dimanche 24 novembre 2013

Médicaments Génériques : quelle "grande arnaque" ?


Objet : Réputation des médicaments (spécialités) génériques. Demande d’intervention. Ouvrages destinés au public.
 

Madame Marisol TOURAINE
Ministre des affaires sociales et de la santé

 

Madame La Ministre,

 

 

Cette année 2013 aurait consacré la condamnation, en France, d’une firme pharmaceutique pour dénigrement des génériques de PLAVIX® (Clopidogrel).

Or, sauf erreur de ma part, cette mesure n’aurait pas été suivie d’effets lorsqu’on pense à toutes les informations qui ont été diffusées auprès du grand public notamment.

Que pensez-vous, par exemple, de ce titre d’un ouvrage paru cette même année 2013 :
 
« MEDICAMENTS GENERIQUES : LA GRANDE ARNAQUE » (Editions Du Moment) ?
 
Dans ses pages 59 et 60, ce livre nous explique, par exemple, que « lors de la substitution, le malade peut passer d’un générique de 80% d’efficacité à un générique de 120%, pouvant entraîner une augmentation de sa concentration sanguine de 40%. »

Or, en réalité, il suffit de consulter quelques documents versés à la fin de ce même livre.

En effet, dans sa page 189, le document de l’académie nationale de médecine affirme plutôt que ces « concentrations plasmatiques [sanguines] d’un générique bioéquivalent ne devront pas être différentes de plus de 5 à 7% des concentrations obtenues avec le princeps. »

A elle seule, cette contradiction entre les pages d’un même ouvrage, cette anecdote, démontre le caractère approximatif, inexact voire mensonger et trompeur notamment dudit titre qualifiant les médicaments génériques de « la » grande arnaque.

Il suffit de se référer également au rapport N°RM2012-115P de l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) de septembre 2012. Dans ce document intitulé : « Evaluation de la politique française des médicaments génériques », on peut lire notamment : « En fait, cette variation de la concentration plasmatique… entre génériques et princeps varie dans des proportions qui sont celles que l’on tolère pour les différents lots d’un même médicament princeps ou générique, soit moins de 5%. »

Avec de telles informations contradictoires et erronées diffusées sans contrôle auprès du public, comment voulez-vous que le doute ne soit semé dans l’esprit de tout patient potentiel ?

Avec le trouble généré par de tels ouvrages, comment espérez-vous que les directives, incitant à l’utilisation des spécialités génériques, puissent être mises en œuvre de façon effective ?

Ce type de publication complique le travail des professionnels de santé, médecins et pharmaciens notamment, qui sont attachés à exercer leurs professions conformément aux données acquises de la science. Qui souhaitent dispenser aux patients une information vérifiable, valide et indépendante.

Il vous appartient d’intervenir. Pour prendre toutes les mesures qui s’imposent. Afin de rétablir, sans détour, la réputation des médicaments génériques. Et par la même, la confiance du public.

A mon sens, il y a lieu notamment d’engager les actions utiles qui permettront notamment la correction des propos, contraires aux données acquises de la science, qui figurent dans ce livre, et dans tel ou tel autre ouvrage.

Il y a lieu de faire rappeler tous les exemplaires de ces ouvrages, au contenu inexact, qui ont été diffusés. Qui ont été vendus à nos concitoyens. Ou qui gisent encore ici ou là.

Les produits de santé, et en particulier le médicament, ne sont pas des produits comme les autres. Ils ne peuvent faire l’objet d’un « commerce » et/ou d’une « publicité » incontrôlés.

Les maisons d’éditions devraient envisager de faire vérifier, préalablement à leur édition, les manuscrits relatifs au domaine de la santé par un comité de lecture ad hoc étranger à tout conflit ou lien d’intérêts.

Enfin, il en va de l’efficience (qualité, sécurité, coût) de la politique de santé. Et de sa cohérence.

 

Comptant sur votre réaction.

Dans l’attente d’une éventuelle réponse de votre part,

En restant à votre disposition pour tout complément d’information ou pièce utile,

Je vous prie de bien vouloir recevoir, Madame La Ministre, l’expression de mon profond respect.

 

Amine UMLIL
Pharmacien praticien hospitalier
 
 
 
 
 

samedi 23 novembre 2013

Une Justice à deux vitesses ; à deux visages : une nouvelle preuve


Selon un article paru le 23 novembre 2013 dans le journal Le Courrier de l’Ouest, des avocats auraient apporté cette nouvelle preuve.

Celle qui démontre notamment que ceux qui jugent leurs semblables les humains seraient au-dessus des Lois de la République Française.

Une preuve qui vient confirmer davantage ma réflexion proposée notamment dans mes deux articles du 11 novembre 2013 et du 14 novembre 2013 intitulés :
 
 
et
 



La preuve
 
 
 
 



vendredi 22 novembre 2013

Cholet : la zone d'un caïd ?


Mise à jour du samedi 23 novembre 2013

Le lendemain de mon article initial ci-dessous « Cholet : la zone d’un caïd ? »,
 
Une nouvelle victime aurait été identifiée à Cholet : La responsable de la programmation du théâtre. Lisons quelques extraits des articles de presse : « C’est de la violence, de la méchanceté à l’état pur. En souffrance, la salariée brise le silence. Mise au placard. Raconte son désarroi. Les élus l’ont accusée des pires maux. C’est une femme brisée qui se présente à la presse. Epuisée physiquement et nerveusement, en proie aux doutes, victime d’insomnies. Une femme acculée, « terrée » chez elle depuis un an. Plusieurs fois au cours de l’entretien, elle fondra en larmes. Elle arrivait à Cholet enthousiaste, elle ne soupçonnait pas l’abîme dans lequel elle allait plonger. Etc. ».
Une autre coïncidence : cette femme aurait été examinée par le même expert, spécialiste du domaine, qui m’avait reçu dès 2006. Il s’agit du Docteur qui exerce au service des pathologies professionnelles du centre hospitalier universitaire (CHU) d’Angers. Ce Docteur est également le Médecin Inspecteur Régional du Travail cité dans mon article d’octobre 2012 intitulé S.O.S. pour Madame Christiane TAUBIRA, Garde des sceaux


Article initial du 22 novembre 2013 « Cholet : la zone d’un caïd ? »

 
Si l’on croit les différents articles de presse, des faits, pour le moins étranges, se déroulent à Cholet. Une ville française située dans le Maine-Et-Loire à mi-distance entre Angers et Nantes.

Monsieur Le Préfet aurait parlé de La République Autonome de Cholet

Une directrice d’EHPAD (Etablissement d’Hébergement de Personnes Agées Dépendantes) serait mise à pied.

Le commissaire de police aurait subi une expertise psychiatrique imprévue. Inattendue. Inopinée. Il aurait été déclaré inapte après tant d’années de services rendus. Il aurait risqué la radiation. Mais, en attendant celle-ci, il aurait toujours le droit de porter son arme de service. Finalement, il pourrait poursuivre sa carrière.

Le préfet et un ou plusieurs sous-préfets auraient rencontré quelques désagréments. Parmi eux, un voulait « chanter La Marseillaise ». Mais, pas de chance : son micro n'aurait pas fonctionné. Il aurait été coupé.

Devant la sous-préfecture, des sacs d’excréments auraient été déposés.

Une élue aurait été mise sur la touche. Ses indemnités auraient été supprimées. Elle a commis le tort de se désolidariser, publiquement, d’un écrit soutenant Monsieur Gilles BOURDOULEIX qu'on ne présente plus. Suite aux propos faisant référence à Hitler. Une histoire, concernant les gens du voyage, qui a rendu Cholet célèbre, y compris à l'Etranger.

Que de coïncidences…

Des journalistes qui seraient sous pression. Insultés. Voire agressés.
 
Un malaise à l'IML (Institut Municipal des Langues). Il semblerait que depuis des années, des voix auraient dénoncé un climat délétère. La direction aurait mis la pression. Certains ressentiraient du harcèlement. Des professeurs d'origine étrangère n'auraient pas envie de faire de vagues. Les changements de direction n'auraient pas amélioré la pesante ambiance. Une nouvelle directrice appliquerait les directives venues d'en haut. Une succession d'arrêts maladie.

Et le pharmacien qui exerce au centre hospitalier de Cholet, un hôpital public dont le conseil de surveillance (ex. conseil d’administration) est présidé par ledit Gilles BOURDOULEIX… Un hôpital qui enregistre un invraisemblable turn-over des médecins, notamment. Une hémorragie initiée depuis quelques années.

On dirait que l’hôpital public aurait été confondu avec le Conseil Municipal

A lui seul, le cas de ce pharmacien regroupe tous les cas cités ci-dessus…

Ce pharmacien a été traduit en chambre de discipline, et a reçu un blâme avec inscription au dossier. Finalement, cette sanction, tout comme sa traduction en chambre de discipline, a été annulée par l’instance nationale du Conseil de l’Ordre des pharmaciens.
Il a subi une expertise psychologique qui voulait notamment mesurer son « degré de connaissance et de maturation en matière sexuelle, compte-tenu de son âge ». Comme si la « vérité » serait, finalement, cachée dans les « bourses du pharmacien »…
Puis à deux reprises, l’ARS (agence régionale de santé) l’a convoqué à une nième expertise psychiatrique. Censée mesurer, cette fois, son « aptitude physique et mentale » à exercer sa fonction.
Sa messagerie professionnelle a été coupée.
Durant ses congés, son bureau à l’hôpital a reçu la visite d’un Rat. Les policiers, qui sont venus constater les dégâts, lui faisaient remarquer : « En tout cas, le rat vous a niqué la souris » de votre ordinateur. Le cordon de son téléphone professionnel a été nettement sectionné au milieu, symétriquement : le rat maîtrise la mesure… On dirait que ce rongeur, de taille, aurait une dent contre les moyens de communication de ce pharmacien. Comment cet animal est arrivé dans ce bureau ? Il n’avait pourtant ni parachute ni matériel de plongée.
Ce pharmacien est mis au placard. Il subit depuis au moins 2005.
Plusieurs de ses indemnités ont été supprimées.
Etc.


On dirait un vrai film. Avec des ressemblances frappantes entre le sort réservé à tous ces personnages. Une histoire mystérieuse. Une énigme. Une intrigue.
Son équation semble têtue. Malgré la simplicité de son degré. Et en dépit du faible nombre de ses paramètres inconnus. Qui se distinguent par leur banalité. Voire leur médiocrité. Combinée à de l’hypocrisie.
Des agissements de bas de gamme

Peut-être aurais-je oublié d’autres personnes. D’autres cibles. D’autres victimes.

S’agirait-il d’une anecdote virtuelle ? Une caricature imaginaire ? Une réelle chimère ? Qui se déroule dans une cité interdite ? Dans un Etat autonome au sein de la République Française ?

S’agirait-il d’un Royaume Autonome où règne sa Majesté du bocage ?

Un Etat dont les institutions auraient gravé sur leur fronton : NO ZOB ; NO JOB ?

Et, dont le drapeau aurait été mis en berne ?

 
Enfin, quelques dernières nouvelles :

La direction du centre hospitalier de Cholet m’écrivait le 18 février 2013 ceci : « Suite à votre utilisation fautive et répétée de la messagerie professionnelle (cf. courriers du 7 décembre 2012 et du 17 décembre 2012, j’ai naturellement informé Madame la Directrice du Centre national de gestion des praticiens hospitaliers qui est la seule autorité compétente pour la discipline des praticiens hospitaliers. »

Or, finalement, ledit Centre national de gestion a rejeté la requête de cette direction.

Alors, depuis, cette direction s’adjuge le droit de m’interdire l’accès à ma messagerie professionnelle (ma boîte e-mail).

Une première interdiction d’accès m’a été infligée le lundi 07 octobre 2013. Le lendemain, j’apprenais par la presse que cette sanction courait jusqu’au samedi 12 octobre 2013 inclus.
Or, je n’ai fait que rappeler à cette direction notamment son inertie face à mes alertes relatives notamment au mésusage (mauvaise utilisation) des nouveaux médicaments anticoagulants. Des alertes envoyées dès 2012…
Pourquoi « six jours » de sanction ? Serait-ce en référence à la « Guerre des Six Jours » ?

Deux jours plus tard, le 09 octobre 2013, la presse nationale nous apprenait les plaintes déposées en France à propos de ces médicaments anticoagulants.
La direction aurait, sans doute, bientôt l’occasion de venir expliquer à ces familles, qui ont perdu un proche, que mon utilisation de la messagerie de l’hôpital public de Cholet serait « fautive et répétée »


Et, à nouveau, je suis privé de ma messagerie professionnelle du 22 novembre 2013 au 07 décembre 2013 inclus.

Je suis « puni ». Je suis « mis au petit coin ». Comme un « écolier à la maternelle ».

Malgré mon parcours… mon « bac +10 » au moins…

Je suis sanctionné par le directeur, au parcours inconnu, non affiché… qui s’est senti, brusquement, investi d’une « mission civilisatrice » à mon égard.

Il m’a « coupé le micro ». Pour la deuxième fois...

Je ne peux donc plus « chanter la Marseillaise ».
Je ne peux ni communiquer avec mes collègues médecins et infirmiers notamment ; ni leur adresser telle ou telle éventuelle alerte concernant la sécurité des soins.
Je suis pourtant responsable de la pharmacovigilance et de la coordination des vigilances sanitaires…
J’ai commis le seul tort de vouloir rappeler au directeur de l’hôpital qu’il est à la tête d’un établissement de santé public. A ne pas confondre avec un centre commercial type Carrefour, Leclerc, Géant, Auchan, et autres. Je lui ai démontré que nous soignons des patients et non des boîtes de conserves.

Du zèle autoritaire.

Par contre, ceux avec un nom et un prénom « bien français » qui diffusent publiquement des e-mails, qui n’ont aucun lien avec le Travail contrairement à mes écrits, ciblant notamment les arabes et musulmans ne sont pas sanctionnés (cliquer ici).

Pas plus que ceux, toujours avec un nom et un prénom « bien français », qui critiquent ouvertement, sur cette même messagerie, l’attitude de cette direction :

« Vous parlez d’un « souci de simplification », mais pour qui ? »

« Je m’étonne là encore que nos conditions d’exercice (situations d’urgence, bloc opératoire…) ne soient pas plus prises en compte. »

« J’espère que cela suscitera de nombreuses réactions chez les médecins et ce, malgré le fait que cette décision ait été prise en pleines vacances scolaires. »

« Pourquoi tenter à nouveau mais de façon détournée cette fois de vouloir fermer l’internat, auquel internes et médecins tiennent tant ? Vous viendrait-il à l’idée de demander aux personnes déjeunant au self de payer des repas qu’ils ne prennent pas ? Et pourtant c’est ce que vous nous proposez, comptant sur vos vacances estivales ainsi que sur celles des médecins pour absorber la contestation. »

« Je partage entièrement les propos de mes confrères sur votre volonté en période estivale de fermer de manière détournée l’internat. »


Un traitement ciblé dirigé contre le pharmacien, accessoirement « Maghrébin »…

Cette direction n’aurait pas sanctionné non plus ce médecin qui m’écrivait publiquement le 03 octobre 2013 ceci :

« et pour un donneur d’Alerte et si tu comprends l’arabe littéraire, je te conseille de lire « Al Moutanabi », celui qui s’est déclaré prophète et justicier tu verras comment il a fini. »

Ledit « Al Moutanabi » aurait été tué !

Ce médecin serait une connaissance de Monsieur Gilles BOURDOULEIX


 
Ces faits sont entre les mains du Procureur de la République, notamment. Qui devrait être attentif à l'état et à la couleur de mon Bonnet.



Pour plus d’informations, consulter notamment :

Mon Blog intitulé analyse citoyenne indépendante (cliquer ici)

 
Les nombreux articles de presse : une liasse de 2007 à 2013 (Ouest-France ; Courrier de l’Ouest ; LE POINT ; LE MONDE Sciences & Médecine ; Politics Inside ; etc.)
 
Un résumé publié par La Revue Marianne le 12 avril 2011 intitulé A Cholet, le cauchemar d’un pharmacien hospitalier (cliquer ici)

Un article du Nouvel Observateur en date du 02 octobre 2013 intitulé Alerte sur le Pradaxa : pharmacien, j’avais mis en garde contre ces anticoagulants (cliquer ici)

Un article du Nouvel Observateur en date du 09 octobre 2013 intitulé Santé : l’hôpital public, c’est comme un club de foot entraîné par une danseuse (cliquer ici)

 



mardi 19 novembre 2013

La presse professionnelle parle de mon livre sur le Médicament


La presse professionnelle parle de mon livre Médicament : recadrage. Sans ton pharmacien, t’es mort !

Livre paru en septembre 2013 (cf. article du 24 septembre 2013)

 
Novembre 2013

 
 















dimanche 17 novembre 2013

Moi Président de la FFF (Fédération Française de Football)


Moi Président de la FFF (Fédération Française de Football), je proposerais les orientations suivantes, non exhaustives.
Le but étant de construire un fond et une forme de jeu propres à l’équipe nationale de football, notamment.
Ce fond et cette forme de jeu constitueront l’emprunte et l’identité d’une équipe de France solide, efficace et pérenne.
Une formation stable avec un label parfaitement identifié. Un modèle qui rayonnera dans le Monde. Sa notoriété supplantera sa célébrité.
Une assise, un repère pour tout nouveau joueur.
Une équipe qui, surtout, donnera du plaisir, de la joie ou de la tristesse, bref des émotions aux nombreux spectateurs, des amoureux du football, des passionnés, qui la contemplent évoluer sur un terrain. Dans le stade, à travers un écran, ou en écoutant la radio.
Une qualité de jeu qui effacera n’importe quelle amertume faisant suite à une défaite méritée face à un adversaire de taille.

Les pistes sont les suivantes :

Muscler d’abord le cerveau avant les jambes.
Jouer au ballon avec sa tête, ses yeux, ses oreilles, avant ses pieds.
Cette action génère plusieurs avantages.
Le joueur reste l’artiste du jeu. Il n’est plus un simple robot exécutant, de façon programmée avec la peur au ventre, une tactique dictée par l’entraîneur dans le vestiaire en l’absence de l’équipe adverse.
Le joueur adapte, réajuste son jeu selon les variables imposées par son adversaire.
Le joueur prend des initiatives. Innove. Il devient créateur. Pas de création, point d’artiste.
Et pour le surplus, le joueur, tout comme l’entraîneur, peut ainsi s’exprimer convenablement, a minima, devant les micros qui lui sont tendus par de nombreux journalistes : une phrase construite avec un sujet, un verbe, un complément.
Et si possible, avec une coupe de cheveux soignée et conforme à l’image de représentation qui repose sur une équipe nationale.
De plus, une coupe de cheveux folklorique, avec des « pétards » dans tous les sens, risque de faire emprunter au ballon une trajectoire non désirée en cas de coup de tête.
Travailler l’intérieur de la tête et non pas sa bordure.
Remplir le fond de son regard face à une caméra.
De même, faire ses nœuds de lacets (de chaussures) sur les côtés et non pas au centre. La moindre bosse, crête, etc. peut dévier la trajectoire du ballon. Une petite astuce.

Privilégier la technique irréprochable et la vision intelligente du jeu.
Plutôt que la puissance physique et la vitesse de course. Ou alors, il faudrait changer de sport.

Le ballon court plus vite que n’importe quel être humain sur Terre.
Le jeu du football consiste à maîtriser ce ballon rond. Les lois de la physique, des mathématiques, de la géométrie, etc. sont utiles.

Eviter de vouloir marquer tout de suite un but. Un peu de patience.
Ne pas chercher à vouloir aller rapidement, et systématiquement, vers l’avant, devant le but adverse.
Ne pas sacrifier les étapes incontournables, indispensables à la préparation d’une attaque.
Cela ne sert à rien de courir dans un couloir tout seul avec le ballon. On s’isole dans son coin. On se fatigue pour un résultat potentiel incertain. On déstabilise le jeu. On éclate le bloc collectif d’équipe. Et en plus, ce n’est pas très joli à voir.

Un mur défensif adverse est un obstacle. Parfois avec un double rideau.
On ne traverse pas un mur de joueurs en « jouant au loto ». En envoyant un ballon devant, au hasard. Dans les airs. A la louche. On ne rend pas service à son coéquipier, l’attaquant.
Il faut savoir contourner ce mur.
On ouvre une porte dans ce mur. En jouant, par exemple, en triangle et en une-deux à volonté ; y compris avec le même joueur.

Un ballon, un objet vivant qu’il faut dompter et apprivoiser.
L’épreuve consiste à déposer ce ballon dans la cage adverse. En faisant trembler ses filets par les vagues de l’impact et du contact. Et, on dispose de 90 minutes pour le faire.
Mais pour atteindre ce but adverse, il y a un chemin à emprunter. Progressivement. Même lentement. Par des pas en avant puis en arrière, ou latéralement, autant de fois que nécessaire. Par plusieurs joueurs, en compagnie du ballon. De façon synergique. Et harmonieuse. 
On avance et on recule, en même temps, ensemble.

Le ballon se caresse.
Se goûte. En douceur. En souplesse. Sans brutalité. Ni vulgarité. Ni stress.
On parle avec son ballon. On communique. On fait connaissance. On colle à son ballon. On crée un lien fusionnel. Pas le moindre espace n’est permis.

Alors on danse…
On fait tanguer l’adversaire. Sur le terrain.
Pas la veille, en boîte de nuit. Ni au bord de la buvette, le verre de rosé à la main.
La droiture de la posture. L’élégance du geste. La beauté du mouvement. Le plaisir du regard.
S’inspirer du « jeu de dames »

Rien à voir avec ces explications qui ne servent qu’à nourrir une appréciation d’ordre général.
Des affirmations imprécises, vidées de sens, incompréhensibles.
Souvent inventées par des auto-proclamés experts du football.
Du style : « aile de pigeon » ou je ne sais quelle autre aile du dragon. « Mets de la niaque » ; « de l’engagement ». « Joues avec tes tripes ». « Mets le pied ». « Fais-toi respecter ». « Tu le suis : il va pisser, tu vas pisser ». « Tu le marques à la culotte ». « Rentres lui dedans ». « Tu dois mouiller le maillot ». « Tu dois l’impressionner avec ta couleur (noire) »

Exiger une maîtrise parfaite des fondamentaux.
La qualité du contrôle, un équilibre parfait et une information déjà prise conditionnent la suite.
De la spontanéité.
A tout instant, suivre l’évolution de son environnement : sa position, celle de ces coéquipiers, celle de ses adversaires.
Ne jamais quitter le ballon du regard.
Regarder simultanément dans les quatre directions, en temps réel.
Contrôle des différentes zones de ses pieds, de sa cuisse, de sa poitrine, de sa tête.
Faire une passe précise, au bon moment, à la fraction de seconde près.
Une passe doit mettre le coéquipier dans les meilleures conditions possibles. Et non pas l’envoyer au « casse-pipe », « au charbon » ; avec la blessure, le carton jaune voire rouge en prime.
Cela ne sert à rien de vouloir récupérer un ballon mal donné. Perdu d’avance. Cela ne sert à rien de déployer ces tacles inutiles.
Ne pas se cacher derrière l'adversaire. Proposer des solutions au coéquipier porteur du ballon. Se montrer. Demander le ballon par un appel même vers l'arrière.

Savoir garder le ballon quand il le faut.
Un rôle souvent confié au meneur du jeu : le numéro 10, dynamo de l’équipe. Qui dicte le rythme de « la danse ».
L’éclaireur. Qui bénéficie d’une liberté totale de circulation dans les différentes zones du terrain. Qui est exempté des tâches défensives.
Etre capable de protéger le ballon qui lui est confié. Se sentir responsable de sa conservation. De cette couverture de balle : mettre son corps toujours entre l’adversaire et le ballon.

Respecter les zones et les postes. Ne pas inverser les rôles.
Le peintre n’est pas boucher. Le livreur n’est pas forgeron.
L’attaquant reste en attaque.
Le défenseur reste en défense.
Le milieu joue son rôle de liant. De passerelle. De pont.
Demander à un attaquant de défendre, comme un défenseur, revient à le vider de son énergie.
Une énergie censée être réservée à provoquer la défense adverse. A la percer. A la pénétrer.

Savoir jouer sans ballon. Même durant un match entier.
En faisant les bons déplacements.
En choisissant la bonne direction.
Créer de l’espace pour ses coéquipiers. Leur ouvrir le chemin.
Marquer un but n’est pas une tâche exclusive réservée à l’attaquant.
Embarquer un ou deux défenseurs en faisant un appel judicieux.
Façonner la brèche dans la défense adverse.
Ne jouer que les bons coups.
Apprendre à se faire oublier par son adversaire. L’endormir. Avant de le surprendre.

La ruse. Oui à la « main de dieu ». Oui au « penalty imaginaire ». Non à l’hypocrisie. Non aux discours ambivalents selon le contexte.
La ruse est le douzième joueur.
Le football est un sport de magie.
C’est une religion populaire. Une philosophie planétaire.
Son langage est homogène. Unique.
Ses codes sont universels.
On n’a besoin d’aucun traducteur.
On « prie » en silence en regardant un vrai match de football.
En écoutant les « vrais » commentateurs. Des connaisseurs.
En famille.
Ou entre ami(e)s.
Sans bière. Si possible.

Protéger ces denrées rares contre les impostures du football.
Prendre soins de ces « diamants purs ».
Confier ces talents, innés et révélés dans la rue, à des mains exercées.
Faire en sorte que l’enfant, artiste dans l’âme, ne se transforme en « bourrin idiot ».
Arrêter de crier sur les enfants du bord du terrain.
Arrêter « d’aboyer » sur eux le samedi ou le dimanche.
Les laisser tester leurs idées. Découvrir leur corps.
Les laisser s’amuser. Avec le ballon.

Aider les petits clubs. Leur survie en dépend.
Un petit regard vers ces viviers.
Qui ne peuvent se transformer en garderie.
Un effort vers ces premiers détecteurs de talents.
Au budget aléatoire de fortune.
Un pourcentage du fric « d’en haut » sera versé.
Là où tout commence.
Sous le beau ou le mauvais temps.
Le bénévole dévoué est toujours de la partie. Généreux. Mais hélas, pas toujours compétent.

L’équipe nationale possède un, et un seul, entraîneur.
A l’abri de tous ces coaches improvisés et maîtres de la parole.
Le sélectionneur ne peut être qu’un fin limier du métier.
Un technicien du football.
Un manager au sens propre du terme.
Capable de gérer les Hommes.
Son simple et bref discours injecte une réelle motivation chez les joueurs.
Une solidarité. Une cohésion. Une résistance à toute épreuve.
Son intervention, au verbe adéquat, inverse la tendance.
Son charisme et sa connaissance profonde du football font de lui un chef naturel.

Et chantons ensemble.
Discrètement, mais de façon fière, l’hymne national.
Chantons « la Marseillaise ».
Dans le cœur.
Et pas nécessairement de manière ostentatoire.
Qu’il n’en déplaise à certains jaloux, et aux pourvoyeurs de la haine.

Enfin, tant mieux si nos artistes, multicolores, et souvent issus « d’en bas », gagnent autant d’argent…