lundi 13 juin 2022

Ma candidature aux élections législatives 2022 : compte-rendu, résultat et analyse

 

Le 10 mai 2022, j’ai annoncé ma candidature aux élections législatives, dans la quatrième circonscription du département de la Vendée (région des Pays-de-la Loire), ainsi que son fondement (cliquer ici). Cette candidature a été menée avec Madame Édith ONDET qui avait exercé dans un hôpital public.

Un compte-rendu non exhaustif du déroulement de ces élections est proposé dans ce qui suit.

Le premier tour de ces élections a eu lieu le 12 juin 2022. Le résultat, concernant cette candidature, est le suivant : 1,30% (630 voix) des Exprimés (cliquer ici). Ce résultat semble se situer dans la moyenne obtenue par le parti DEBOUT LA FRANCE. Il contribue au maintien de ce parti.

Je remercie vivement tous les Vendéens qui nous ont accordé leur confiance lors de ce vote malgré plusieurs faits qui méritent d’être rappelés : l’annonce tardive de cette candidature ; le fait que je ne réside pas en Vendée ; la non-réception des documents nécessaires pour pouvoir tracter ; l’absence de notre bulletin de vote dans les enveloppes adressées aux citoyens ; la non-livraison de ce bulletin de vote dans certaines communes ; etc. Des problèmes inattendus dont certains ont été résolus à la dernière minute grâce à l’aide précieuse des membres de DEBOUT LA FRANCE auxquels je renouvelle mes remerciements. Et le collage des affiches n’aurait pas été possible sans le dévouement de notamment ma co-équipière Madame Édith ONDET, que je remercie à nouveau.

Je remercie DEBOUT LA FRANCE de m’avoir sollicité pour ces élections tout en respectant mon indépendance (n'étant adhérent à aucun parti politique, à aucune organisation syndicale, etc.). Cela m’a permis de vivre ma première et enrichissante expérience électorale en tant que candidat.

J’adresse mes félicitations à tous les autres candidats, et en particulier aux deux candidates qualifiées pour le second tour : Madame le Maire des Herbiers (Divers droite) et Madame la Députée sortante (Ensemble !).

Par manque de temps, ma campagne électorale en Vendée s’est limitée à une conférence dans Les Herbiers, trois articles dans la presse suite aux sollicitations des journalistes (Ouest-France Les Herbiers, FranceSoir, LeMediaEn442), et un passage de quelques secondes choisies par Télé Vendée (nos deux actions principales occultées) sur un échange d’une dizaine de minutes.

Les médias traditionnels (dominants) ont fait le choix de n’inviter que les candidats des grands partis politiques : des machines électorales qui sont déjà bien visibles dans l’ère des communicants ; et qui sont opérationnelles au sein de ce régime des partis, notamment présidentiel.

Ce sont des journalistes qui semblent décider du programme électoral, des idées qui méritent d’être rendues visibles ou non, de la promotion de tel ou tel candidat, etc.

Lors de ces élections, en vain, nous avons proposé un débat sur l’obligation vaccinale contre la Covid-19 et sur ses avatars les passes sanitaire et vaccinal ; sur le choc structurel dont l’hôpital public a besoin ; sur la question des ʺdéserts médicauxʺ ; sur la méthode qu’un député devrait adopter une fois élu ; sur la présence de ce député lors du vote des lois importantes ; etc. Les débats sur ces sujets ne semblent pas envisageables, surtout durant une campagne électorale.

Par exemple, quels sont les médias qui ont informé la population des auditions menées par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) sur les « Effets indésirables des vaccins contre la Covid-19 et le système de pharmacovigilance français » ? Pourtant cette enquête a été demandée par la Commission des affaires sociales du Sénat suite à une pétition citoyenne. Quels sont les médias qui ont diffusé l’audition publique, contradictoire et utile, qui a eu lieu au Sénat le 24 mai 2022 ? Quels sont les médias qui ont relayé le rapport d’étape publié le 9 juin 2022 par l’OPECST ?

Il y a lieu de s’interroger sur les réelles causes de l’importante et inédite abstention sous la Ve République d’une part, et sur ce qui pourrait être considéré comme une sorte de variante du vote censitaire d'autre part.

Nous pensons que le système électoral français devrait, sans délai, envisager une sérieuse réforme. Il s'agit d'une urgence démocratique.

L’une des solutions utiles consisterait à donner naissance à un découpage des pratiques politiques fondé sur les idées ; et non plus sur les traditionnelles étiquettes politiques qui limitent, voire empêchent, toute coopération nécessaire à la construction et à la mise en œuvre effective de projets d’intérêt général. Une telle segmentation, construite sur les projets et leur conduite, permettra à plusieurs partis politiques d’œuvrer dans le même sens, de façon synergique, pour le bien de notre pays ; au lieu de s'enliser dans des oppositions quasi-systématiques.

La finalité ultime de la politique devrait rechercher le bien commun et le bonheur de toute personne humaine.

Notre candidature à ces élections législatives avait pour but de continuer d’informer la population sur des thèmes importants relevant de la santé notamment. Il reste à espérer que la future Assemblée nationale saura jouer son rôle consacré par la Constitution ; et notamment en se saisissant de ces thèmes, en restaurant le débat contradictoire, et en contrôlant efficacement l’exécutif.

En ce qui nous concerne, notre travail, mené depuis de nombreux mois, a produit des résultats mesurables en termes d’information, de formation et d’alerte des institutions et de la population. Par exemple, plusieurs points, relevés dans notre rapport remis aux rapporteurs et certaines informations orales livrées lors de notre audition par l’OPECST, sont repris dans ledit rapport d’étape parlementaire susmentionné qui a été publié le 9 juin 2022. Il y a lieu de citer notamment ce qui suit :

 

« La campagne de vaccination a été source d’inquiétudes pour une partie de la population, car les vaccins utilisés ont été développés à une vitesse inédite et grâce à de nouvelles plateformes vaccinales. L’Office regrette que la communication institutionnelle sur les effets indésirables ait été trop discrète par rapport à la communication incitant à la vaccination. La confiance des citoyens ne peut être bâtie qu’à partir d’un discours de vérité sur les effets indésirables et d’une démarche de pédagogie et de transparence de l’ensemble des professionnels de santé et des autorités sanitaires. Cela passe également par une reconnaissance et un accompagnement des personnes qui souffrent d’effets indésirables, trop marginalisées aujourd’hui. » (cliquer ici ou ici).

 

 

 

 

Amine UMLIL

 

 

 

 




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