Si
l’on croit les articles de presse,
Monsieur Gilles BOURDOULEIX,
député et maire de Cholet (49), aurait été condamné pour notamment « apologie
de crime contre l’humanité ». Mais, il ne devrait payer que quelques euros symboliques.
Alors
qu’à un agent public devenu une
cible (victime), et dont la souffrance au travail a été reconnue
par la même juridiction, on lui ordonne de payer des sommes à ses agresseurs
au titre des frais de procédures (1200
euros ; puis 1200 euros ;
puis 1500 euros… depuis 2007)…***
Les opposants politiques de Monsieur Gilles
BOURDOULEIX, la Ligue des Droits de
l’Homme (LDH), plusieurs
associations, plusieurs avocats,
etc. se seraient tous unis pour parler de la même voix, et agir dans la même
direction.
A les
entendre, leur union et leur combat auraient pour seul but notamment le
rétablissement de la dignité humaine, la prise en charge de la souffrance des
victimes, la défense des valeurs inscrites sur les frontons de la République
Française : Liberté, Egalité, Fraternité.
De
façon synergique, concordante, ce groupe a donc sorti « l’artillerie lourde » pour défendre les gens du voyage. En « tirant », uniformément, en direction du
prévenu : Monsieur Gilles BOURDOULEIX, député et maire de Cholet (49).
Et
toute cette dynamique paraît suivie par des journalistes locaux, nationaux
voire internationaux.
Sans
parler de cet encerclement du tribunal d’Angers (49), le jour de l’audience,
par les forces de l’ordre. Des moyens déployés qui n’auraient finalement servi
à rien…
Et
dans la soirée même de ce jour du jugement, le 23 janvier 2014, le tribunal
d’Angers (49) aurait condamné Monsieur Gilles BOURDOULEIX notamment pour « apologie de crime contre
l’humanité » ; pour une phrase que ce dernier aurait prononcée
lors d’un échange, pour le moins tendu, avec lesdits gens du voyage.
Ces
gens du voyage auraient, cependant et notamment, occupé un terrain de façon
illégale.
Avant
de continuer ma démonstration, notons ce décalage entre la gravité de
l’infraction retenue (la sanction prévue par la loi ; ainsi que les
réquisitions du procureur de la République) avec la légèreté de la peine retenue
finalement par les juges : un ou
deux, voire une poignée d’euros symboliques à verser aux parties civiles.
Comme
disait Jean de La Fontaine : « Selon que vous serez puissant
ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. ».
Monsieur
Gilles BOURDOULEIX est aussi le Président
du conseil de surveillance (ex. conseil d’administration) du centre hospitalier de Cholet dans
lequel j’exerce comme pharmacien praticien hospitalier.
***Rappel : Moi, je suis victime.
Et en plus je dois payer à plusieurs reprises de ma poche.
Juillet 2007, à
moi, le tribunal administratif de Nantes (44) m’ordonne de payer 1200 euros à l’hôpital (au titre
des frais de procédure) alors même qu’il a admis « qu’il ressort des
pièces du dossier que
les conditions dans lesquelles se
sont exercées depuis plusieurs mois
l’activité professionnelle de M. UMLIL au sein du service de
pharmacie du centre hospitalier de Cholet sont susceptibles de lui causer un préjudice moral ; … ; que, de même,… ».
Et, le 08 octobre 2013,
ce même tribunal administratif de Nantes (44) m’ordonne de payer encore à
l’hôpital 1500 euros
(toujours au titre des frais de procédure) pour avoir demandé la protection fonctionnelle que je
tiens légalement de mon
statut (un dispositif qui permet justement et notamment la prise en charge par
l’hôpital de ces frais de procédures). Cette protection m’a été refusée. Alors
qu’elle avait été accordée à Monsieur
PAPON… Mon dossier s’est notamment « baladé » de la chambre 3 à la chambre 5. Puis à la chambre
6. Ensuite à la chambre 8. Avant
de revenir finalement à la chambre 3.
Ma requête datant de 2009…
Alors
je m’interroge sur cette attention, indignation et réaction sélectives voire
opportunistes de ce groupe (Politiques, Ligue des Droits de l’Homme, etc.).
Ces
prétendus « défenseurs de
l’Humanité » semblent avoir instauré une hiérarchisation entre les victimes. Celles qui méritent d’être
soutenues. Et celles qui ne le mériteraient pas. Sur quels critères ? Mystère !
Pis encore, ils semblent plus à l’aise à défendre les cas les plus faciles et/ou
ceux qui attirent flashs et caméras.
Avez-vous
vu ce soi-disant « groupe
humaniste » venir au secours
des agents publics qui exercent, à
Cholet, dans la fonction publique
territoriale et hospitalière notamment ? (Cliquer ici pour avoir un petit aperçu de leurs situations)
Des
agents publics qui rendent pourtant, quotidiennement, service à la population.
Et, toute l’année… Dans l'intérêt général.
Des
agents qui souffrent depuis de longue date…
Avez-vous
vu lesdits politiques, ladite Ligue des Droits de l’Homme, etc.
s’indigner ouvertement, publiquement, face à la situation de ces agents
publics ? Ont-ils diffusé un communiqué de presse ? Ont-ils appelé à
manifester notamment avant la tenue d’une audience au tribunal concernant ces
agents ? Etc.
Les
avez-vous vus venir à mon secours, ou à l’aide des nombreux collègues médecins,
directeurs adjoints, cadres de santé, etc. qui ont fini par quitter l’hôpital
public de Cholet ?
L’hôpital
public qui a, pourtant, besoin d’un fonctionnement normal, optimal, sécurisé…
24h/24h… Et toute l’année…
***Autre rappel : Et que penser de cette même juridiction d’Angers (49) qui rend
un non-lieu tout en constatant notamment « l’existence d’une souffrance au
travail, dont la réalité est incontestable… Amine UMLIL cite un certain
nombre de faits… ; que les contrariétés qu’il a subies à cette époque,
et qui s’étalent sur une trait de temps
relativement long, ne sont à l’évidence pas le fait d’une seule personne…[C’est, en effet, le
fait d’une « bande »]… attendu
que les très nombreux éléments qu’a
apportés Amine UMLIL, s’ils achèvent
de démontrer cette souffrance et les difficultés rencontrées par lui
dans son exercice professionnel… ;
que si la mauvaise ambiance générale du travail, l’existence de multiples conflits et la dégradation progressive de certaines
conditions d’exercice de plusieurs membres du personnel de
l’établissement sont indiscutables, l’information n’a pas permis
d’établir que la responsabilité de cet état de fait pèserait sur telle ou
telle personne… » ?
« L’information n’a pas permis d’établir que la responsabilité de
cet état de fait pèserait sur telle ou telle personne… » Disent les magistrats !
Mais qui est responsable
du maintien de l’ordre public dans
un établissement de santé public ? Et notamment à l’hôpital de Cholet… ?
Avez-vous vu
ces « donneurs de leçons » défendre
ardemment ces agents abandonnés et laissés sans assistance et sans
protection ? Dont certains sont « bourrés
de médicaments » ? (Cliquer ici pour lire la démonstration)
Ces
supposés « humanistes » ont
fait leur choix : soutenir activement, et quasiment toute l’année, les
gens du voyage. Ces derniers ne sont pourtant que de passage. A Cholet, ils ne
restent que quelques jours. Et pourtant, ils sont, eux, solidement défendus
durant quasiment toute l’année. Alors qu’ils ne sont même plus sur site… Alors
qu’ils se seraient installés de façon illégale…
Pourtant,
dans « Ligue des Droits de l’Homme », il y a « Homme » avec
un « H » majuscule !
Mais,
manifestement, il y aurait des « H » qui mériteraient une « mort
lente » sous le regard « bienveillant » de cette
« bande »…
Concernant deux actuels candidats à la
mairie de Cholet…
Un premier
opposant politique, de Monsieur Gilles BOURDOULEIX, demande à me voir suite à
la publication d’un article dans la Revue Marianne. Ce dernier, intitulé « A Cholet, le cauchemar d’un
pharmacien hospitalier », est un tout petit résumé qui relate ma
situation et celle de l’hôpital (Cliquer ici pour le lire). Je réponds présent
et me rends donc au rendez-vous fixé. Comment pourrais-je refuser une main
enfin tendue ? Cet homme politique m’exprime alors oralement son
indignation. Il me promet une action de son groupe politique pour m’aider à me
rétablir dans mes droits. Et puis, le temps passe. Et, je n’aurai plus de
nouvelles…
Le deuxième
opposant politique, à Monsieur Gilles BOURDOULEIX, me propose de rejoindre sa
liste. Il me « court après » pendant quelques temps. Puis, il
découvre mon article publié le 27 octobre 2013 dans le Courrier de l’Ouest et
dont le titre est : « Je
renonce au vote jusqu’à nouvel ordre » (Il est consultable dans ma revue de presse professionnelle). Il comprend donc que je ne
souhaite pas qu’on me colle une étiquette politique. Il me propose alors de
rejoindre sa liste en tant que « simple citoyen ». Il a besoin de mes
compétences dans le domaine de la Santé, m’explique-t-il. Il en parle ensuite avec
les membres de son équipe. Et là, le verdict tombe ! Certaines personnes
de son équipe auraient eu le « sentiment
qu’il est peut être préjudiciable (moins de chance d’être élus et donc moins de
chance d’agir autrement) si nous avons [ils ont] sur la liste des personnes [moi en l’occurrence] en opposition frontale avec le Maire [ça,
ce sont eux qui le disent]… sur un sujet
précis. ».
Comment
pourrait-on échanger de façon utile et contradictoire, débattre rigoureusement,
vigoureusement dans le respect des personnes, en l’absence de toute « opposition frontale sur un sujet
précis » ?
Comprenne
qui pourra !
Concernant le représentant de la Ligue
des Droits de l’Homme (LDH)…
Le
représentant de la Ligue des Droits de l’Homme me rencontre, lui aussi. Je lui
transmets les pièces réclamées. Puis, à sa demande, je le mets en contact avec
l’un de mes avocats : Maître Ivan JURASINOVIC (Cliquer ici pour lire le courrier que cet avocat a adressé au procureur de la République). Et puis, encore une fois, le temps passe. Je n’aurai plus de
nouvelles… Jusqu’à son appel médiatique à manifester, à Angers, dans l’affaire
concernant Madame Christiane TAUBIRA (affaire de cette enfant, de « la banane » et
de « la guenon »)…
Et, je
n’aurai plus de nouvelles… jusqu’au procès de Monsieur Gilles BOURDOULEIX...
Quelle surprise : cette Ligue des Droits de l’Homme a fait de mon avocat le sien ! Pour défendre les gens du voyage…
J’aurais souhaité, au moins, que leur union débute par la prise en charge
effective du dossier qui leur a permis de se connaître : le mien en l’occurrence !
Des
preuves supplémentaires qui me confortent dans l’idée que je me suis forgée
quant aux « valeurs actuelles » des politiques et de certaines associations.
Contempler,
avec inertie, la souffrance durable des agents publics, notamment Choletais,
revient à abandonner ces derniers. In fine, cette indifférence consiste à
prendre position en faveur de leurs détracteurs. A encourager leurs agresseurs.
Par
conséquent, il serait vain et illusoire de vouloir tenter de me faire croire
que le sens et l’amplitude de l’intervention déployée contre Monsieur Gilles
BOURDOULEIX, dans le dossier des gens du voyage, aurait comme but la défense
des valeurs de la République Française, la prise en considération de la
souffrance des victimes, et le rétablissement de leur dignité.
La
tactique qui consisterait à « sortir des dossiers », connus pourtant
depuis de nombreuses années, juste avant des élections fait des auteurs d’une
telle stratégie des complices des faits qu’ils dénoncent, tardivement.
Ne pas
agir, en temps réel, tout de suite, revient à laisser le problème s’aggraver et
la situation pourrir. Ce qui nuit au bon fonctionnement des institutions
fondamentales de l’Etat. Ce qui contrevient à la préservation de l’intérêt
public. Et compromet la qualité et la sécurité du service rendu à l’usager.
Cette
méthode est pour le moins critiquable, contestable voire détestable eu égard
également et notamment aux termes de l’article 40 du Code procédure pénale
selon lequel « toute autorité
constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses
fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en
donner avis sans délai au
procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les
renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs. ».
Alors
combien parmi ces opposants politiques à Monsieur Gilles BOURDOULEIX,
notamment, ont-ils alerté le procureur de la République ?
Il ne
suffit pas de nous diffuser, via le magazine « CholetMag » et par la presse, les résumés de ces « crêpages
de chignons » et de ces « jappements » lors des conseils municipaux,
notamment.
La
« bonne volonté » affichée ne pourrait, à elle seule, propulser une équipe à
la tête d’une ville.
Est-ce finalement de la « justice de règlement de compte » dont il s’agit ? Juste
avant les prochaines élections municipales…
Est-ce
pour cela que la peine infligée par les juges à Monsieur Gilles BOURDOULEIX semble
dérisoire ?
Nous
considéreriez-vous comme des idiots ?
Je
pose la question. Car, lorsqu’en plus je découvre dans ma boîte aux lettres le
parcours (Curriculum vitae) de
certains membres des équipes candidates à la mairie de Cholet, je ne peux que m’interroger
à nouveau.
A tort
ou à raison.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire