Que celle ou celui qui ose aujourd’hui affirmer
qu’elle (il) n’aurait pas été informé(e) de longue date, de
l’effritement progressif auquel est confronté depuis de nombreuses
années le centre hospitalier de Cholet, lève la main ! ?
Je
pose cette question car je viens de découvrir le contenu de l’article
(ci-dessous) qui a été publié, le 03 février 2014, par le journal Le Courrier de l’Ouest. Un article que
je vous propose, d’abord, de lire :
Je
veux parler, en particulier, de cette phrase :
« …tête de la liste aux élections
municipales « Un nouvel élan pour
Cholet », réagit…souligne que « l’hôpital de
Cholet perd régulièrement de sa substance sans que la municipalité ne s’en
émeuve beaucoup. … ».
Il est
vrai que le dossier de l’hôpital de Cholet est un véritable sujet.
Mais,
je ne peux que m’étonner de cette réaction de ce parti politique. Une soudaine réaction. A quelques semaines des élections municipales, notamment.
Ce
parti politique, comme les autres partis, n’aurait-il pas été informé, depuis
longtemps et par différents moyens, du risque encouru par l’hôpital
de Cholet ? (Cliquer ici pour ne lire qu'un exemple publié le 29 janvier 2014)
« Qui
ne dit mot consent » !
Le silence ne vaudrait-il pas caution ?
L’inertie ne serait-elle pas le symptôme
de l’indifférence ?
Quel
est le nombre de séances du conseil
municipal qui ont eu lieu depuis au moins 2005 ? Date à laquelle
certains individus semblaient avoir commencé à engager l’hôpital de Cholet dans la voie
du déclin…
A minima, ce
parti politique, et les autres, auraient-ils jugé utile d’inscrire à l’ordre
du jour d’un conseil municipal le point suivant : « Que faire suite aux nombreuses alertes, concernant l’hôpital
public de Cholet, qui ont été reçues à plusieurs reprises et de différentes
façons ? » ?
Dans
une démocratie, quel est le rôle d’un parti politique dit d’« opposition » ?
Les
partis politiques n’auraient-ils pas contemplé, et sans bouger, la chute
progressive de ce bien public commun ?
Leur désintérêt envers l’hôpital de Cholet,
que certains qualifient pourtant comme le « premier employeur »
de la ville, n’aurait-il
pas été déjà remarqué par de nombreux Choletais ?
Pourquoi ce brusque « réveil » ?
Comment
motiver cette brutale « rupture de somnolence »
et cette attention inattendue ?
Alors,
je pourrais répondre à ce parti politique par la même phrase avec une nuance près : « L’hôpital de Cholet perd
régulièrement de sa substance [a déjà perdu cette substance ?] sans
qu’aucun responsable politique
ne s’en émeuve beaucoup. ».
La parole de ce parti politique arrive un peu tard, à mon avis.
Une
dénonciation tardive ne serait-elle pas l’aveu d’une responsabilité
partagée ? D’une complicité ?
Cette
réaction, enregistrée par voie de presse dans le mois précédant les élections municipales, ne serait-elle pas
le témoin d’une indignation opportuniste ?
Certains
pourraient qualifier une telle démarche de tentative
de récupération politique. Elle pourrait jeter le doute sur cette méthode
et sur la réelle intention de ses
auteurs.
Ces
derniers seraient-ils réellement attachés à la sauvegarde
de l’intérêt général et celui du citoyen,
patient, usager du service public hospitalier notamment ?
Ou
chercheraient-ils simplement à utiliser, et à la dernière minute, ce dossier concernant l’hôpital de
Cholet, un vrai sujet, pour servir leurs ambitions
personnelles ?
Enfin,
il ne suffit pas de « s’émouvoir ».
Le constat appelle une action. Or,
là encore, je ne peux que m’interroger ; eu égard à la vacuité des programmes qui nous sont
proposés sur ce point, plus précisément.
Comme
le mentionne si bien le titre de cet article du Courrier de l’Ouest
(ci-dessus), je confirme donc que « Gérer une ville ne s’improvise pas, [et] l’honnêteté intellectuelle non plus ».
Qu’on
nous épargne ces vertus qui se manifestent la veille des élections. Qu'on nous préserve de ces manœuvres. Qu'on nous protège.
A lire également et notamment :
Elections
municipales à Cholet (49) : Ma réponse au Parti de Gauche (PG) (cliquer ici)
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