Je vous raconte brièvement, je vous
résume avec des mots simples, à quoi ʺjoueʺ le Conseil central de la section H
de l’Ordre des pharmaciens.
Cette section H est composée de
pharmaciens hospitaliers, comme moi.
Quelques jours après ma révocation –
temporaire – sans préavis du Centre hospitalier de Cholet le 4 février 2023 par
la directrice générale par intérim du Centre national de
gestion (CNG), cette section H décide d’engager une ʺprocédure disciplinaireʺ à mon encontre.
En même temps, n’exerçant plus à l’hôpital
de Cholet, cette section H décide de me radier du tableau de l’Ordre, car elle
a conditionné l’inscription à ce tableau à l’exercice dans un établissement de
santé (hôpital ou clinique) donné. Ce n’est pas une sanction. Cette décision m’est
notifiée, en mai 2023, par deux lettres recommandées avec demande d’avis de réception
(LRAR). Le nombre des personnes qui ont pris cette décision est différent d’une
LRAR à l’autre.
Puis, juste avant l’audience disciplinaire
d’octobre 2023 à Paris, l’Ordre des pharmaciens me relance en me réclamant la
cotisation pour l’année 2023.
En novembre 2023, la Chambre de
discipline de cette section H me notifie la sanction infligée : une
interdiction d’exercer la pharmacie pendant 3 ans dont 1 an avec sursis. Sans
tenir compte de mes écritures en défense. Et au seul motif que j’ai critiqué l’obligation
vaccinale contre la Covid-19.
Lors de cette procédure, cette section
H n’a jamais répondu à mes écritures en défense.
Je suis interdit d’exercer, mais
seulement à compter de « mars 2024 » selon cette décision.
J’interjette appel contre cette
sanction. Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens m’adresse alors un
courrier me confirmant que cet appel suspend cette sanction. Je peux donc
continuer d’exercer.
Le 6 février 2024, je suis recruté
comme pharmacien gérant dans une Clinique d’un grand groupe.
Avant de me recruter, ce groupe obtient le feu vert de l’Ordre
des pharmaciens comme en atteste, par écrit, le directeur de la
Clinique :
« Le Groupe avait
pris des renseignements auprès de l’Ordre des Pharmaciens avant de le recruter
et il nous avait indiqué qu’il était habilité à exercer et simplement vous
transmettre son contrat de travail et son contrat de gérance. »
Ce même 6 février 2024, le directeur de
la Clinique adresse les éléments nécessaires à cette section H et lui demande
de nous adresser l’attestation de mon inscription à l’Ordre.
Silence de cette section H pendant un
bon moment malgré les relances écrites et téléphoniques du directeur et les
miennes.
Et puis surprise.
Cette section H, qui n’a toujours pas
répondu à mes écritures en appel, m’informe par une LRAR que son bureau va se
réunir fin mars 2024 pour décider. Elle m’indique que ma demande de
réinscription au tableau de l’Ordre pourrait être refusée sur le fondement d’un
seul article du code de la santé publique.
Mon avocat répond à cette section H en
démontrant que je remplis toutes les conditions exigées par cet article.
Cette section H me propose alors une
rencontre par visioconférence avec les membres du bureau.
À la fin de cette rencontre, les
membres de ce bureau me demandent de cesser immédiatement mon activité jusqu’à
ce qu’ils rendent leur décision.
Je perds donc ce nième travail, et
laisse l’établissement et ses patients sans pharmacien, et donc sans pharmacie.
Je perds également les frais engagés
dans le logement loué à 400 km de chez moi.
Ils me laissent bien m’installer depuis
le 6 février, avant de me dire d’arrêter.
Je dénonce cette situation par trois
e-mails adressés au Procureur de la République, en mettant cette section H en
copie ainsi que mon employeur.
Et là, nouvelle surprise.
Finalement, cette section H ne me dit
pas non. Mais, elle ne me dit pas oui pour autant.
Elle recule.
Et tenez-vous bien.
La ʺbande de copainsʺ de cette section H me dit qu’elle a un ʺdoute sérieuxʺ sur ma capacité à gérer une pharmacie.
Et donc, elle veut expertiser mes
compétences par 3 experts inscrits à cette même section H.
Elle qualifie ce procédé de "réunion de conciliation".
Elle veut donc fabriquer une ʺinsuffisance
professionnelleʺ… avant de me demander de faire une formation de mise à niveau
si je veux exercer à nouveau dans une pharmacie.
Accessoirement, selon le code de la
santé publique, cette section H n’avait pas le droit de me demander de
suspendre mon activité tant que lesdits experts n’ont pas rendu un rapport
motivé.
Je vous rappelle que cette ʺbande de
copainsʺ autorise des « internes » en pharmacie, non diplômés, à remplacer des pharmaciens gérants.
Mais, malgré mon expérience et mon long
Curriculum vitae (C.V.), je suis bloqué.
Cette section H m’accuse de n’avoir pas fait de formation continue depuis 2016 ; alors que l’ancienne Présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, qui a rejoint la Haute autorité de santé (HAS), m’adressait en 2019 ses félicitations écrites pour avoir obtenu une licence de droit en 2017 et un master II en droit de la santé en 2019 dans le cade du développement professionnel continu (formation continue) ; des diplômes universitaires financés par l’hôpital de Cholet lui-même. Hôpital qui m'a autorisé à poursuivre mes études de droit dans le cadre d'un doctorat.
Et alors même que j’étais en position
continue de formation eu égard à mes fonctions ; et que c’est moi qui
dispensais des formations à des professionnels de santé et au public dans
divers domaine de la pharmacie et du droit.
D’ailleurs, cette ancienne Présidente de
l’Ordre national des pharmaciens regrettait, par écrit, que les pharmaciens n’aient
pas une formation en droit alors que cette profession est réglementée.
Elle était très contente de mes
formations en droit.
Si j’étais incompétent, pourquoi alors cette section H m’a-t-elle laissé inscrit au tableau de l’Ordre depuis le début des années 2000 et jusqu’en 2023 ? Pourquoi m’avoir sanctionné uniquement sur le soi-disant manquement au devoir de réserve (auquel je ne suis d’ailleurs pas soumis) pour avoir rendu accessible au public les données établies et publiées par les autorités sanitaires et politiques elles-mêmes sur les vaccins contre la Covid-19 ? Pourquoi m'avoir ponctionné des cotisations annuelles depuis 23 ans ?
En réalité, cette section H contourne
le caractère suspensif de l’appel interjeté et a donc trouvé ce moyen pour m’empêcher
de travailler et d’avoir des revenus pour vivre.
Elle semble rager suite à mes auditions
par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et
technologiques (OPECST) lors de l’enquête diligentée par la Commission des
affaires sociales du Sénat, suite à une pétition citoyenne. Enquête qui a porté
sur les « Effets
indésirables des vaccins contre la Covid-19 et le système de pharmacovigilance
français ».
D’ailleurs, pourquoi l’Ordre des pharmaciens
n’a-t-il pas été auditionné publiquement sur ce dossier ? Au même titre
que l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), le Ministère de la
santé, les Centres régionaux de pharmacovigilance par exemple.
L’Ordre des pharmaciens : le grand
absent.
Cette section H est essentiellement composée
d’une ʺbande de potesʺ émanant d’un syndicat national de pharmaciens : le
SYNPREFH notamment.
C’est ce même syndicat qui était
présent lors du Conseil de discipline du CNG qui m’a révoqué.
Lors d’un précédent litige, cette
section H avait fait disparaître des centaines de pièces dont un rapport de
l’inspection régionale de la pharmacie des Pays-de-la Loire qui est venu
confirmer mon alerte de 2007 adressée au Procureur Général. Ces
dysfonctionnements mettaient les patients de l’hôpital en danger. Cette ʺbande
de potesʺ a protégé leur ʺcopainʺ adhérant à leur syndicat et chef de service. Ce
chef de service a été pourtant coincé par l’inspection régionale de la pharmacie,
par les experts de la HAS, par la Chambre régionale des comptes… et cela à
plusieurs reprises.
Par exemple, ces experts de la HAS
avaient relevé des obstacles volontaires qui empêchaient la sécurisation
du circuit du médicament à l’hôpital de Cholet.
Pourtant, en France, les dysfonctionnements
de ce circuit du médicament sont à l’origine d’une dizaine de milliers de morts
évitables par an.
Les graves dysfonctionnements couverts
par cette section H sont déjà publiés dans mes précédents livres notamment.
Je propose à cette section H une
confrontation publique sur le dossier des vaccins contre la Covid-19, en
présence de Magistrats indépendants. Ils peuvent venir tous ensemble.
Et là, on verra qui a besoin d’une
expertise !...
D’ailleurs, sur ce dossier des vaccins
contre la Covid-19, j’ai notamment posé 10 questions précises, d’ordre pharmaceutique
et juridique, à cette ʺbande de copainsʺ.
J’attends toujours leur réponse.
L’ancienne Présidente du Conseil
national de l’Ordre des pharmaciens avait déjà rappelé à l’ordre cette section
H en 2010 en me donnant raison, et en faisant le ménage.
Mais, manifestement, ils récidivent.
Eux, qui n’avaient jamais bronché depuis
2010 et jusqu’à ce que ladite directrice par intérim du CNG leur adresse une injonction avec copie au Ministre de la santé
et à sa Ministre déléguée.
Eux qui étaient pourtant informés en temps réel de mes analyses et alertes publiées concernant cette « politique à caractère criminel » comme le dit publiquement un Professeur de droit à l’Université de Paris XII. Et il n’est pas le seul Professeur de droit à critiquer sévèrement cette politique vaccinale contre la Covid-19.
Le 22 janvier 2024, la presse révèle
que le CNG a subi des pressions de la part de Monsieur Olivier VÉRAN (Ministre de la
santé) et de Madame Agnès FIRMIN – LE BODO (sa Ministre déléguée) afin de ʺse débarrasser de ce
mecʺ…
ʺCe mecʺ, c’est moi !
Et l’actuelle Présidente du Conseil
national de l’Ordre des pharmaciens aurait reçu la Légion d’Honneur de la main
de Monsieur Olivier VÉRAN.
Monsieur Olivier VÉRAN dont la
communication, ainsi que celle des autres autorités sanitaires et politiques,
est considérée, par les parlementaires de l’OPECST, comme présentant un manquement
aux devoirs de « transparence », de « vérité » et de « probité ».
Mais, en attendant, c’est moi qui suis
toujours privé de travail et de revenus, sans fondement aucun.
Alors que je reçois de nombreuses
offres d’établissements de santé qui ne trouvent plus de pharmaciens
hospitaliers…
« ATTESTATION D’EMPLOYEUR
L’établissement fait
face à la pénurie de pharmaciens hospitaliers, la situation nationale comme
vous le savez est complexe et s’aggrave malheureusement.
Notre pharmacienne
nous a quitté après 10 ans d’exercice pour une évolution de carrière et un
changement professionnel vers une PUI centrale.
Le Docteur UMLIL nous
a permis en prenant son poste rapidement d’assurer la continuité de service et
la sécurisation du circuit du médicament auprès des patients. Il a fait tous
les efforts nécessaires pour nous aider dans une situation qui pourrait sans
pharmacien nous mettre en grande difficulté.
Le Groupe avait pris des renseignements
auprès de l’Ordre des Pharmaciens avant de le recruter et il nous avait indiqué
qu’il était habilité à exercer et simplement vous transmettre son contrat de
travail et son contrat de gérance.
Nous attendons avec inquiétude votre décision
tout en espérant qu’il puisse être confirmé dans ses fonctions.
Fait à (…),
le 06 mars 2024
P. A.
Directeur »
Docteur Amine UMLIL
Pharmacien-Juriste