dimanche 10 mai 2015

"...les quéquettes des noirs..." selon le maire de Cholet et député, Monsieur Gilles BOURDOULEIX


Sauf erreur de ma part qu’il conviendrait alors de bien vouloir excuser,

 

« …car je l’emmenais « voir les quéquettes des noirs dans les vestiaires de basket » (sic) souvenir de matches de Cholet-Basket. » serait la phrase par laquelle Monsieur Gilles BOURDOULEIX, maire de Cholet et député, aurait conclu son « Droit de Réponse » (joint ci-dessous).

Ce dernier a été publié, en bas de l’article d’Ouest-France intitulé « Roselyne Bachelot. Ce livre qui rend furieux le maire de Cholet », la veille du 1er mai, jour du muguet, propice aux grappes. Cliquer ici

Alors que les écritures de Gilles BOURDOULEIX indiqueraient « quéquettes des noirs », l’article d’Ouest-France, lui, cite plutôt « quéquettes des joueurs ».

Or, en aucun moment, l’écrit de Gilles BOURDOULEIX n’aurait mentionné le mot « joueurs ».

Quelle serait alors la réelle version ?

Pourquoi cet éventuel décalage entre ces deux plumes ? Cette neutralisation subite ? Ce « blanchiment » d’attribut ? Pourquoi une telle substitution ?

L’écart serait de taille.

Le fond du propos se trouverait modifié et le débat raccourci. L’échange amputé et l’analyse circonscrite.

Ces « joueurs » seraient-ils réduits à leur « couleur » de peau « noire » ? Est-ce ainsi qu’ils seraient perçus dans la France du XXIème siècle ?

Ladite phrase serait-elle un reflet, un indicateur, des types de discussions qui se tiendraient à huis-clos à propos des noirs, notamment ? Cliché et préjugé ?

Alors que la France serait en difficulté, le lecteur de tels propos, le gouverné, pourrait ressentir un besoin pressant, impérieux et profond d’être fixé sur le coloris présumé des « quéquettes ».

Enfin, plus sérieusement, on pourrait se demander s’il y aurait lieu de rire ou de pleurer.








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire