Le 10 mai 2022, j’ai annoncé ma candidature aux
élections législatives, dans la quatrième circonscription du département de la
Vendée (région des Pays-de-la Loire), ainsi que son fondement (cliquer ici).
Cette candidature a été menée avec Madame Édith ONDET qui avait exercé dans un hôpital public.
Un compte-rendu non exhaustif du déroulement de ces
élections est proposé dans ce qui suit.
Le premier tour de ces élections a eu lieu le 12
juin 2022. Le résultat, concernant cette candidature, est le suivant : 1,30%
(630 voix) des Exprimés (cliquer ici). Ce résultat semble se situer dans
la moyenne obtenue par le parti DEBOUT LA FRANCE. Il contribue au maintien de ce parti.
Je remercie vivement tous les Vendéens qui nous ont
accordé leur confiance lors de ce vote malgré plusieurs faits qui méritent d’être
rappelés : l’annonce tardive de cette candidature ; le fait que je ne
réside pas en Vendée ; la non-réception des documents nécessaires pour pouvoir
tracter ; l’absence de notre bulletin de vote dans les enveloppes adressées
aux citoyens ; la non-livraison de ce bulletin de vote dans certaines
communes ; etc. Des problèmes inattendus dont certains ont été résolus à
la dernière minute grâce à l’aide précieuse des membres de DEBOUT LA FRANCE
auxquels je renouvelle mes remerciements. Et le collage des affiches n’aurait
pas été possible sans le dévouement de notamment ma co-équipière Madame Édith
ONDET, que je remercie à nouveau.
Je remercie DEBOUT LA FRANCE de m’avoir sollicité
pour ces élections tout en respectant mon indépendance (n'étant adhérent à aucun
parti politique, à aucune organisation syndicale, etc.). Cela m’a permis de
vivre ma première et enrichissante expérience électorale en tant que candidat.
J’adresse mes félicitations à tous les autres
candidats, et en particulier aux deux candidates qualifiées pour le second tour :
Madame le Maire des Herbiers (Divers droite) et Madame la Députée sortante
(Ensemble !).
Par manque de temps, ma campagne électorale en
Vendée s’est limitée à une conférence dans Les Herbiers, trois articles
dans la presse suite aux sollicitations des journalistes (Ouest-France Les Herbiers, FranceSoir, LeMediaEn442), et un passage de quelques secondes choisies par Télé Vendée (nos deux actions principales occultées) sur un
échange d’une dizaine de minutes.
Les médias traditionnels (dominants) ont fait le
choix de n’inviter que les candidats des grands partis politiques : des
machines électorales qui sont déjà bien visibles dans l’ère des communicants ;
et qui sont opérationnelles au sein de ce régime des partis, notamment présidentiel.
Ce sont des journalistes qui semblent décider du
programme électoral, des idées qui méritent d’être rendues visibles ou non, de
la promotion de tel ou tel candidat, etc.
Lors de ces élections, en vain, nous avons proposé
un débat sur l’obligation vaccinale contre la Covid-19 et sur ses avatars les
passes sanitaire et vaccinal ; sur le choc structurel dont l’hôpital
public a besoin ; sur la question des ʺdéserts médicauxʺ ; sur la
méthode qu’un député devrait adopter une fois élu ; sur la présence de ce
député lors du vote des lois importantes ; etc. Les débats sur ces sujets
ne semblent pas envisageables, surtout durant une campagne électorale.
Par exemple, quels sont les médias qui ont informé
la population des auditions menées par l’Office parlementaire d’évaluation des
choix scientifiques et technologiques (OPECST) sur les « Effets indésirables des vaccins contre
la Covid-19 et le système de pharmacovigilance français » ? Pourtant cette enquête a été demandée par
la Commission des affaires sociales du Sénat suite à une pétition citoyenne.
Quels sont les médias qui ont diffusé l’audition publique, contradictoire et
utile, qui a eu lieu au Sénat le 24 mai 2022 ? Quels sont les médias qui
ont relayé le rapport d’étape publié le 9 juin 2022 par l’OPECST ?
Il y a lieu de s’interroger sur les réelles causes
de l’importante et inédite abstention sous la Ve République d’une
part, et sur ce qui pourrait être considéré comme une sorte de variante du vote
censitaire d'autre part.
Nous pensons que le système électoral français
devrait, sans délai, envisager une sérieuse réforme. Il s'agit d'une urgence démocratique.
L’une des solutions utiles consisterait à donner
naissance à un découpage des pratiques politiques fondé sur les idées ;
et non plus sur les traditionnelles étiquettes politiques qui limitent, voire empêchent, toute coopération nécessaire à la construction et à la mise en œuvre effective
de projets d’intérêt général. Une telle segmentation, construite sur les projets et leur conduite,
permettra à plusieurs partis politiques d’œuvrer dans le même sens, de façon synergique, pour le
bien de notre pays ; au lieu de s'enliser dans des oppositions quasi-systématiques.
La finalité ultime de la politique devrait rechercher
le bien commun et le bonheur de toute personne humaine.
Notre candidature à ces élections législatives avait
pour but de continuer d’informer la population sur des thèmes importants
relevant de la santé notamment. Il reste à espérer que la future Assemblée
nationale saura jouer son rôle consacré par la Constitution ; et
notamment en se saisissant de ces thèmes, en restaurant le débat
contradictoire, et en contrôlant efficacement l’exécutif.
En ce qui nous concerne, notre travail, mené depuis
de nombreux mois, a produit des résultats mesurables en termes d’information,
de formation et d’alerte des institutions et de la population. Par exemple,
plusieurs points, relevés dans notre rapport remis aux rapporteurs et certaines
informations orales livrées lors de notre audition par l’OPECST, sont repris
dans ledit rapport d’étape parlementaire susmentionné qui a été publié le 9 juin 2022. Il y a lieu de
citer notamment ce qui suit :
« La campagne de vaccination a été
source d’inquiétudes pour une partie de la population, car les vaccins utilisés
ont été développés à une vitesse inédite et grâce à de nouvelles plateformes
vaccinales. L’Office regrette que la communication institutionnelle sur les
effets indésirables ait été trop discrète par rapport à la communication
incitant à la vaccination. La confiance des citoyens ne peut être bâtie qu’à
partir d’un discours de vérité sur les effets indésirables et d’une démarche de
pédagogie et de transparence de l’ensemble des professionnels de santé et des
autorités sanitaires. Cela passe également par une reconnaissance et un
accompagnement des personnes qui souffrent d’effets indésirables, trop
marginalisées aujourd’hui. » (cliquer ici ou ici).
Amine UMLIL
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