Sauf erreur de ma part qu’il
conviendrait alors de bien vouloir excuser,
« …car je l’emmenais « voir les quéquettes des noirs dans les vestiaires de basket » (sic)
souvenir de matches de Cholet-Basket. » serait la phrase par laquelle Monsieur
Gilles BOURDOULEIX, maire de Cholet et député, aurait conclu son « Droit de Réponse » (joint ci-dessous).
Ce dernier a été publié, en bas
de l’article d’Ouest-France intitulé « Roselyne Bachelot. Ce livre qui rend
furieux le maire de Cholet », la veille du 1er mai,
jour du muguet, propice aux grappes. Cliquer ici
Alors que les écritures de Gilles
BOURDOULEIX indiqueraient « quéquettes
des noirs », l’article d’Ouest-France, lui, cite plutôt « quéquettes des joueurs ».
Or, en aucun moment, l’écrit de
Gilles BOURDOULEIX n’aurait mentionné le mot « joueurs ».
Quelle serait alors la réelle
version ?
Pourquoi cet éventuel décalage
entre ces deux plumes ? Cette neutralisation subite ? Ce « blanchiment »
d’attribut ? Pourquoi une telle substitution ?
L’écart serait de taille.
Le fond du propos se trouverait
modifié et le débat raccourci. L’échange amputé et l’analyse circonscrite.
Ces « joueurs »
seraient-ils réduits à leur « couleur » de peau « noire » ?
Est-ce ainsi qu’ils seraient perçus dans la France du
XXIème siècle ?
Ladite phrase serait-elle un
reflet, un indicateur, des types de discussions qui se tiendraient à huis-clos à
propos des noirs, notamment ? Cliché et préjugé ?
Alors que la France serait en
difficulté, le lecteur de tels propos, le gouverné, pourrait ressentir un
besoin pressant, impérieux et profond d’être fixé sur le coloris présumé des « quéquettes ».
Enfin, plus sérieusement, on pourrait
se demander s’il y aurait lieu de rire ou de pleurer.
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