samedi 11 décembre 2021

La gestion de la Covid-19 par le multipartisme politique à l’origine d’un nouveau bipartisme citoyen

 

En ce mois de décembre 2021, il y a lieu de révéler au très distingué Homme (femme et homme) politique et au génie médiatique leur commune performance. Un chef-d’œuvre qui s’est construit jour après jour depuis au moins le début de l’an 2020. Depuis l’annonce de cette nouvelle maladie dénommée Covid-19. Une nouvelle pathologie liée à un nouveau coronavirus : le Sars-CoV-2.

 

Ce résultat trouve sa source dans la gestion défectueuse de ladite Covid-19. À la compréhensible, voire excusable, approximation initiale se sont succédé des paroles et des actes, pour le moins contradictoires. Les décisions prises ne sont fondées sur aucun argument, objectif et vérifiable, de nature médicale, pharmaceutique, scientifique, juridique. De tels faits auraient été dérisoires s’ils n’avaient pas conduit à la restriction durable des droits et des libertés fondamentaux. S’ils ne continuent pas de porter atteinte à la dignité de la personne humaine.

 

Mais, les faits sont têtus. Et ce nouvel agent pathogène, doué d’intelligence, poursuit sa route en usant de sa capacité d’adaptation à son environnement. Il change sa structure, il bouge, il mute. Ce mouvement le rend insaisissable. Et l’Homme, son adversaire qui voulait lui mener la « guerre », ne semble toujours pas vouloir comprendre que c’est bien cet être vivant invisible qui mènerait la danse.

 

Impuissant, l’Homme, cette chimère politico-médiatique, tente de sauver la face en s’enlisant dans une sorte de fuite en avant. Et en désignant un bouc émissaire qu’il voudrait publiquement sacrifier afin de calmer ses rangs trompés.

 

Se produit alors l’inattendu. Un phénomène nouveau qui devient de plus en plus visible de tous. Qui jaillit de différents coins du Monde. Seuls les individus suspendus en l’air dans leur bulle refusent de le voir. De l’admettre.

 

Les gens d’en bas, privés de leurs besoins vitaux et non d’estime, réalisent les pertes consenties de façon insidieuse et sournoise. Ils prennent conscience de ce qu’est réellement le bonheur : être en bonne santé, bien vivre avec sa maladie, respirer librement, accéder à de la nourriture, continuer ses activités sportives et de loisirs, passer un moment avec sa famille et ses proches, une balade en forêt, une partie de pêche à la mer, un pique-nique, travailler, étudier, etc. sans attestation préalable, sans QRCode… Une simple façon d’être et de vivre qui ralentit le temps. Qui suspend les plans. Qui relaie le reste, le superfétatoire, à une position accessoire.

 

Les gens se découvrent. Ils font connaissance. Dans la rue. Chaque samedi. Via les réseaux sociaux. Ils se libèrent de leurs chaînes : de leurs préjugés. Plus rien ne les sépare. Leur angle de vue change. Ils ne perçoivent plus autrui en fonction de son apparence et/ou son appartenance à telle ou telle entité sociale, économique, politique, philosophique, religieuse… Toutes les barrières cèdent face à ce besoin impérieux d’Humanité perdue. Face à cette brutalité. Face à cette violence structurelle qui organise la faim et la dette. Face à ce besoin de retrouver la liberté. Face à ce refus de la discrimination en raison de l’état de santé. Face à ce besoin de se retrouver. Tout simplement. Ces gens sont alors, et à nouveau, unis autour des valeurs essentielles de la vie.

 

Liberté. Égalité. Fraternité. Trois mots dont le sens vient, grâce à cette crise, d’être retrouvé par la majorité des Français, notamment. Bien que la chimère tente de nous faire croire le contraire eu égard à sa puissance de diffusion et sa maîtrise des ondes. Trois valeurs, gravées sur les frontons de nos institutions, qui, désormais et à nouveau, unissent ces Français. Des femmes et des hommes qui continuent de croire que l’Homme, cet « animal social », n’est pas un être immortel.

 

À l’heure des élections présidentielles qui se profilent, à l’ère du post-science, du post-médecine, du post-pharmacie, et du post-droit… il n’y aurait plus d’échiquier politique allant de l’extrême gauche à l’extrême droite.

 

En effet, il n’y aurait plus qu’une majorité de femmes et d'hommes qui veulent vivre. Tout simplement. Sans autorisation préalable. Sans QRCode. Mais, face à eux, demeurent des individus qui semblent accepter leur activation ou désactivation sociale de façon extrajudiciaire et en fonction de critères pour le moins obscurs ; ce qui est leur droit.

 

Se dessinerait alors un nouveau bipartisme citoyen qui supplanterait le classique multipartisme politique.

 

Quel Homme politique, candidat auxdites élections, saurait amorcer ce virage historique ?

 

 

 





mardi 23 novembre 2021

FILM. Vaccins contre la Covid-19. « HOLD ON (Primum Nocere) » : le Documentaire est paru

 

L’Histoire de la gestion des vaccins contre la Covid-19 semble déjà écrite.

 

Une partie des faits relevés est désormais accessible via un Film.

 

Un Documentaire intitulé « HOLD ON (Primum Nocere) ».

 

Il est accessible via les liens suivants :

 

citizen light fr

 

holdup lefilm fr

 



 




jeudi 14 octobre 2021

FILM. Vaccins contre la Covid-19. « PRIMUM NON NOCERE » (Avant tout, ne pas nuire) : Le FILM à paraître PROCHAINEMENT

 

L’Histoire de la gestion des vaccins contre la Covid-19 semble déjà écrite.

 

Une partie des faits relevés sera bientôt accessible via un Film.

 

Un Film intitulé « PRIMUM NON NOCERE » : Avant tout, ne pas nuire.

 

Un premier aperçu de ce Film est disponible dans cette vidéo d’une durée de 11min. 27s.

 

Désormais, la vérité semble en marche.

 

 

 





lundi 31 mai 2021

« Une abstention massive aux élections » n’est pas, non plus, un gros mot lorsqu’il s’agit de retrouver nos droits et libertés fondamentaux perdus

 

« URGENT – ELECTIONS ». Telle est la mention apposée - en haut à gauche - sur l’enveloppe que nous venons de recevoir, en cette fin du mois de mai 2021, dans le cadre des « ELECTIONS DEPARTEMENTALES ».

 

Pour cette minorité d’individus qui prétendent nous gouverner, en France notamment, l’urgence serait celle qui concerne lesdites élections.

 

Or, en réalité, la véritable urgence est ailleurs. C’est celle qui vise à retrouver, et sans délai, nos droits et libertés fondamentaux dont la restriction dure depuis plus d’un an du fait de la gestion de la Covid-19 (maladie liée au Sars-CoV-2).

 

Curieusement, pour les élections, le « pass sanitaire » ne semble pas exigé. Brusquement, les personnes, désignées comme des pestiférées et relayées à la marge de la société, deviennent les bienvenues à l’occasion de ce « carnaval électoral ».

 

Les personnes non vaccinées contre la Covid-19, tout comme plusieurs personnes vaccinées, ont exprimé leur désaccord au sujet de cette obligation de « pass sanitaire », notamment. Mais, leurs écrits, leurs appels, leurs doléances, leurs réclamations, leurs alertes émis sont restés invisibles et inaudibles par notamment la majorité des Hommes (femmes et hommes) politiques : par leurs « représentants » élus.

 

Un « passeport sanitaire » pour la Covid-19 alors même que cette maladie n’est pas inscrite sur la liste des « maladies à déclaration obligatoire ». Ces dernières, elles, ne nécessitent pourtant aucun « passeport ». (Cf. article du CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet en date du 6 mai 2021)

 

Ces citoyens indésirables ont le choix notamment entre plusieurs options : des tests biologiques peu fiables sur lesquels a été construite la « pandémie » ; la soumission à un pari biologique via l’administration d’un vaccin (contre la Covid-19) qui pourrait être qualifié - du moins par son mésusage - de « produit défectueux » ou de « substance nuisible » ; l’acceptation des injonctions paradoxales ; la relégation à une position de citoyen de seconde zone.

 

Indépendamment de leurs statuts biologique et vaccinal, plusieurs personnes parmi ces pestiférés seraient prêtes à faire le choix de la dernière option proposée : subir l’exclusion, supporter la discrimination. Pour chacune de ces personnes, il est hors de question de dévoiler le contenu de son dossier médical au premier venu : à l’entrée d’un stade de football, d’un concert de musique, d’un restaurant, etc. Ces indésirables se contenteront des plaisirs simples de la vie : un pique-nique sous le soleil, à la belle étoile, sous la pluie… par exemple. Le choix de la liberté plutôt que ces barbelés invisibles qui nous assignent à résidence et qui nous emprisonnent dans nos têtes ; plutôt que cette castration psychologique arbitraire.

 

En plus de ce « pass sanitaire » qui, de façon indirecte, reviendrait à contraindre les gens à se vacciner, la menace de l’« obligation vaccinale » jaillit régulièrement, et de façon intermittente, de l’espace médiatique. On joue avec les nerfs des citoyens. On joue la montre en cherchant l’usure. Et cela même en dépit des nombreux engagements pris de façon ferme, y compris par le Président de la République lui-même qui nous a assurés que cette « obligation » ne pourra prospérer. En ce mois de mai 2021, l’académie nationale de médecine considère que « « Obligation » n’est pas un gros mot quand il s’agit de vacciner contre la Covid-19 ».

 

Au fond, cette atteinte disproportionnée et durable à nos droits et libertés fondamentaux serait, en partie, le résultat du vote des citoyens : un acte qui consacre notamment la composition du Parlement (le législateur : assemblée nationale et sénat) ainsi que celle du gouvernement (le pouvoir exécutif).

 

La gestion de ladite Covid-19 est venue révéler au très distingué citoyen, français notamment, les conséquences de ce vote. Un vote qui met une minorité d’individus sur un piédestal. Dont la hauteur nous écrase. Dont l’arrogance nous insulte. Dont l’indécence nous indigne. Une fois élu(e)s, ces mandataires du peuple semblent hors sol, suspendus en l’air dans leur bulle. Pourtant, sans le vote, ils ne sont rien.

 

En effet, l’instant du vote est le seul moment où la démocratie s’exerce vraiment. C’est le seul moment où les Hommes (femmes et hommes) politiques reviennent à leur juste dimension en venant quémander la voix de leurs concitoyens ; en se mettant à plat ventre devant le titulaire originel du pouvoir souverain ; en implorant ce « pass électoral ». Ils se sentent, brutalement, investis du rôle pour lequel ils ont été consacrés en tant que « représentants ». À l’aube de chaque période électorale, dès l’aurore, ces politiques se souviennent donc, brusquement, des véritables préoccupations de leurs concitoyens ; de leurs besoins vitaux et non d’estime. Alors, ils inondent nos boîtes aux lettres par leur incompréhensibles écrits. Par leur encre décalée. En nous invitant : votez pour nous ; on vous promet simultanément le jour et la nuit. Ce que la Droite doit à la Gauche. Ce que la Gauche doit à la Droite. Et pourquoi pourraient-ils se priver d’un tel avantage ? D’un tel privilège ? D’une telle considération que nous leur portons ? Et qu’ils perçoivent dans nos yeux à la moindre descente, à chaque bain de foule, lors d’un contact - désormais à distance, masqué et lorsque nous ne sommes pas confinés - au croisement des regards. Puisqu’avant leur consécration, nous n’exigeons d’eux aucun véritable cahier des charges. Nous ne leur réclamons aucun vrai projet avec ses trois dimensions : les Hommes, les délais et les coûts. Nous nous contentons d’absorber des affirmations générales pour nourrir notre appréciation. On avale sans réflexion de fond. Seule la forme compterait. Nous sommes donc également responsables. Autant qu’eux. Une telle imposture ne pourrait que finir par exacerber un besoin urgent de salubrité publique.

 

Et même lors de ce bref instant démocratique, qui jaillit de l’urne mise à disposition dans les bureaux de vote, la démocratie ne serait toujours qu’apparente et partielle. Les votants croient choisir leurs élus ; alors qu’en réalité, ils ne font qu’arbitrer entre des candidats préalablement désignés par des tiers.

 

Ce citoyen semble être l’éternel réclusionnaire de cette illusion démocratique qui irrigue ce « carnaval électoral ». Il serait donc utile de réformer, en urgence, les règles de toutes les élections.

 

Le Parlement ne serait d’ailleurs plus seulement rationalisé depuis l’avènement de la Ve République : il serait mis à genoux. Le fait majoritaire garantit à l’exécutif une puissance presque absolue. L’Assemblée nationale s’autorise même à planifier un second vote si le résultat du premier scrutin lui déplaît. Et, par des arguties juridiques, le juge judiciaire gardien des droits et libertés fondamentaux semble avoir cédé une partie de ses prérogatives au juge administratif ; ce dernier ne serait que le prolongement dudit puissant exécutif. Le pouvoir ne semble plus arrêter le pouvoir. Même le conseil constitutionnel semble parfois s’éloigner du rôle qui a fondé sa création : la désacralisation et le contrôle de la loi. Parallèlement, les « chiens de garde de la démocratie » (les vrais journalistes) auraient perdu leur liberté en laissant notamment la place à ce qui pourrait être qualifié de « chiens de garde du pouvoir exécutif, ou plutôt du pouvoir économique ».

 

Les années 2020 et 2021 auraient consacré l’entrée de l'Humanité dans une nouvelle ère qui pourrait être celle du post-science et du post-droit. Par exemple, sous couvert d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) « conditionnelle » (temporaire et dont la durée n’excède pas 1 an), des vaccins (des médicaments) sont autorisés avec une précipitation inédite et alors même que des incertitudes ne se limitent plus aux essais cliniques : elles concernent la composition même de ces produits et leurs procédés de fabrication (Cf. article du CTIAP du 2 avril 2021). Et, le stock de ces vaccins contre la Covid-19 serait devenu le principal régulateur des recommandations émises par les autorités sanitaires ad hoc : il justifie le choix des personnes prioritaires pour la vaccination ; il oriente la modification du schéma posologique (allongement du délai entre les 2 doses) ; il décide du nombre de doses contenues dans un flacon ; il influence la date de péremption… Ce stock aurait propulsé l'évaluation du rapport bénéfice/risque de ces médicaments à une position secondaire. Le CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet a déjà alerté, et à plusieurs reprises, sur ces distorsions qui heurtent les règles pourtant fixées par ladite AMM.

 

Lorsque l’on accepte tous ces hiatus, tout devient possible.

 

Désormais, et après la roulette vaccinale déployée notamment auprès des personnes âgées (de notamment 75 ans et plus), la cible se concentre sur les enfants.

 

Lesdits Hommes politiques sont restés insensibles à ces alertes.

 

Alors, par ces motifs non exhaustifs, et face à cette situation inédite, une solution exceptionnelle semble envisageable. Sa finalité ultime cherche à redonner au vote tout son sens et toute sa portée. Pour cela, une étape préalable devrait être franchie. Cette proposition semble légale, raisonnable, pacifique, rapide, non onéreuse pour l’individu ainsi que pour la collectivité, et efficace. À tort, elle pourrait donner l’impression d’aller vers un chemin dont l’issue est inconnue. Et de façon injustifiée, elle pourrait exposer le citoyen, qui s’engagerait dans cette voie, à des stigmatisations et à des discours de culpabilisation du type : « Le vote est un acte citoyen ; un devoir civique ; et si vous ne votez pas, vous serez un mauvais citoyen » ; « Si vous ne votez pas, vous serez responsable de l’élection du leader d’un parti extrême » ; « Nos ancêtres se sont battus pour ce droit de vote »… Il n’en est rien. Et ne sommes-nous pas déjà dans l’extrême, eu égard à ce que nous subissons depuis plusieurs mois sans pouvoir mener un débat public, contradictoire et utile ? Et la lutte de nos ancêtres n’avait pas comme objectif de réduire les citoyens à une condition de vassal ; bien au contraire. L’utilité du mandat impératif, qui permettait de mettre un terme aux fonctions d’un élu à tout moment, devrait d’ailleurs nous interroger, à nouveau. Ce mandat impératif devrait être mis à l'ordre du jour. Par conséquent, ces stigmatisations et culpabilisations ne poursuivraient qu’un seul but : la réélection de la même élite qui croit pouvoir domestiquer durablement toute une population ; qui pense pouvoir prolonger sa gouvernance basée sur l’arbitraire. On dirait que ce qui compterait, par-dessus tout, c’est leur carrière. Et, je n’ai plus envie de participer à faire « mousser » leur ambition qui serait, au moins partiellement, d’ordre personnel.

 

Cette solution est le refus de ce système. Il y a donc lieu de suspendre sa participation à telle ou telle élection jusqu’à nouvel ordre. Ne plus donner suite aux appels au vote lors de telle ou telle élection. Une abstention massive de l’ordre de 80% (par exemple) pourrait « aider » nos gouvernants à mieux réfléchir à l’avenir. Une telle abstention priverait l'élu de toute légitimité.

 

En quelque sorte, une telle décision reviendrait à donner audit « pass sanitaire notamment, qui nous a été imposé par le vote de nos « représentants », sa pleine portée en l’étendant, de façon spontanée, jusque dans les bureaux de vote.

 

En tout cas, pour ma part, et eu égard à mon expérience vécue et à mes études des sciences politiques dans les facultés de droit, je n’ai d’autres choix que de tendre vers cette décision que je prends avec conviction (et non pas par opportunité). Je ne suis pas prêt de revenir dans un bureau de vote ouvert pour telle ou telle élection. Je renonce à ce droit de vote jusqu’à nouvel ordre.

 

Une juste réponse d’un pestiféré. En attendant que le vote « blanc », par exemple, soit pris en compte…

 

Ma prétention serait, peut-être, mal fondée. Je peux me tromper. Si tel est le cas, qu’on me le démontre alors. Qu’on me le prouve. Car la désapprobation, aussi générale soit-elle, ne pourrait, à elle seule, constituer une preuve recevable. D’autant plus si la motivation ne cherche qu’à fournir une appréciation d’ordre général en évitant l’indispensable « descente dans le souterrain ». Mes preuves, elles, sont indépendantes et réglementaires en tout premier lieu. Et le plus important dans une décision ne résiderait-il pas dans sa motivation ? Dans l’argumentaire qui l’accompagne ?

 

Une réflexion proposée à tort ou à raison.

 

 






samedi 16 janvier 2021

Retrait du maire de Cholet du conseil de surveillance du centre hospitalier : lettre ouverte à Monsieur Gilles BOURDOULEIX, maire de Cholet

 

Monsieur Gilles BOURDOULEIX,

Maire de Cholet

Président de l’agglomération du choletais

Député honoraire

Président du conseil de surveillance du centre hospitalier de Cholet

 

 

 

 

 

 

 

À nouveau, j’ai l’honneur d’adresser à votre bienveillance la présente lettre ouverte. Elle fait suite à votre décision livrée lors du dernier conseil municipal qui s’est tenu en ce mois de janvier 2021. Cette séance a été filmée et diffusée par la télévision locale du choletais (TLC) notamment.

 

En premier lieu, je vous présente, à mon tour, mes meilleurs vœux pour cette année 2021.

 

À distance, j’ai donc pu écouter, avec grand intérêt, l’information que vous avez donnée lors de ce conseil. Elle concerne le centre hospitalier de Cholet dans lequel j’exerce depuis septembre 2002 en tant que pharmacien comme vous le savez. En votre qualité de maire et de président du conseil de surveillance de cet hôpital public, vous avez décidé de vous « retirer » de ce conseil de surveillance « pour des raisons à la fois locales et nationales » en prétendant « n’avoir aucun pouvoir de décision ». En décrivant la situation, vous avez même employé le terme de « criminalité » vis-à-vis des Français.

 

Vous semblez avoir pris, enfin, conscience de la gravité de la situation ; et en particulier celle concernant le fonctionnement interne du centre hospitalier.

 

Toutefois, j’étais surpris de constater le caractère incomplet de votre argumentation. Votre justification se fonde uniquement sur « un certain nombre de choses » que vous avez « eu l’occasion de découvrir » dans « la presse » au cours « des semaines passées ». Vous faites, sans doute, référence à l’article publié, le 19 décembre 2020, par le Courrier de l’Ouest sous le titre « L’hôpital a-t-il voulu faire taire sa médecin ? ».


Ce médecin est Madame le docteur Mirela GOYET, présidente de la commission médicale d’établissement (CME) de l’hôpital de Cholet : l’instance représentative de tous les praticiens médecins, pharmaciens, sages-femmes… Dans ledit article de presse, on peut lire notamment que « sans aucune explication », ce médecin a été « ficelée dans son bureau » par « plusieurs personnes » qui lui ont « mis un drap sur la tête »… avant d’être expédiée, le « 31 mars » 2020, vers « l’hôpital Saint-Jacques du CHU de Nantes » : un hôpital psychiatrique. Au moment de ces faits, et en pleine crise liée à la Covid-19, il me semble que ce médecin était également le chef de service de réanimation

 

« Un drap sur la tête »… On pourrait, désormais, mieux comprendre le sens d’un e-mail, en date du 3 avril 2020, qui a été envoyé à tous les médecins, aux cadres supérieurs de santé et à l’équipe de direction : « (…) notre collègue et Présidente de CME Mme Mirela GOYET est en arrêt de travail depuis le 31 MARS 2020, pour une période non déterminée pour l’instant. Je n’ai aucun doute sur la discrétion et le respect de chacun quant à cet arrêt. Je souhaite en vos noms un prompt rétablissement à Mirela GOYET ».

 

Selon cet article de presse, le docteur Mirela GOYET « a porté plainte fin août pour faux, usage de faux et séquestration ».

 

Je n’ai jamais eu d’interactions directes de nature professionnelle, privée ou autre avec cette collègue. Mais, par la force des choses, sans doute le destin, et malgré moi, je me suis trouvé associé à cette « affaire ». Sans le vouloir donc. En effet, alors que cette collègue était « internée » depuis plusieurs jours, son « époux », que je ne connais pas non plus, a demandé à me parler, en urgence, afin de solliciter mon aide. Lors de notre entretien téléphonique, il était en détresse et ne savait pas quoi faire ni quoi dire à ses enfants qui ne comprenaient pas la disparition, brutale et inattendue, de leur maman. Il croyait « vivre dans un État de droit ». Alors, naturellement, je lui ai fourni des informations, d’ordre général, qui permettent à toute personne de contester, juridiquement, son internement. J’étais particulièrement heureux de découvrir, dans cet article de presse, que mes conseils ont permis à cette collègue d’être libérée « dans l’heure qui a suivi ».

 

Selon cet article de presse, pour justifier cette « hospitalisation sous contrainte » du docteur Mirela GOYET, le « conseil juridique » de l’hôpital avance l’argument du « péril imminent » ; ledit article de presse précise qu’il s’agit « d’une procédure juridique autorisée quand le recueil du consentement de la personne est rendu impossible du fait « de ses troubles mentaux » et que son état impose des soins immédiats ».


Pourtant, la veille de son internement, et dans un écrit adressé à tous les médecins et à l’équipe de direction, le directeur du centre hospitalier semblait reconnaître l’engagement de cette présidente de la CME :

 

« Vous avez reçu de la part de la Présidente de la CME, le diaporama présentant l’organisation du CENTRE HOSPITALIER DE CHOLET, prévue pour faire face à cette situation sanitaire exceptionnelle.

Pendant près d’un mois, sous son égide et, celle de la cellule de crise, l’hôpital s’est préparé sans relâche, à faire face à cette situation sanitaire exceptionnelle.

(…) »

 

La première question est donc la suivante : Madame le docteur Mirela GOYET serait-elle devenue « folle » en l’espace de quelques heures ?

 

La deuxième question est : est-ce que le directeur de l’hôpital était au courant du projet d’internement du docteur Mirela GOYET ? Si oui, depuis quand ?

 

Par ailleurs, au sein de l’hôpital, la manipulation douteuse des documents officiels est une pratique que j’ai pu relever depuis plusieurs années et à de nombreuses reprises. Par exemple, il y a lieu de relire l’article que j’ai publié, le 20 février 2014, sur mon premier (le présent) blog « analyse citoyenne indépendante », que vous connaissez, sous le titre « Centre hospitalier de Cholet : un procès-verbal falsifié ». Ce blog est également connu de toutes les autorités ad hoc depuis sa création.

 

Il y a une règle qui semble se vérifier presque toujours : lorsqu’un acte de délinquance n’est pas immédiatement sanctionné, l’auteur de cet acte se croit intouchable et réitère ses agissements. Ces derniers deviennent de plus en plus graves et finissent par dériver vers des actes criminels. L’absence de sanction est préjudiciable aussi bien à l’intérêt général qu’à l’auteur des agissements fautifs et répréhensibles. L’absence de sanction vide la loi de toute sa substance : de son sens, de sa portée.

 

Alors oui, je peux comprendre votre décision soudaine et inédite : « Tout cela fait que nous préférons prendre du recul par rapport à ces dossiers ».

 

Peut-être que l’homme de loi, que vous êtes, aurait déjà perçu, et avant tout le monde, le chemin qui, désormais, pourrait s’ouvrir en direction de la Cour d’assises.

 

Pour pouvoir appréhender les faits dénoncés par le docteur Mirela GOYET, il y a lieu de convoquer quelques faits, non exhaustifs, dont j’étais le témoin direct et la cible privilégiée. Pour ma part, ces pages se sont tournées. Mais, elles ne sont pas déchirées. Elles sont donc toujours accessibles. Elles sont convoquées à titre pédagogique pour le besoin de la démonstration. Elles pourraient vous aider à établir un vrai et complet diagnostic de l’état d’effritement de l’hôpital avant de mettre en place des mesures correctives, et surtout préventives. Ces faits historiques permettent la comparaison… Mon but ne vise pas à défendre le docteur Mirela GOYET qui a son propre conseil juridique. Ma démarche poursuit toujours le même et seul but : défendre l’intérêt général. Celui des patients, de leur hôpital public ; et de la vérité. Toutefois, une telle comparaison pourrait mettre en évidence la similitude des méthodes de gouvernance « médico-administrative » utilisées à l’hôpital de Cholet durant plusieurs années. Ces méthodes sont parfaitement connues des représentants des organes de contrôle, de régulation et de sanction tels que l’agence régionale de l’hospitalisation (ARH) et son nouveau et actuel mutant : l’agence régionale de santé (ARS) que vous décrivez si bien dans votre argumentaire. Ce rappel pourrait également éclairer le docteur Mirela GOYET et son avocat des obstacles éventuels qui pourraient les attendre.

 

Lors de ce conseil municipal, j’étais surpris de ne pas vous voir rappeler les nombreuses alertes que j’avais émises, publiquement notamment, depuis au moins 2005 ; celles exprimées par plusieurs médecins et directeurs adjoints qui ont fini par prendre la fuite en quittant l’hôpital ; celles de plusieurs corps d’inspection ; etc. Des alertes qui ont été relayées par différents moyens ; par la presse notamment.

 

Ces alertes sont aussi parfaitement connues de toutes les autorités ad hoc locales, régionales, nationales ; y compris les juridictions pénale, administrative, disciplinaire. Et de la presse. Ces autorités ont attesté, par écrit, de l’exactitude et de la pertinence de l’ensemble de mes écrits qui tiennent sur plusieurs centaines de pages.

 

Comme vous le savez parfaitement, moi aussi, ils ont « voulu » me « faire taire ». En vain.

 

Il y a quelques années, lors d’un conseil de surveillance, vous avez même plaidé en faveur de mon départ de l’hôpital de Cholet. Mais, depuis quelques temps, j’ai aperçu quelques signes qui pourraient s’interpréter comme étant l’expression de votre regret, voire de vos excuses. Il vous appartient de confirmer, ou d’infirmer, cette impression.

 

Donc, près de seize ans (16 ans) après, vous semblez réaliser, enfin, le bien-fondé de mes alertes que je vous ai adressées personnellement ; par différents moyens. Votre décision pourrait être considérée comme un aveu qui mérite d’être salué.

 

Un aveu qui atteste également de la pertinence de mes propositions, relatives à l’hôpital public, qui ont été publiées notamment dans le journal LE POINT ; et dont vous avez « pris connaissance avec la plus grande attention » tout en restant « bien évidemment attentif à toutes les autres observations et propositions » que je pourrais vous transmettre (cf. votre courrier du 17 juin 2020) : « TRIBUNE. L’hôpital public a besoin d’un choc structurel » ; « TRIBUNE. 23 propositions nouvelles et indépendantes pour l’hôpital public de demain » ; « TRIBUNE. Ce qui est refusé au professeur Didier Raoult est permis à d’autres » ; etc. La présente lettre s’inscrit donc dans ce cadre.

 

Le délabrement de notre hôpital public choletais s’est amorcé dès le départ, en 2004, du directeur Monsieur Francis DECOUCUT. Cette chute a été initiée à l’arrivée de son successeur, Monsieur Denis MARTIN, le 1er février 2005. Ce dernier, qui avait pour ambition de provoquer mon départ forcé de l’hôpital, a fini par quitter ce dernier en 2012, avec semblerait-il des « Médailles de la ville et de l’hôpital » selon la presse.

 

Dès le 14 avril 2007, et après plusieurs alertes internes dont celles du médecin inspecteur régional du travail qui sont restées vaines, j’ai fini par alerter le Procureur Général en ces termes :

« (…) que cessent tous ces dysfonctionnements graves au centre hospitalier de Cholet, afin d’éviter que la vie des patients ne soit mise en jeu » ; que cessent le harcèlement moral et ce que je ne peux que considérer comme de la discrimination raciale à mon égard, alors que je ne veux que servir l’intérêt général et exercer mon métier selon les règles de ma profession. »

 

Plus tard, j’ai découvert que ma démarche correspondait aux dispositions de l’article 40 du code de procédure pénale.

 

Mais, malgré le rapport établi par notamment le service régional de la police judiciaire (SRPJ) d’Angers et par l’inspection régionale de la pharmacie, le procureur de la République, lui, m’écrit le 25 juin 2008 pour m’informer du classement sans suite de ma plainte en ces termes : « Vous avez déposé plainte le 14 avril 2007 pour Atteinte à la vie privée, violation de domicile… ». Or, en réalité, cette plainte n’a pas été déposée pour cette qualification comme le montrent mon alerte au Procureur Général et ledit rapport du SRPJ.

 

Pourtant, le SRPJ d’Angers a relevé : « Les pièces produites par Mr UMLIL. En très grand nombre, elles argumentaient ou précisaient chaque point développé par Mr UMLIL ». Il ajoute : « l’inspection régionale de la pharmacie des Pays de la Loire… au terme de travaux argumentés… rendait ses conclusions. Celles-ci mettaient en avant l’investissement de Mr UMLIL ».

 

Le SRPJ d’Angers a aussi relevé les menaces subies par les témoins la veille des auditions ; et « plusieurs allaient jusqu’à craquer « nerveusement » et pleurer devant les enquêteurs… ».

 

Je ne serais pas surpris d’apprendre, plus tard, que les détracteurs présumés du docteur Mirela GOYET « ont calibré » leurs témoignages avant leurs auditions par les services du Ministère public.

 

Auprès du SRPJ d’Angers, mes détracteurs ont osé me reprocher, par écrit, mon respect de la loi de la République : « En clair, Monsieur UMLIL… esquive ainsi ses responsabilités derrière un recours permanent et paralysant aux textes officiels et aux recommandations » (Un chef de service depuis environ 30 ans et Direction). Extraordinaire écrit !

 

Ils se sentent « paralysés » par mon « recours permanent aux textes officiels et aux recommandations » imposés par ma profession réglementée.

 

Et, cet écrit n’est pas le seul comme le montre, par exemple, cette motion de la CME qui date du 1er mars 2007 : « La commission médicale d’établissement [CME] réunie en formation restreinte demande à Monsieur le Directeur de mettre tout en œuvre pour permettre à Monsieur Amine UMLIL d’exercer sa fonction de pharmacien au sein du centre hospitalier de Cholet, dans le respect de la réglementation en vigueur, des règles de métier de sa profession et des connaissances acquises de celle-ci ».

 

Devrais-je négocier l’évidence même de mon métier que j’exerce dans le seul intérêt des patients et de l’intérêt général ?

 

Au pénal, et par exemple, toutes les audiences ont eu lieu à huis clos. Une sorte de justice « secrète », une justice « de cave ». Le dossier est étiqueté « affaire signalée »Le procès n’a jamais eu lieu. Je n’ai pu accéder au droit et au juge.

 

L’hôpital m’avait refusé la protection fonctionnelle que je tiens pourtant de mon statut de praticien hospitalier. Près de 50 000 euros de frais d’avocats, etc. J’ai fini par continuer à assurer, seul, ma défense.

 

 

***

 

 

N.B. : Mais, depuis quelques mois, l’actuel directeur, Monsieur Pierre VOLLOT, m’a informé de son changement d’avis ; de sa nouvelle position : m’accorder ladite protection fonctionnelle que je réclame depuis de nombreuses années. Je lui ai fait découvrir le contenu de certaines décisions rendues, en ma faveur, par la juridiction pénale notamment.

Après le traitement spécial, infondé et humiliant, qu’il m’avait réservé, lui aussi, à son arrivée dans l’établissement en 2012 ;

Après ses accusations, pour le moins inexactes, formulés auprès du juge administratif dont le Conseil d’État, auprès du ministère de la santé, auprès de la presse, etc. ;

Un traitement s’inscrivant dans la continuité de celui initié par son prédécesseur Denis MARTIN ;

Il a fini par prendre conscience de la réalité des choses ; et par soutenir, dans notamment plusieurs récents écrits tels que les suivants, notamment ceci :

 

« Je vous précise que l’unité de pharmacovigilance du Centre Hospitalier de Cholet est à nouveau pleinement opérationnelle. Cette unité est placée sous la responsabilité du Docteur Amine UMLIL qui a toute ma confiance. » (8 juillet 2015) ;

 

« ANSM [agence nationale de sécurité du médicament],

Monsieur le Directeur,

J’attire votre attention sur l’article ci-joint du Docteur UMLIL, responsable de la pharmacovigilance au Centre Hospitalier de Cholet. (…) » (10 mai 2017) ;

 

« Monsieur le Docteur UMLIL a été recruté en tant que pharmacien au Centre Hospitalier de Cholet le 1er septembre 2002.

Depuis cette date, Monsieur le Docteur UMLIL assure la responsabilité de la pharmacovigilance au Centre Hospitalier de Cholet, en lien étroit avec le centre régional de pharmacovigilance d’Angers. Il a mis également en place la coordination des vigilances sanitaires sur l’établissement en 2008 et créé le centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques [CTIAP] en juillet 2015, à destination des professionnels de santé et des usagers.

A ce titre, Monsieur le Docteur UMLIL a acquis une expertise technique incontestable, renforcée par des capacités pédagogiques certaines. »

(Un écrit, daté du 9 novembre 2017, destiné au Ministère public d’Angers)

 

« Monsieur,

La vaccination est un enjeu majeur pour limiter, voire supprimer l’impact de la COVID.

Le Centre Hospitalier de CHOLET souhaite la réussite des opérations de vaccination qui seront menées dès que les autorisations sanitaires indépendantes en France et en Europe auront validé ces vaccins.

La réussite de ces opérations suppose l’adhésion et la confiance de la population, qui passe par une information claire et transparente sur le sujet.

C’est pourquoi l’initiative du CTIAP est la bienvenue.

(…) »

(Une réponse adressée, le 15 décembre 2020, au Courrier de l’Ouest qui s’interrogeait pourquoi l’hôpital n’a pas communiqué sur la tenue de la 7ème réunion d’information indépendante destinée au public et qui portait sur le sujet du moment (vaccin contre la Covid-19) ; comme il l’avait fait pour les 6 précédentes conférences.)

 

« Etc. ».

 

 

***

 

 

L’hôpital s’est même positionné comme client dans le cabinet d’avocats angevin qui assurait ma défense (cabinet de ma première avocate). Six avocats au total… Un livre a été consacré à mon troisième avocat, celui qui a rejoint le Front National.

 

De tels obstacles à la manifestation de la vérité ont été dénoncés par notamment mes quatrième, cinquième et sixième avocats (ensemble). Comme le montre notamment un courrier, en date du 23 janvier 2012 envoyé par Maître Ivan JURASINOVIC à Madame le Procureur de la République : Madame Brigitte ANGIBAUD ; la Procureure qui se présentait à des élections politiques…

 

À cause de ces obstacles, j’ai fini par basculer du banc de « partie civile » vers celui du « prévenu » (de l’« accusé »). Ces freins ont laissé croire à l’un des membres de la bande qu’il pouvait me faire condamner par cette même juridiction pénale. Le tribunal correctionnel, tout comme la cour d’appel, a débouté cet individu de l’ensemble de ses demandes. Il était pourtant défendu par l’un des plus grands cabinets d’avocats angevins. Et, j’assurais, seul, ma défense. La presse ne s’est pas intéressée aux deux dernières audiences : celles devant la cour d’appel ; ni même aux deux décisions rendues par cette cour d’appel. Et pourtant…

L’audience du tribunal correctionnel s’est tenue le 1er jour consacrant le début de mes cours à la Faculté de droit d’Angers - campus de Cholet - dans le cadre de ma formation médicale continue (développement professionnel continu). Pendant que mes jeunes camarades étaient en cours, moi, j’étais sur le banc réservé aux prévenus. Les juges relèvent notamment : « (…) Qu’ainsi l’élément constitutif de dégradations des conditions de travail susceptibles de porter atteinte à des droits étant caractérisé (…) Qu’ainsi, UMLIL Amine n’a pas été téméraire dans l’exercice du droit de se constituer partie civile (…) Qu’ainsi, UMLIL Amine n’a pas été de mauvaise foi (…) Qu’ainsi (…) les recours formés (…) ne sont ni abusifs ni dilatoires (…) ». Alors que je pensais que l'« affaire » était terminée, j'ai reçu un an plus tard une nouvelle convocation devant, cette fois, la cour d'appel. Mon détracteur persiste.

J’étais en deuxième année de droit lors des deux audiences tenues devant cette cour d’appel. Mes productions et ma plaidoirie, lors de la première audience à la cour d’appel, ont conduit l’avocate habituelle de la partie adverse à soutenir, devant les juges et à huis clos, notamment ceci : « Je peux vous dire que Monsieur UMLIL n’a rien d’un psychiatrique ; il suffit de regarder les mémoires qu’il vous a produits ; il n’a besoin de personne pour se défendre… ». Des productions auxquelles elle n’a pu répondre. Parmi ces productions figurent deux questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) dont l’une contestait la tenue de l’audience à huis clos. Les juges ont admis le bien-fondé de cette QPC lors de l’audience ; avant de se rétracter quelques semaines plus tard lorsqu’ils ont rendu leur décision écrite… La seconde QPC, elle, concernait la décision rendue par la cour de cassation qui semble avoir utilisé un article censuré par le conseil constitutionnel pour rejeter mon pourvoi. Comme cela est expliqué dans la lettre, en date du 21 janvier 2014, établie par mon cinquième avocat : Maître Yann CHOUCQ, l’un des plus grands pénalistes français.

En somme, durant toutes ces années d’obstacles, les magistrats ont, malgré tout, confirmé l’intégralité des éléments constitutifs de l’infraction du « harcèlement moral » notamment. Mais, ils ont oublié ce que tout étudiant en droit apprend : le syllogisme juridique. En particulier, ils ont oublié « La Majeure » (la règle de droit) et sa confrontation avec « La Mineure » (les faits présentés en l’espèce). Et lorsque la chambre de l’instruction a identifié le hiatus, elle a inventé un nouvel élément constitutif de cette infraction : « l’intention de nuire »… Or, ladite intention de nuire est consommée par « la répétition des agissements » ; et surtout par les documents écrits, injustifiés, ciblant à tort mes compétences professionnelles, par exemple. En clair, les magistrats ont constaté l’infraction, mais ils n’ont pas appliqué le droit. Alors qu’ils sont censés être la « bouche de la loi ».

 

J’ai pu mesurer le degré d’indépendance des trois juges d’instruction qui ont eu à connaître du litige. En réalité, cette indépendance théorique s’est avérée être une fiction en pratique.

 

Je n’ai pas manqué d’alerter, à plusieurs reprises, notamment le ministère de la justice, comme cela a été relayé par la presse. Mais, celle-ci a omis d’informer de mes alertes, adressées au conseil supérieur de la magistrature, qui dénoncent l’attitude de certains magistrats, et en particulier deux magistrats du Parquet.

 

Ce n’est donc que sur le banc des prévenus (des accusés) que j’ai pu enfin accéder, partiellement, au juge et au droit.

 

Le docteur Mirela GOYET est une citoyenne française, d’origine roumaine ; si j’ai bien compris.

Moi, je suis un citoyen français, d’origine marocaine.

 

Le docteur Mirela GOYET a été « internée » sans son consentement, et sans délai.

Moi, j’ai été soumis à une « expertise psychologique » approfondie qui avait pour mission de mesurer notamment mon « degré de connaissance et de maturation en matière sexuelle compte tenu de son [mon] âge ». La vérité serait-elle, finalement, cachée dans les « bourses » du pharmacien ? Les magistrats angevins doivent se souvenir encore du rapport établi par l’expert psychologue ; et surtout du mien élaboré suite à cette « expertise sexuelle », à cette « mise à nu », à cette profonde humiliation d’un époux et père de famille.

 

Mes proches, des victimes par ricochet…

 

N’ayant pu m’accuser d’« extrémiste religieux » à l’« apparence arabo-musulmane », ils ont, d’abord, tenté de me coller l’étiquette d’« intégriste de la Réglementation ». En vain.

 

Puis, ils ont attaqué mes compétences professionnelles. Sans succès. Comme en témoignent les écritures enregistrées par l’ordre national des pharmaciens. L’un des membres de la bande, coincé par le juge professionnel, a osé affirmer ceci : « le responsable de toutes les difficultés de Mr UMLIL était en fait non pas son chef de service mais le service qualité et la direction. Monsieur UMLIL a toute sa place comme pharmacien au centre hospitalier de Cholet. » En totale contradiction avec ses affirmations auprès du SRPJ d’Angers notamment.

 

Alors, ils ont essayé de me faire passer pour une personne asociale, « sauvage ». Là encore, en vain. Mais, j’étais contraint de dévoiler certains aspects de ma vie privée tels que ceux relatifs à mes activités extraprofessionnelles et de nature culturelle et sportive. Par exemple, j’étais contraint de publier une revue de presse sportive (Karaté et Football). Surprise ! Sans parler du conservatoire national de musique et autres…

 

En France, il semblerait qu’il soit difficile de donner clairement raison à un « Maghrébin ». On hésite. On suppose. On cherche. On fouille. On touche. On tente de lui trouver quelque chose. Il aurait forcément une faille, quelque chose qui cloche. Le contraire ne pourrait être possible ni envisageable. Un français avec une « tête d’Arabe » qui est capable de toutes ces réussites ? Suspect… ! Audiences à huis clos… À poil…

 

Un viol moral collectif dans un sombre souterrain.

 

Un parfum raffiné d’une viscérale xénophobie.

 

Un rat dans mon bureau, qui a subi des dégradations, quelques jours après une réunion de la CME durant laquelle je me suis exprimé sur le projet du pavillon « femmes-parents-enfants » ; et pendant laquelle ils auraient bien aimé « me faire taire » (cf. article du 29 janvier 2014 publié sous le titre « Centre hospitalier de Cholet : les "raisons" d'un délabrement annoncé... » ).

 

Je serais même devenu « psychiatre » des hôpitaux comme le montre l’un de mes bulletins de paie notamment.

 

Ils m’ont envoyé un agent de sécurité, un « vigile », qui m’a repris les clefs de la pharmacie. Un pharmacien qui n’a plus le droit d’accéder à la pharmacie dans laquelle il a, pourtant, été nommé par décision du ministre de la santé.

 

J’étais privé de formation médicale continue pendant plusieurs années.

 

Une perte de plus de 1 000 euros par mois dans mes revenus.

 

Ma situation a été inscrite, à plusieurs reprises, sur le registre des dangers graves et imminents par le CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) de l’hôpital.


Ils voulaient me conduire à l’autodestruction. Au suicide. Sous la bienveillance des organes de contrôle, de régulation et de sanction qui étaient censés intervenir.

 

Ils voulaient me pousser à user de la loi du Talion ; comme semble l’avoir fait le médecin cité dans votre argumentaire. Sans succès.

 

La liste des faits, et des humiliations subies, est longue. Sans fin.

 

Alors, vous pourriez, par exemple, commencer par consulter, à nouveau, mon dernier livre publié, en décembre 2018, sous le titre : « Obstacles à la pharmacovigilance : Délinquance en col blanc ; Inertie des pouvoirs publics ». Il relate notamment les nombreux témoignages qui n’ont fait que venir confirmer a posteriori ma démonstration, mécanique, mathématique, fournie par écrit auprès de la juridiction pénale notamment.

 

Vous pourriez aussi relire la « lettre d’Adèle » que j’ai reçue suite à la publication, en mai 2013, de mon premier livre sous le titre : « Le Spectre de l’Isotèle ».

 

Vous pourriez redécouvrir le traitement qui a été réservé à cette cadre de santé qui a été sanctionnée pour avoir alerté sur des dysfonctionnements.

 

Je vous le disais, la liste est longue. Mais, pour l’instant, ces quelques faits non exhaustifs, ci-dessus rappelés, devraient pouvoir vous rafraîchir la mémoire.

 

Par ailleurs, vos opposants politiques, qui n’ont cessé de vous contredire sur des situations beaucoup moins graves, ne semblent avoir manifesté, non plus, aucun intérêt sérieux aux alertes émises concernant l’hôpital public de Cholet. Un bien public commun dont l’importance vient d’être révélée au monde entier grâce à un nouveau virus (Sars-CoV-2) à l’origine de ladite Covid-19.

 

Mais, ce virus est beaucoup moins dangereux que les agents publics pathogènes qui sévissent au centre hospitalier de Cholet. En toute impunité.


Une impunité organisée.

 

Je suis également étonné par l’intervention de votre « cher collègue », Monsieur Antoine RAMEH, à qui vous avez gentiment donné la parole à la fin de votre argumentaire. Il semble vouloir « jouer au sage et à la vierge ». Comme vous le savez, il a occupé plusieurs hautes responsabilités à l’hôpital pendant de nombreuses années : chef de service, chef de pôle, membre de la commission médicale d’établissement (CME), membre du directoire… Il serait l’un des artisans de l’état actuel du centre hospitalier de Cholet. Lors de ce conseil municipal, il semble vous avoir servi « sa soupe » habituelle : c’est, pour le moins, amusant de le voir vous proposer de « convoquer un conseil de surveillance extraordinaire » afin de « mettre le problème à plat ». Il ne semble toujours pas avoir compris que c’est l’hôpital, lui-même, qui est déjà « à plat » ; et bien avant son départ à la retraite. Et malgré ce départ, et son recyclage dans votre équipe municipale, il s’accroche et il revient pour siéger dans la plus grande instance de l’hôpital de Cholet : ledit conseil de surveillance, une « instance (…) qui est totalement complice (…) », selon vous, et de laquelle vous avez décidé de vous « retirer » soudainement.

 

À propos du docteur Mirela GOYET, et publiquement, votre « cher collègue » ose même affirmer : « son problème de psychiatrie »

 

En 2013, votre « cher collègue » m’a écrit ceci :

 

« (…) et pour un donneur d’Alerte et si tu comprends l’arabe littéraire, je te conseille de lire « Al Moutanabi », celui qui s’est déclaré prophète et justicier tu verras comment il a fini ».

Ledit « Al Moutanabi » a été tué.

 

Ma messagerie professionnelle a été coupée. À trois reprises.

Celle du docteur Mirela GOYET a également été coupée.

 

Mes anciennes écritures ont pu soutenir que le fonctionnement du centre hospitalier de Cholet pourrait s’apparenter à celui d’un réseau mafieux. Et comme tout système mafieux, qui prospère ouvertement aux yeux de tous, il a besoin de relais déguisés en Hommes (femmes et hommes) politiques, avocats, magistrats, journalistes, etc.

 

L’hôpital public de Cholet pourrait être qualifié d’« enclave » au sein de la République Française. Une entité « autonome » à l’intérieur de l’État. Un « Territoire perdu de la République »… La situation est d’une exceptionnelle gravité. Elle a besoin d’un traitement de choc qui ne peut faire l’économie de la sanction des auteurs fautifs et répréhensibles à l’origine de ladite situation.

 

Votre décision de retrait pourrait constituer une alerte supplémentaire ; même si elle est bien tardive, et c’est peu dire.

 

Je saisis cette occasion pour porter à votre connaissance mon mémoire présenté, et soutenu publiquement, dans le cadre du Master 2 Droit de la Santé. Un diplôme délivré à la fois par la Faculté de droit de Rennes et par l’EHESP (école des hautes études en santé publique). Le titre de ce mémoire est :

 

Le circuit du médicament dans les établissements de santé

français face aux articles 223-1 et 223-2 du code pénal

« Des risques causés à autrui »

 

Ce mémoire est désormais accessible via le portail documentaire de l’EHESP.

 

Enfin, et pour l’instant, je vous laisse avec un extrait du témoignage produit, en octobre 2008, par Monsieur le docteur Bruno POUJOL, l’actuel président de la commission médicale d’établissement (qui a succédé au docteur Mirela GOYET après une démission soudaine et groupée des membres de la CME) :

 

« (…) Monsieur UMLIL est actuellement en difficultés pour exercer de façon sereine dans notre établissement. Il me semble que la majeure partie de ces difficultés, après plusieurs années d’observation, soit en rapport avec une discrimination liée à ses origines marocaines. »

 

En novembre 2010, le docteur Bruno POUJOL témoigne, à nouveau :

 

« A propos de son éviction du service pharmacie, Amine UMLIL mène un combat judiciaire qui est toujours en cours, à propos duquel je ne peux donc me prononcer et dont il ne manquera pas de nous tenir au courant. Sans attendre les résultats de ces procédures, nul n’ignore qu’il s’agit pour le moins d’un cas de souffrance au travail à propos duquel il nous reproche de ne pas nous avoir été assez attentifs : dont acte. Et on ne peut lui reprocher de ne pas nous avoir tenus au courant. Je souhaite que toutes ses démarches pourront conduire à la réhabilitation du soldat Amine ! ».

 

 

Il y a une autre règle qui, elle aussi, semble se vérifier presque toujours : la calomnie prend l’ascenseur ; la vérité, elle, préfère emprunter les escaliers.

 

 

« Que les empires, sans la justice, ne sont que des ramassis de brigands. » Disait un de nos ancêtres : Saint Augustin (354-430).

 

 

Mais, peut-être que la plainte déposée par le docteur Mirela GOYET aurait la chance d’être gérée par des magistrats plus respectueux des prérogatives de leurs honorables et respectables fonctions. Selon la presse, le nouveau procureur de la République aurait pour ambition de « gagner la confiance des justiciables ».

 

 

Je vous prie de bien vouloir recevoir, Monsieur le maire et président du conseil de surveillance du centre hospitalier de Cholet, l’expression de mon profond respect.

 

 

 

Docteur Amine UMLIL

Citoyen Français

Pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier

Juriste (droit de la santé)

Membre de l’AFDS (association française de droit de la santé)

Ancien assistant spécialiste

Ancien interne des centres hospitaliers universitaires (CHU) de Toulouse

Ancien étudiant à la faculté de pharmacie d’Angers

Extrait du Curriculum vitae (C.V.)