dimanche 12 avril 2015

La revue "Prescrire rejoint l'analyse du pharmacien choletais"


Mise à jour du 27 avril 2015


Entretien avec Angers Mag Info (22 avril 2015) : Cliquer ici



Une matinale en direct de la Radio RCF Anjou (15 avril 2015) : Cliquer ici



Ouest-France du 12 avril 2015




 
Le Courrier de l’Ouest du 7 avril 2015
 


 

Autres lectures (non exhaustives) :

Des revues professionnelles en parlent : Cliquer ici

Articles du Courrier de l’Ouest et d’Ouest France de septembre 2013 :
 

 
 
 
 
 

 

samedi 4 avril 2015

Un médicament dans un arbre : méfions-nous de la "nature"


Le Médicament serait devenu une cible. La confusion des informations diffusées au grand public sème le doute dans certains esprits.

Certaines personnes pourraient alors tenter un repli vers le « naturel » ; vers les plantes en particulier.

Mais, quelques exemples suffiraient à éclairer la situation. La « douceur » apparente des plantes pourrait conduire à une baisse de la vigilance. Des roses et des épines…

Le tramadol est un médicament indiqué dans le traitement des douleurs modérées à intenses de l’adulte. En 1970, une firme fabrique ce médicament par synthèse. Or, des chercheurs viennent de découvrir ce produit dans la composition d’un arbuste africain : Nauclea latifolia. Depuis une centaine d’années, cet arbuste est utilisé dans la médecine traditionnelle africaine pour soigner divers maux dont la douleur.  Le tramadol est trouvé dans les racines de cet arbuste à un taux relativement élevé.

D’autres exemples sont significatifs.

Le millepertuis et le jus de pamplemousse, par exemple, peuvent modifier l’efficacité et/ou la toxicité de certains médicaments en cas de prise concomitante (interaction, incompatibilité).

Un extrait sec de feuilles de thé vert, destiné à traiter des condylomes ano-génitaux, peut provoquer des réactions sévères.

D’autres effets indésirables sont attribués à d’autres médicaments extraits de plantes : la colchicine extraite du Colchique ; l’ingénol tiré de L’Euphorbe des jardins ; la nicotine dérivée du Tabac ; les produits dérivés du Cannabis ; etc.

Quelle que soit l’origine d’un médicament (synthèse chimique, plante, etc.), son usage appelle à l’évaluation rigoureuse des données (bénéfice / risque), aux conseils des professionnels indépendants, et à la vigilance.

A défaut, on pourrait s’exposer à quelques déconvenues.

Rappelons que le médicament ou plutôt son mésusage (mauvaise utilisation) génère, chaque année, plus de victimes que les accidents de la route ou le crash d’un avion, notamment.

N.B. : Article proposé sans aucun conflit d’intérêts.