samedi 11 décembre 2021

La gestion de la Covid-19 par le multipartisme politique à l’origine d’un nouveau bipartisme citoyen

 

En ce mois de décembre 2021, il y a lieu de révéler au très distingué Homme (femme et homme) politique et au génie médiatique leur commune performance. Un chef-d’œuvre qui s’est construit jour après jour depuis au moins le début de l’an 2020. Depuis l’annonce de cette nouvelle maladie dénommée Covid-19. Une nouvelle pathologie liée à un nouveau coronavirus : le Sars-CoV-2.

 

Ce résultat trouve sa source dans la gestion défectueuse de ladite Covid-19. À la compréhensible, voire excusable, approximation initiale se sont succédé des paroles et des actes, pour le moins contradictoires. Les décisions prises ne sont fondées sur aucun argument, objectif et vérifiable, de nature médicale, pharmaceutique, scientifique, juridique. De tels faits auraient été dérisoires s’ils n’avaient pas conduit à la restriction durable des droits et des libertés fondamentaux. S’ils ne continuent pas de porter atteinte à la dignité de la personne humaine.

 

Mais, les faits sont têtus. Et ce nouvel agent pathogène, doué d’intelligence, poursuit sa route en usant de sa capacité d’adaptation à son environnement. Il change sa structure, il bouge, il mute. Ce mouvement le rend insaisissable. Et l’Homme, son adversaire qui voulait lui mener la « guerre », ne semble toujours pas vouloir comprendre que c’est bien cet être vivant invisible qui mènerait la danse.

 

Impuissant, l’Homme, cette chimère politico-médiatique, tente de sauver la face en s’enlisant dans une sorte de fuite en avant. Et en désignant un bouc émissaire qu’il voudrait publiquement sacrifier afin de calmer ses rangs trompés.

 

Se produit alors l’inattendu. Un phénomène nouveau qui devient de plus en plus visible de tous. Qui jaillit de différents coins du Monde. Seuls les individus suspendus en l’air dans leur bulle refusent de le voir. De l’admettre.

 

Les gens d’en bas, privés de leurs besoins vitaux et non d’estime, réalisent les pertes consenties de façon insidieuse et sournoise. Ils prennent conscience de ce qu’est réellement le bonheur : être en bonne santé, bien vivre avec sa maladie, respirer librement, accéder à de la nourriture, continuer ses activités sportives et de loisirs, passer un moment avec sa famille et ses proches, une balade en forêt, une partie de pêche à la mer, un pique-nique, travailler, étudier, etc. sans attestation préalable, sans QRCode… Une simple façon d’être et de vivre qui ralentit le temps. Qui suspend les plans. Qui relaie le reste, le superfétatoire, à une position accessoire.

 

Les gens se découvrent. Ils font connaissance. Dans la rue. Chaque samedi. Via les réseaux sociaux. Ils se libèrent de leurs chaînes : de leurs préjugés. Plus rien ne les sépare. Leur angle de vue change. Ils ne perçoivent plus autrui en fonction de son apparence et/ou son appartenance à telle ou telle entité sociale, économique, politique, philosophique, religieuse… Toutes les barrières cèdent face à ce besoin impérieux d’Humanité perdue. Face à cette brutalité. Face à cette violence structurelle qui organise la faim et la dette. Face à ce besoin de retrouver la liberté. Face à ce refus de la discrimination en raison de l’état de santé. Face à ce besoin de se retrouver. Tout simplement. Ces gens sont alors, et à nouveau, unis autour des valeurs essentielles de la vie.

 

Liberté. Égalité. Fraternité. Trois mots dont le sens vient, grâce à cette crise, d’être retrouvé par la majorité des Français, notamment. Bien que la chimère tente de nous faire croire le contraire eu égard à sa puissance de diffusion et sa maîtrise des ondes. Trois valeurs, gravées sur les frontons de nos institutions, qui, désormais et à nouveau, unissent ces Français. Des femmes et des hommes qui continuent de croire que l’Homme, cet « animal social », n’est pas un être immortel.

 

À l’heure des élections présidentielles qui se profilent, à l’ère du post-science, du post-médecine, du post-pharmacie, et du post-droit… il n’y aurait plus d’échiquier politique allant de l’extrême gauche à l’extrême droite.

 

En effet, il n’y aurait plus qu’une majorité de femmes et d'hommes qui veulent vivre. Tout simplement. Sans autorisation préalable. Sans QRCode. Mais, face à eux, demeurent des individus qui semblent accepter leur activation ou désactivation sociale de façon extrajudiciaire et en fonction de critères pour le moins obscurs ; ce qui est leur droit.

 

Se dessinerait alors un nouveau bipartisme citoyen qui supplanterait le classique multipartisme politique.

 

Quel Homme politique, candidat auxdites élections, saurait amorcer ce virage historique ?

 

 

 





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