits et leurs procédés de fabrication (Cf. article du CTIAP du 2 avril 2021). Et, le stock de ces vaccins contre la Covid-19 serait devenu le principal régulateur des recommandations émises par les autorités sanitaires ad hoc : il justifie le choix des personnes prioritaires pour la vaccination ; il oriente la modification du schéma posologique (allongement du délai entre les 2 doses) ; il décide du nombre de doses contenues dans un flacon ; il influence la date de péremption… Ce stock aurait propulsé l'évaluation du rapport bénéfice/risque de ces médicaments à une position secondaire. Le CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet a déjà alerté, et à plusieurs reprises, sur ces distorsions qui heurtent les règles pourtant fixées par ladite AMM.

 

Lorsque l’on accepte tous ces hiatus, tout devient possible.

 

Désormais, et après la roulette vaccinale déployée notamment auprès des personnes âgées (de notamment 75 ans et plus), la cible se concentre sur les enfants.

 

Lesdits Hommes politiques sont restés insensibles à ces alertes.

 

Alors, par ces motifs non exhaustifs, et face à cette situation inédite, une solution exceptionnelle semble envisageable. Sa finalité ultime cherche à redonner au vote tout son sens et toute sa portée. Pour cela, une étape préalable devrait être franchie. Cette proposition semble légale, raisonnable, pacifique, rapide, non onéreuse pour l’individu ainsi que pour la collectivité, et efficace. À tort, elle pourrait donner l’impression d’aller vers un chemin dont l’issue est inconnue. Et de façon injustifiée, elle pourrait exposer le citoyen, qui s’engagerait dans cette voie, à des stigmatisations et à des discours de culpabilisation du type : « Le vote est un acte citoyen ; un devoir civique ; et si vous ne votez pas, vous serez un mauvais citoyen » ; « Si vous ne votez pas, vous serez responsable de l’élection du leader d’un parti extrême » ; « Nos ancêtres se sont battus pour ce droit de vote »… Il n’en est rien. Et ne sommes-nous pas déjà dans l’extrême, eu égard à ce que nous subissons depuis plusieurs mois sans pouvoir mener un débat public, contradictoire et utile ? Et la lutte de nos ancêtres n’avait pas comme objectif de réduire les citoyens à une condition de vassal ; bien au contraire. L’utilité du mandat impératif, qui permettait de mettre un terme aux fonctions d’un élu à tout moment, devrait d’ailleurs nous interroger, à nouveau. Ce mandat impératif devrait être mis à l'ordre du jour. Par conséquent, ces stigmatisations et culpabilisations ne poursuivraient qu’un seul but : la réélection de la même élite qui croit pouvoir domestiquer durablement toute une population ; qui pense pouvoir prolonger sa gouvernance basée sur l’arbitraire. On dirait que ce qui compterait, par-dessus tout, c’est leur carrière. Et, je n’ai plus envie de participer à faire « mousser » leur ambition qui serait, au moins partiellement, d’ordre personnel.

 

Cette solution est le refus de ce système. Il y a donc lieu de suspendre sa participation à telle ou telle élection jusqu’à nouvel ordre. Ne plus donner suite aux appels au vote lors de telle ou telle élection. Une abstention massive de l’ordre de 80% (par exemple) pourrait « aider » nos gouvernants à mieux réfléchir à l’avenir. Une telle abstention priverait l'élu de toute légitimité.

 

En quelque sorte, une telle décision reviendrait à donner audit « pass sanitaire notamment, qui nous a été imposé par le vote de nos « représentants », sa pleine portée en l’étendant, de façon spontanée, jusque dans les bureaux de vote.

 

En tout cas, pour ma part, et eu égard à mon expérience vécue et à mes études des sciences politiques dans les facultés de droit, je n’ai d’autres choix que de tendre vers cette décision que je prends avec conviction (et non pas par opportunité). Je ne suis pas prêt de revenir dans un bureau de vote ouvert pour telle ou telle élection. Je renonce à ce droit de vote jusqu’à nouvel ordre.

 

Une juste réponse d’un pestiféré. En attendant que le vote « blanc », par exemple, soit pris en compte…

 

Ma prétention serait, peut-être, mal fondée. Je peux me tromper. Si tel est le cas, qu’on me le démontre alors. Qu’on me le prouve. Car la désapprobation, aussi générale soit-elle, ne pourrait, à elle seule, constituer une preuve recevable. D’autant plus si la motivation ne cherche qu’à fournir une appréciation d’ordre général en évitant l’indispensable « descente dans le souterrain ». Mes preuves, elles, sont indépendantes et réglementaires en tout premier lieu. Et le plus important dans une décision ne résiderait-il pas dans sa motivation ? Dans l’argumentaire qui l’accompagne ?

 

Une réflexion proposée à tort ou à raison.

 

 






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