Comment rester
insensible à cette nouvelle information livrée, ce jour, par la presse ? (Ouest-France, 28 mars 2017)
Voilà maintenant
que des « policiers » Choletais, « en arrêt maladie seront
contrôlés par un médecin ».
Leur hiérarchie le
demande.
Une telle méthode
ne pourrait-elle pas alimenter davantage la suspicion envers « nos »
policiers ?
Ces « douze
policiers Choletais » auraient donc, tous, rêvé. Tout comme le(s)
médecin(s) qui a (ont) jugé utile de prescrire un arrêt de travail à ces Hommes
(Femmes, hommes) travaillant sous l’Uniforme qui nous protège tous.
Ladite hiérarchie
semble privilégier la facile stigmatisation individuelle au lieu de s’interroger,
sérieusement, sur les causes profondes systémiques (organisationnelles) à l’origine
de ce qui paraît être une souffrance morale.
Quelle autre issue
aurait pu être actionnée par nos concitoyens policiers pour échapper à cette
souffrance psychologique, pour protéger leurs santés ; et donc leurs
familles ?
Les policiers auraient-ils
la possibilité d’actionner le droit de retrait ? Ou devraient-ils s’abandonner,
en silence, à cette mort lente qui s’abat sur le policier, le professionnel de
santé, l’instituteur, etc. ?
Le policier, le gendarme…
c’est l’Ordre et la Paix.
Je peux témoigner
que je n’ai, quasiment jamais, vu ces forces de l’ordre me manquer de respect. Bien
au contraire. Excepté peut-être une seule réflexion qui date de plusieurs
années et qui ne pourrait être considérée que comme l’exception qui confirme le
principe.
Ce principe me
permet d’affirmer, selon ma propre expérience, que le policier est l’un des rares acteurs les plus dignes de l’institution
judiciaire.
Nous devrions,
tous, souffrir à voir nos policiers subir un tel acharnement depuis désormais
un temps relativement significatif.
L’adversaire est
toujours le même : un être abstrait et froid.
Le « burn-out » serait devenu le
mot à la mode pour masquer un éventuel « harcèlement moral ».
Prenons donc soin
de celles et de ceux qui nous protègent, nous soignent, nous enseignent… C’est
une urgence absolue que la conscience collective devrait intégrer.
Avec toute ma
solidarité.
N.B. : un
éditorial parfaitement transposable :
de « l’hôpital public » à « la police »
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