Au centre
hospitalier de Cholet, je pourrais dire qu’on « s’assoit » sur la
qualité et la sécurité des soins médicamenteux dispensés au patient, sur les
décisions des pouvoirs publics, sur les rapports établis par des organes
indépendants comme la Chambre régionale des comptes, sur la loi…
Je
vous propose d’illustrer mes propos à travers un nouvel exemple.
Fin novembre 2007, je
suis « extrait » de la pharmacie de l’hôpital. Un vigile est même venu
me reprendre les clefs de ce service à la demande du chef de service de la
pharmacie.
Voici un échantillon de
supports qui servent à délivrer les médicaments aux services de soins de
l’hôpital :
Pourtant,
dans un établissement de santé, tout
comme dans une pharmacie d’officine en ville, l’intervention du pharmacien
permet de réduire,
de façon significative, les accidents médicamenteux prévisibles,
évitables, coûteux et inacceptables pour l’usager.
La règlementation impose au pharmacien des
tâches bien précises : analyse de
l’ordonnance (ordonnance et non pas un "torchon") du médecin, préparation
éventuelle des doses de médicaments à administrer, mise à disposition des informations et des conseils nécessaires au bon usage du
médicament, et enfin délivrance des
médicaments. L’ensemble de ces quatre tâches indissociables est regroupé sous
le terme de « dispensation
à délivrance nominative ». Ce dispositif permet de réduire le
risque d’erreurs de 45% à (2% - 7%) environ… C’est l’une des mesures principales et fondamentales qui permet de sécuriser le circuit du médicament.
Elle permet de préserver la qualité et
la sécurité des soins dispensés au
patient tout en réduisant les coûts
pour la collectivité. En plus, cette action protège notamment le médecin, l’infirmier et l’établissement contre
d’éventuels risques juridiques…
Mais, au centre hospitalier de Cholet, la bande
locale n’a
pas envie de mettre en place
cette mesure règlementaire.
Ci-dessous,
une chronologie synthétique (et non
exhaustive) des faits.
Année 2002,
soit cinq ans avant, enquête de la Chambre régionale des comptes (menée avant mon arrivée à
l’hôpital de Cholet). Extrait du rapport public (je n’ai appris l’existence de
ce document qu’en 2007) :
Années 2003 et 2004, début
de sécurisation du circuit du médicament. Nombreuses actions, vérifiables, sont
menées.
Le 01 février 2005,
arrivée de Monsieur Denis MARTIN, directeur
du centre hospitalier de Cholet.
Juin 2005, mon nom figurait encore en « haut - à droite » de cette
fiche (ci-dessous) datée du 14 juin 2005.
Cette fiche a été créée et mise à jour par mes soins. Cette « dispensation à délivrance
nominative » a été mise en place, avec succès, à l’EHPAD
(établissement d’hébergement des personnes âgées dépendantes)
Chanterivière :
Année 2006,
brutalement, le dossier m’est retiré. Mon nom disparait de la nouvelle version, datée
du 15 mai 2006, de cette fiche. Cf. ci-dessous la même case en « haut – à droite ». Ce qui a
entravé la généralisation de ce mode de délivrance aux autres services. Ces
derniers étaient pourtant planifiés de façon collégiale :
Le 06 juin 2006,
CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail). La direction affirme ceci (comme le
montre le procès-verbal de ce CHSCT) :
« Il n’y a pas d’obligation de mettre en place » ce mode de délivrance… ! ?
Pourtant,
il ne s’agit pas d’une option. Mais bien d’une obligation. Celle-ci était
d’ailleurs indiquée sur ma fiche de fonction.
Comment
faire face à ces « ordres » paradoxaux ?
Le
temps passe…
Juin 2011, lors de la troisième visite de certification, les
experts de la haute
autorité de santé constatent et
relèvent, par écrit, les obstacles mis par certains individus pour
empêcher la sécurisation du circuit du médicament :
Octobre 2012, soit dix ans
après le constat
effectué par le Magistrat de la Chambre régionale des comptes, l’hôpital de Cholet
est sommé, dans le cadre d’une
inspection concernant la qualité de la prise en charge médicamenteuse, de
mettre en place plusieurs mesures parmi lesquelles la « délivrance
nominative des traitements »…
On
dirait qu’un nouveau cycle commence… Mais, on prend les mêmes et on recommence…
La bande locale veille…
Autres
lectures (non exhaustives) :
Hôpital public de Cholet : de l’Accident médicamenteux chez un
patient au Constat de la Chambre régionale des comptes… Effritement du service
de Cardiologie… (Cliquer ici)
Ce qui prospère à l’hôpital public de Cholet : un psychiatre
témoigne (Cliquer ici)
Revue de presse (domaine professionnel) (Cliquer ici)
Hôpital public de Cholet : « Zorro » me coupe ma
messagerie professionnelle à trois reprises… Mais devant le Juge, il se
dégonfle : « ce n’est pas moi Monsieur le Juge »… (Cliquer ici)
Hôpital public de Cholet : un nouveau directeur au-dessus des lois
de la République (Cliquer ici)
Hôpital public de Cholet : deux directeurs, un copier-coller, deux
sosies, finalement… (Cliquer ici)
Hervé de CHARRETTE me vient en aide ; Gilles BOURDOULEIX, lui,
plaide pour mon départ de l’hôpital public de Cholet… Gilles BOURDOULEIX :
DEGAGE ! (Cliquer ici)
Centre hospitalier de Cholet : un procès-verbal falsifié (Cliquer ici)
Centre hospitalier de Cholet : les « raisons » d’un
délabrement annoncé… Et lorsque Monsieur Gilles BOURDOULEIX qualifie de
« Fascistes » des membres du personnel de l’hôpital… (Cliquer ici)
Un procureur de la République qui déconsidère la sécurité des patients
et, l’intérêt général de l’hôpital public de Cholet (Cliquer ici)
Le procureur de la République a également déconsidéré le travail
effectué par « son » propre service régional de police judiciaire (Cliquer ici)
Ordre national des pharmaciens : le fantôme de Vichy… Des
magistrats au parfum du colon Angevin et Nantais… (Cliquer ici)
« Au nom du Peuple Français » : ce que des Magistrats ont
refusé de juger (Cliquer ici)
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