jeudi 9 juillet 2015

Lancement du C.T.I.A.P.* au Centre Hospitalier de Cholet


Mise à jour du 25 août 2015 

Voici le lien vers mon deuxième blog intitulé « CTIAP Centre Hospitalier de Cholet » : (Cliquer ici)


Mise à jour du 11 juillet 2015

Ouest-France du 11 juillet 2015

 

Courrier de l’Ouest du 11 juillet 2015



*C.T.I.A.P. : Centre Territorial d’Information Indépendante et d’Avis Pharmaceutiques

Explications à venir.
 
Explications attendues : cf. Communiqué de Presse du 10 juillet 2015 (ci-dessous) :
 
 
 
 
 
 
 

6 commentaires:

  1. Excellente initiative
    il y a vraiment trop de méconnaissance, des conséquences de l'utilisation à long terme, des médicaments et de leurs interactions.
    C'est pourquoi un forum d'échange d'informations (indépendant des firmes pharmaceutiques) sur l'utilisation des médicaments est indispensable.

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  2. Ce CTIAP est le bienvenu' à l'heure où les médicaments sont de plus en plus décriés, et les patients en manque d'explications. Bravo Monsieur pour votre parcours, votre combat et votre esprit profondément publique.
    J'espère juste que les Choletais prendront conscience de la chance qu'ils ont de disposer d'un tel outil au sein de leur hôpital !

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  3. Monsieur Umlil,
    Excusez mon interrogation principale, mais quelles seront les SUITES CONCRETES des informations et avis recueillis du côté des usagers d’une part, et du côté des prescripteurs d’autre part, influencés les uns et les autres par les études publiées. Les usagers seront-ils plus écoutés et les prescripteurs plus responsables ? Et quid des remontées de ces informations au niveau des groupes pharmaceutiques ?
    Il existe déjà, pour certaines pathologies (cancers, SEP,…), des relais assurés par des infirmiers le plus souvent pour recueillir des informations concernant les effets indésirables ou toute autre question relative à un traitement ou à la maladie en elle-même. Mais cela ne change en rien les décisions quant au traitement notamment : on répond au patient de se patienter devant ces effets indésirables et secondaires (parfois plus graves que la pathologie initiale) et lorsque ce patient décide de choisir une qualité de vie améliorée en demandant à arrêter ce traitement devenu trop lourd, on le déconsidère comme s’il n’était plus (mais l’est-il vraiment) maître de sa propre vie.
    Bref, je ne saisis pas la portée de ce recueil d’informations et d’avis. Peut-il réellement en découler une conséquence morale car c’est ce qui est recherché n’est-ce pas ? Ou alors expliquez-moi plus en détail le ou les objectifs de votre projet.
    Cordialement.

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  4. Réponse au commentaire du 2 août 2015, 15 :42
    Madame, Monsieur,
    L’objectif de notre projet est notamment de mettre à disposition une information pratique, actualisée, accessible (vulgarisée dans la mesure du possible) et indépendante. Plusieurs formes sont possibles : élaborer un bulletin d’information sur le médicament, effectuer une « visite » pharmaceutique, répondre aux questions éventuelles, repérer et présenter un « nouveau » médicament mis sur le marché (ce qui implique une analyse méthodique des études publiées et du rapport bénéfice/risque), faire de l’éducation thérapeutique, offrir les éléments fondamentaux utiles à la compréhension du domaine complexe du médicament, etc.
    L’exemple que vous soulevez me permet de vous répondre de façon concrète. La déclaration d’un effet indésirable présumé médicamenteux est obligatoire. Elle incombe notamment à tout médecin, et pharmacien, qui a eu connaissance d’un tel effet. L’infirmier est invité à signaler tout effet indésirable constaté au médecin en charge du patient. Les patients et les associations agréées de patients peuvent également concourir à ce dispositif. La déclaration devra être transmise au CRPV (centre régional de pharmacovigilance) dont dépend votre département (chaque CRPV est chargé de plusieurs départements). Le signalement est ensuite transmis par le CRPV à l’ANSM (agence nationale de sécurité du médicament). Cette procédure permet la remontée de cette information au laboratoire pharmaceutique commercialisant le médicament suspect. Après instruction du dossier, le CRPV adresse une réponse au déclarant. Ce document, tout comme la déclaration, est joint au dossier du patient.
    En 2007, nous avions signalé un effet indésirable pulmonaire présumé lié à un médicament. Cette déclaration a conduit à la modification de l’autorisation de mise sur le marché (AMM). Désormais, l’effet indésirable signalé figure dans le VIDAL® (dictionnaire non exhaustif des médicaments) et dans la notice destinée au patient.
    Enfin, je rappelle que le pharmacien a un rôle d’information sur le bon usage du médicament (y compris sur ses effets indésirables). Et, il me semble que les professionnels de santé ont le devoir d’informer et d’éclairer le patient tout le long de son parcours de soins.
    Le reste de votre écrit relèverait des comportements collectif et individuel qu’il ne m’appartient pas de commenter.
    En espérant avoir répondu à vos questions et en restant à votre disposition,
    Bien cordialement,
    Amine UMLIL

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  5. Bonjour Monsieur UMLIL,

    Pour ma part, je suis très intéressée par votre initiative, et ne manquerais pas de vous solliciter pour élucider toutes les questions autour du médicament : actualités, traitement personnel, votre analyse sur les affaires médiatisées... devront nous utiliser ce blog pour cela ?
    J'ai déjà une question : est-il vrai que les aliments peuvent agir sur les médicaments ?
    Cordialement.

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  6. Réponse au commentaire du 14 août 2015, 17:50
    Bonjour Madame,
    Le risque d’interactions potentielles entre certains médicaments et certains aliments peut se manifester selon différents mécanismes. Pour comprendre ces derniers, nous aurons besoin, de façon préalable, de développer certaines notions fondamentales. Celles-ci concernent notamment la structure chimique d’un médicament ; sa présentation sous telle ou telle forme en vue d’une administration orale, injectable, etc. ; expliquent le devenir du médicament dans l’organisme (ce que l’organisme fait au médicament) ; ce que le médicament fait à l’organisme ; etc. Ces sujets sont prévus.
    Ces interactions peuvent être cliniquement significatives. Les conséquences peuvent se produire à l’ajout d’un produit, mais également lors de son arrêt.
    De façon anticipée et résumée, disons que certains médicaments peuvent voir leur efficacité, ainsi que le risque d’effets indésirables, augmenter ou diminuer s’ils sont associés avec certains aliments. Cela peut-être nuisible si le médicament a notamment une marge thérapeutique étroite ; c’est-à-dire qu’une faible variation peut faire basculer vers la zone de toxicité ou d’inefficacité.
    De ces mécanismes découlent certains conseils et précautions d’emploi lors de la prise de certains médicaments.
    Certaines plantes peuvent également générer des interactions avec certains médicaments.
    L’hygiène alimentaire traite également de la question relative au tabac, à l’alcool, à la caféine, etc.
    Le patient est invité à lire la notice du médicament ; à poser la question à son médecin et à son pharmacien ; à s’interroger en cas de modification brutale des habitudes alimentaires ; à effectuer les bilans de suivi du traitement prescrit ; etc.
    Rappelons qu’il ne faut pas modifier un traitement sans l’accord du médecin, notamment.
    Enfin, un autre blog sera bientôt disponible.
    En espérant avoir répondu à vos questions et en restant à votre disposition,
    Bien cordialement,
    Amine UMLIL

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