Si l’on
croit l’article de presse (ci-dessous) publié le 12 février 2014 par le
Courrier de l’Ouest,
Le tribunal correctionnel d’Angers (49) sanctionne
la souffrance infligée à un animal : un chat appelé Caramel. Son agresseur, un humain, est
condamné à « 4 mois de prison avec sursis ».
C’est
cette même juridiction qui a constaté ma
souffrance. Mais, dans mon cas, elle
a prononcé un « non-lieu » en faveur de mes agresseurs.
Malgré
cette différence de traitement, ce privilège accordé à Caramel par rapport à Amine,
« une
manifestation pour Caramel est en préparation » selon cet article
de presse. Lisons son contenu.
Il est
vrai que les différents médecins experts, notamment, qui m’ont examiné ne m’ont pas « baptisé » Caram-ine…
Et à Cholet (49), ville dans laquelle j’exerce
mon métier de pharmacien au centre hospitalier, j’ai récemment appris l’existence
notamment de deux autres nouveaux cas humains qui seraient en souffrance au
travail. Il s’agit de deux femmes
qui portent des noms et prénoms « bien français ». Pour
chacune d’elles, un comité de soutien actif est créé. Des manifestations sont
organisées en leur faveur. Des conférences de presse sont tenues en présence de leurs avocats respectifs. France
3 ouvre même la porte à l’une d’entre elles. Leurs situations semblent pourtant plus récentes que la mienne.
Les
hurlements des loups, les aboiements des chiens, les miaulements des chats... sont plus audibles que les appels d’un citoyen français d’origine marocaine à « l’apparence
arabo-musulmane »...
Une sensibilité, une solidarité, des interventions rapides et bienveillantes envers les Animaux. Allant même jusqu'à critiquer les décisions de justice dans ce cas.
La ligue des droits des Animaux serait-elle plus efficace que la ligue
des droits de l’Homme ?
Une
nouvelle preuve de ce que j’écrivais dans mon livre « Le Spectre de l’Isotèle ». (cliquer ici)
A la
page 72 de cet ouvrage, on peut lire notamment ceci : « Dans ce pays des Codes Bleu-Marianne, un chien serait-il mieux
loti qu’Amine ? »…
Enfin,
je vous rappelle quelques extraits des écritures de cette juridiction Angevine
qui a rendu un « non-lieu », et protégé mes détracteurs aux noms et
prénoms « bien du coin », malgré ma souffrance constatée :
« …souffrance au travail peut être considérée comme établie au vu
des écrits des docteurs DUBRE et KALFON… » (Procureur de la République)
« …l’information judiciaire a mis en évidence une souffrance au
travail de Amine UMLIL. » (Troisième juge d’instruction)
« …l’existence d’une souffrance au travail, dont la réalité est
incontestable… que dans ses écritures, Amine UMLIL cite un certain nombre de faits… ; que les contrariétés qu’il a subies
à cette époque, et qui s’étalent sur une
trait de temps relativement long, ne sont à l’évidence pas le fait d’une seule personne… attendu que les très nombreux éléments qu’a apportés
Amine UMLIL, s’ils achèvent de
démontrer cette souffrance et les difficultés rencontrées par lui dans
son exercice professionnel… l’information
n’a pas permis d’établir que la responsabilité de cet état de fait
pèserait sur telle ou telle personne… » (Chambre
de l’instruction)
La Cour de Cassation, elle,
rejette le pourvoi introduit par mon sixième avocat. En usant d’un article qui est pourtant « censuré » par le Conseil Constitutionnel. (cliquer ici)
Mais, Adèle m’a écrit cette lettre. (cliquer ici)
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