mardi 1 novembre 2016

L'équation hospitalière : de Robert Boulin à Marisol Touraine


Livre paru le 31 octobre 2016
Éditions BoD
Disponible en versions papier et numérique
En librairies & en ligne
 
 
« À l’aube de l’an 2017, l’Olympe semble être toujours en quête de l’identité du service public hospitalier français. (…) Cette loi « Bachelot » transfert le service public hospitalier vers des « missions à la carte ». Elle semble habiller le service public hospitalier d’un certain hermaphrodisme. (…). »
 
 
 
 
Résumé
 
L’identité française du service public hospitalier ne cesse de muter. Ce livre propose une revue des grands traits marquant l’évolution de cette notion depuis sa naissance jusqu’à nos jours.
En 2016, le service public hospitalier est presque tout nu. L’activité libérale au sein de l’hôpital public semble menacée. Et les établissements publics de santé sont contraints à l’union forcée, dans une sorte de « mariage pour tous », à l’origine des groupements hospitaliers de territoire (GHT).
Désormais, le service public hospitalier « à la française » n’échappe pas complètement au droit européen.






dimanche 16 octobre 2016

"Qualité mon Q !" : le livre d'un médecin


« Qualité mon Q ! Apprenez à résister à la domination déguisée en « Démarche Qualité » est le livre qu’un médecin (Dominique Dupagne) vient de publier.

 
Ce que j’ai pu lire sur cet ouvrage ne m’a pas laissé indifférent. L’auteur explique que « la démarche Qualité est trop souvent une mascarade. Dans de nombreux secteurs, elle s'est transformée en outil de domination et d'asservissement. Ce livre montre comment elle peut détruire le plaisir de faire du bon travail et dégrader la qualité de la production au lieu de l'améliorer. L'auteur propose l'humour comme arme de "néorésistance" contre ce virus qui contamine l'administration et l'entreprise dans l'indifférence générale. »

L’auteur dévoile un cas drôle (ci-dessous) dans « Les deux premières pages du livre :

Dans un bar à glaces faisant partie d’une célèbre chaîne commer­ciale, un client laisse tomber sa cuillère. Un serveur la remplace immédiatement par un couvert propre qu’il sort de la poche de son gilet.
Impressionné par une telle efficacité, le client l’interroge au moment de régler l’addition.
“J’ai vu que vous portiez une cuillère sur vous, d’où vient cette excellente idée ?”
“Eh bien monsieur, notre groupe s’est engagé dans la Démarche Qualité. En portant en permanence sur nous des cuillères propres, nous gagnons en efficacité.”
“C’est très intelligent ! Mais pardonnez ma curiosité : je vois que vous avez tous un brin de laine noir qui dépasse de votre braguette, c’est aussi de la Qualité ?”
“En effet monsieur ! Vous êtes très observateur ! En général, nous allons uriner une ou deux fois pendant notre service, et la nouvelle procédure Qualité-Hygiène nous impose de nous laver les mains pendant trois minutes, ce qui nous fait perdre du temps. Du coup, le département efficience nous a demandé d’attacher un brin de laine à notre verge ! Nous pouvons donc la sortir de notre pantalon sans la toucher et le lavage des mains n’est plus nécessaire !”
“C’est brillant ! Mais…”
Le client réfléchit en fronçant les sourcils.
“Mais comment faites-vous pour la remettre dans votre pantalon ?”
Le serveur se penche à son oreille, et lui répond à voix basse :
“Je ne sais pas comment font les autres, mais moi, j’utilise la cuillère…” 

Le docteur poursuit : « Cette histoire vous parle ? (…) La démarche Qualité est un merveilleux outil de domination. Elle permet à des cadres ou des contrôleurs dépourvus de compétences techniques d’exercer leur autorité sur des employés qualifiés et expérimentés. Elle permet d'assujettir les subordonnés qui invoquent leur compétence pour résister aux injonctions de leur encadrement sur l’air de “Laissez-moi travailler, je sais mieux que vous comment faire mon boulot !”. (...) »


Oui. Cette histoire me parle.
Le reste de l’explication est disponible sur le site de l’auteur : http://www.qualitemonq.com/
 
 
 
 
 
 
 

mercredi 31 août 2016

Elections présidentielles 2017 : mon futur débat avec Nicolas SARKOZY ?


Depuis de nombreuses années, la France oscille entre des alternances. Or, l’alternance ne saurait se confondre avec l’alternative. L’année 2017 sera celle de nouvelles élections présidentielles.

Monsieur Nicolas SARKOZY notamment, ancien Président de la République, est à nouveau candidat à la fonction présidentielle.

J’ai des faits précis tirés du réel, des questions concrètes de la vraie vie, que je souhaite soumettre aux nombreux candidats qui prétendent pouvoir nous gouverner. Pour commencer, je demande donc un débat public avec Monsieur Nicolas SARKOZY. Mon parcours, notamment, me permet de formuler une telle proposition.

Lors de ce duel, qui sera diffusé en temps réel par les canaux habituels dont télévisés, le débat fera émerger, naturellement, mes idées. Pendant ce face à face, de façon méthodique et avec pédagogie, les échanges mettront en évidence les axes prioritaires que notre pays devra suivre et les solutions qu'il sera amené à mettre en oeuvre de façon effective.

Alors, Monsieur Nicolas SARKOZY serait-il prêt à affronter un citoyen extérieur au système habituel ?

Dans l’attente,
Bien à vous.

Amine UMLIL






dimanche 28 août 2016

Burkini : le plouf de trop pour la France


Depuis quelques années, j’ai renoncé au vote jusqu’à nouvel ordre. Les faits décrits sur ce blog motivent, en partie, ce choix.

Aujourd’hui, je ne regrette nullement cette décision m’ayant permis de rejoindre le plus grand parti de France, celui des abstentionnistes. Ce que je lis et entends, via la presse notamment, ne me donne aucune envie de reconsidérer ma position.

Cet été 2016, la sécheresse des idées politiques a conduit les projecteurs vers les plages. La France plonge. Elle touche le fond. Ma conviction n’est que renforcée : la France est à la recherche urgente d’un nouveau mode de gouvernance.

L’hystérie politique et médiatique entourant le burkini relève de l’ubuesque. Interdire cette tenue de bain est une faute juridique, politique et morale. Défendre la liberté à coup d’interdits et avec brutalité est, pour le moins, un paradoxe. Des femmes, et leurs familles, sont publiquement mises à l’index, humiliées et insultées sous le regard des policiers. Elles sont devenues les bouc-émissaires. Elles sont la cible. Elles sont présumées coupables. Elles sont constamment mises en position de justification. Parce que des politiques et des journalistes, ces prophètes de la haine, l’ont ainsi décidé.

Des policiers sont mobilisés pour cette tâche de la honte. Ils auraient sans doute préféré se trouver ailleurs.

Heureusement que la presse étrangère est présente. La France est moquée (et non mosquée).

Certains pourraient poser des questions avec un style un peu moins élégant et soutenu. Un style qui a le mérite d'être accessible à tous. « Mais, t’es qui mec pour dicter à la femme comment elle doit s’habiller ? Mais, pourquoi tu t’acharnes à ce point pour déshabiller cette femme ? Occupe-toi d’abord de ta meuf, de ta gonzesse si tu en as une. Et ferme un peu ta grande petite gueule. » Cela ferait du bien à la majorité des français, prise en otage.

La femme fait partie intégrante du peuple français souverain. Elle détient sa propre parcelle de souveraineté d’une taille égale à celle de l’homme. Elle contribue à la construction des valeurs communes. Elle sait penser par elle-même. Il suffit de l’écouter et de l’entendre. Elle n’a pas besoin d’être infantilisée. Elle ne veut pas se soumettre, de force, aux désirs et fantasmes d’autrui.

Espérons que ces tailleurs du malheur ne vont pas créer un « Ministère du slip de bain » et engager un « Référendum auprès des poissons ».

La notion de laïcité et celle de l’ordre public sont perverties. La victime devient l’agresseur. Et malgré la décision du Conseil d’État, qui a sans doute évité de tomber dans le ridicule en désavouant le tribunal administratif, ces politiques persistent et signent. Ils s’assoient dessus. Des élus récalcitrants qui s’imbibent dans l’illégalité. Des élus voyous qui appellent un nettoyage au « karcher ». Le citoyen, lui, est contraint de respecter ce qui fait force de loi.

Le silence des préfets, lui, est assourdissant. Ne pourraient-ils pas déférer ces arrêtés devant les juridictions compétentes ?

Nul n’est censé ignorer la loi, nous dit-on. La démonstration est, à nouveau, faite que la France est assise sur une fiction juridique.

Maintenant, certains de ces prophètes du désordre réclament une loi. Alors que cette loi a peu de chances de franchir l’obstacle constitutionnel. Alors que cette loi devrait être l’expression de la volonté générale. Une volonté générale qui inclut celle de ces femmes traquées.

La Constitution. La voilà la véritable carte d’identité de la France.

Ce burkini n’a fait que dévoiler davantage le vrai visage de ces gouvernants pyromanes. Avec des mots à peine voilés, ces interprètes du slip incitent à l’exacerbation des passions et des tensions afin de démontrer, par l’absurde, que leurs arrêtés d’interdiction seraient fondés.

Le burkini pourrait pourtant s’avérer utile : économie des crèmes solaires, prévention des cancers de la peau, protection des patients traités par certains médicaments et ne supportant pas le soleil, etc.

En réalité, la chasse aux femmes portant le burkini a commencé dans un parc aquatique privé. C’est dire que l’argument de l’espace public ne tient pas. Ou alors, il faudrait également soulever la question des nudités que certains pourraient qualifier d’obscènes et de vulgaires.

Et que penser du débat sur la déchéance de nationalité ? Certains de nos concitoyens ne seraient dotés finalement que de la moitié d’une voix.

Quelle hypocrisie et quelle démagogie ! Ils critiquent l’usage de l’article 49-3 de l’actuelle Constitution. Mais parallèlement, aucune motion de censure n’est votée.

Il est étonnant de voir des politiques, mis en examen voire condamnés, continuer leurs carrières politiques et prétendre même à la fonction présidentielle. Alors qu’un footballeur professionnel, lui aussi mis en examen, est empêché de faire son travail. Ce footballeur, à l’apparence arabo-musulmane, est présumé coupable.

Bien qu’il ne soit pas musulman, celui qui serait désigné comme le nouveau grand « imam » de France conseille d’ailleurs aux français de confession musulmane de rester « discrets ». Devraient-ils raser les murs et vivre comme des rats ? Dans d’autres occasions, on leur reproche leur silence et leur manque de visibilité. Malgré leur nombre qui avoisinerait quelques millions, la diversité de leurs parcours universitaires et la richesse de leurs métiers, ils n’auraient pas trouvé un seul capable de les représenter. Alors, pourquoi ne pas écouter ce grand « mufti » jusqu’au bout ? Jusque dans les urnes ?

Ces décideurs se sentent toujours investis d’une mission civilisatrice envers ces français considérés de seconde catégorie.

Après la décision du Conseil d’État, observons aussi avec quelle lâcheté la presse française se désolidarise de ces politiques. Alors même que sans l’emballement médiatique, il ne peut y avoir d’excitation politique.

En votant, les français croient choisir leurs gouvernants. En réalité, ils ne font qu’arbitrer entre des individus, au Curriculum vitae souvent inconnus, désignés par des partis politiques.

Lors de ce carnaval électoral, ces professionnels de la politique tentent de culpabiliser les abstentionnistes. Dans le même temps, ils méprisent le vote blanc.

En pareilles circonstances, ne pas voter devient, pour moi, un acte citoyen et un devoir civique. Ainsi, je ne me sens pas co-responsable du comportement de ces parasites de la République.

Les vrais problèmes de la France se situent ailleurs. Les solutions ne manquent pas. Il suffit de donner la parole aux acteurs du terrain. Il est temps que chacun de nous exige un cahier des charges présidentiel. Il est temps que ce dernier soit précis, réalisable et ascendant.

L’ambiance actuelle donnerait presque envie de présenter sa candidature aux prochaines élections présidentielles. Mais, un « beurre président »...

En attendant, je pense qu’un bon couscous accompagné d’un verre de thé, ou de vin pour celles et ceux qui le souhaitent, permettrait aux esprits de retrouver la voie de la raison et de la paix.






vendredi 17 juin 2016

Le football français, xénophobie, omerta et inertie : le témoignage écrit d'un président de club, département du Maine-Et-Loire, à quelques kilomètres de la ville de Cholet

 
« D. Patrick* [Président du club de football]

A (…), le 13 décembre 201(.)

Bonjour,

 
Ahmed** est arrivé au club de (…) [club B] cet été pour la saison (…). La motivation du joueur et son expérience à un bon niveau étaient des atouts indéniables pour jouer à [au club B]. Le début de saison s’est plutôt bien déroulé.

Lors d’un match de championnat début novembre, un accrochage verbal a eu lieu à la fin de la rencontre entre un joueur de [ce club B] et Ahmed** [du même club B]. Les propos du joueur peuvent s’apparenter à du racisme dont Ahmed** a été victime. Quelques matchs plus tard, un nouvel accrochage a eu lieu lors d’un autre match de championnat avec un autre joueur [du même club B] qui lui reprochait son attitude sur le terrain et son mauvais placement.

Ahmed** a alors décidé de rester en retrait quelques temps afin que chacun reprenne ses esprits. Mais le fossé était creusé et nous avons décidé, comme un accord avec Ahmed**, de stopper la saison début décembre.

Je condamne fermement ces attitudes qui restent fort heureusement isolées au sein du club [club B].

Je tiens par ce courrier à apporter tout mon soutien à Ahmed**. Je n’ai aucun reproche à son égard et je regrette qu’il n’ait pas apporté davantage au club tant il a connu plusieurs expériences de haut niveau.

Je souhaite qu’il retrouve rapidement un club qui saura l’accueillir de la meilleure des façons. Je souhaite sincèrement à Ahmed** une longue vie sportive et ce sera avec plaisir que je discuterais avec lui sur ou en dehors des terrains, de football ou de tout autre sujet.


Sportivement,


Patrick D. *, Président (…) N°… »

 

* Nom et prénom changés.

** Prénom changé : Ahmed est français « mais », il a des origines maghrébines. C’est lui qui doit partir.


 




dimanche 12 juin 2016

Ce que devient le médicament dans le corps humain : un quatrième livre


Mise à jour du 31 août 2016

 
Invité de l'été, la radio RCF Anjou, 7 minutes d’émission diffusée le 19 août 2016 : Cliquer ici




Courrier de l’Ouest du 24 juin 2016 :




Ouest-France du 16 juin 2016 :




Livre paru le 10 juin 2016
Éditions BoD
Disponible en versions papier et numérique
En librairies & en ligne
ISBN 9782322094585
 
 
 
 

Résumé
 
Ecraser ou mâcher un comprimé peut s’avérer un geste dangereux voire mortel. Ouvrir une gélule et avaler son contenu peut rendre le médicament inefficace. Une pilule contraceptive perd de son activité et la jeune femme ne peut que constater sa grossesse inattendue. Un bébé allaité développe des effets indésirables et un autre présente des malformations car leurs mères prennent des médicaments. Un patient qui met des gouttes dans les yeux se retrouve avec des problèmes cardiaques. On croit savoir comment administrer un suppositoire. Un médicament continue de produire des effets alors qu’il est arrêté. Un certain délai sépare la prise d’un comprimé et le début du soulagement d’une douleur. On tenterait de limiter la diffusion d’un médicament générique… Et ce ne sont que des exemples.
Expliquer ces faits nécessite la connaissance notamment du chemin que le médicament emprunte au sein de l’organisme humain. Le médicament vit une aventure à l’intérieur du corps humain. L’Homme essaie de maîtriser les étapes de ce parcours dans le but d’optimiser les traitements. Les éléments de ce trajet sont aussi exploités dans d’autres domaines.

 



samedi 13 février 2016

Livre "L'esprit du football : principes fondamentaux", février 2016

 
Mise à jour du 13 mars 2016

Courrier de l’Ouest du 24 février 2016
 
 
 


Revue de presse sportive : Karaté et Football (Cliquer ici)


 
Article initial