mardi 4 février 2014

Elections municipales à Cholet (49) : Ma réponse au Parti "Un nouvel élan pour Cholet"


Que celle ou celui qui ose aujourd’hui affirmer qu’elle (il) n’aurait pas été informé(e) de longue date, de l’effritement progressif auquel est confronté depuis de nombreuses années le centre hospitalier de Cholet, lève la main ! ?

Je pose cette question car je viens de découvrir le contenu de l’article (ci-dessous) qui a été publié, le 03 février 2014, par le journal Le Courrier de l’Ouest. Un article que je vous propose, d’abord, de lire :



Je veux parler, en particulier, de cette phrase :

« …tête de la liste aux élections municipales « Un nouvel élan pour Cholet », réagit…souligne que « l’hôpital de Cholet perd régulièrement de sa substance sans que la municipalité ne s’en émeuve beaucoup. … ».

Il est vrai que le dossier de l’hôpital de Cholet est un véritable sujet.

Mais, je ne peux que m’étonner de cette réaction de ce parti politique. Une soudaine réaction. A quelques semaines des élections municipales, notamment.

Ce parti politique, comme les autres partis, n’aurait-il pas été informé, depuis longtemps et par différents moyens, du risque encouru par l’hôpital de Cholet ? (Cliquer ici pour ne lire qu'un exemple publié le 29 janvier 2014)

« Qui ne dit mot consent » !

Le silence ne vaudrait-il pas caution ?

L’inertie ne serait-elle pas le symptôme de l’indifférence ?

Quel est le nombre de séances du conseil municipal qui ont eu lieu depuis au moins 2005 ? Date à laquelle certains individus semblaient avoir commencé à engager l’hôpital de Cholet dans la voie du déclin…

A minima, ce parti politique, et les autres, auraient-ils jugé utile d’inscrire à l’ordre du jour d’un conseil municipal le point suivant : « Que faire suite aux nombreuses alertes, concernant l’hôpital public de Cholet, qui ont été reçues à plusieurs reprises et de différentes façons ? » ?

Dans une démocratie, quel est le rôle d’un parti politique dit d’« opposition » ?

Les partis politiques n’auraient-ils pas contemplé, et sans bouger, la chute progressive de ce bien public commun ?

Leur désintérêt envers l’hôpital de Cholet, que certains qualifient pourtant comme le « premier employeur » de la ville, n’aurait-il pas été déjà remarqué par de nombreux Choletais ?


Pourquoi ce brusque « réveil » ?
 
Comment motiver cette brutale « rupture de somnolence » et cette attention inattendue ?

Alors, je pourrais répondre à ce parti politique par la même phrase avec une nuance près : « L’hôpital de Cholet perd régulièrement de sa substance [a déjà perdu cette substance ?] sans qu’aucun responsable politique ne s’en émeuve beaucoup. ».

La parole de ce parti politique arrive un peu tard, à mon avis.

Une dénonciation tardive ne serait-elle pas l’aveu d’une responsabilité partagée ? D’une complicité ?

Cette réaction, enregistrée par voie de presse dans le mois précédant les élections municipales, ne serait-elle pas le témoin d’une indignation opportuniste ?

Certains pourraient qualifier une telle démarche de tentative de récupération politique. Elle pourrait jeter le doute sur cette méthode et sur la réelle intention de ses auteurs.

Ces derniers seraient-ils réellement attachés à la sauvegarde de l’intérêt général et celui du citoyen, patient, usager du service public hospitalier notamment ?

Ou chercheraient-ils simplement à utiliser, et à la dernière minute, ce dossier concernant l’hôpital de Cholet, un vrai sujet, pour servir leurs ambitions personnelles ?

Enfin, il ne suffit pas de « s’émouvoir ». Le constat appelle une action. Or, là encore, je ne peux que m’interroger ; eu égard à la vacuité des programmes qui nous sont proposés sur ce point, plus précisément.

Comme le mentionne si bien le titre de cet article du Courrier de l’Ouest (ci-dessus), je confirme donc que « Gérer une ville ne s’improvise pas, [et] l’honnêteté intellectuelle non plus ».

Qu’on nous épargne ces vertus qui se manifestent la veille des élections. Qu'on nous préserve de ces manœuvres. Qu'on nous protège.

 

A lire également et notamment :
 
Elections municipales à Cholet (49) : Ma réponse au Parti de Gauche (PG) (cliquer ici)
 
 



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