Le 14
avril 2007, j’alerte le procureur Général de
la Cour d’Appel d’Angers (49). Lisons ma demande qui figure notamment à la
dernière (la cinquième) page de mon courrier :
Le 26
avril 2007, ce procureur Général
m’informe qu’il a « confié au procureur de la République d’ANGERS [Madame Brigitte ANGIBAUD] le
soin de faire procéder à une enquête sur ces
faits. » L’objet de son courrier mentionne « Dysfonctionnements
graves à la pharmacie du centre hospitalier de CHOLET » :
Madame
Brigitte ANGIBAUD, procureur de la
République d’Angers, diligente donc une enquête de l’inspection régionale de la pharmacie des Pays de la Loire, notamment.
Cette
inspection a eu lieu le 24 octobre 2007.
Les questions posées par le pharmacien inspecteur de santé publique sont restées sans « réponses
satisfaisantes » et donc
« maintenues » ; comme le
mentionne cet inspecteur dans son rapport définitif en date du 31 janvier 2008 (cf. ce document en fin de cet article).
Mais,
le procureur de la République ignore ce rapport !
Puis,
le 25 juin 2008, ce procureur de la
République d’Angers, m’adresse sa réponse. Celle-ci prétend que j’aurais
porté plainte pour une soi-disant « Atteinte
à la vie privée, violation de domicile »… !? … !?
Ce qui est faux ! Et classe sans suite ma plainte :
Pourtant, les conclusions (cf. document en fin de cet
article) dudit rapport de l’inspection
régionale de la pharmacie montrent que pas moins de 20 questions
sont restées sans « réponses satisfaisantes »
et donc « maintenues » par l’inspecteur.
Plusieurs années plus tard, les conséquences
pour les patients et pour
l’hôpital public de Cholet
sont inqualifiables.
Par exemple,
des patients du service de réanimation
se trouvent brutalement sans oxygène (incident en lien avec les questions « R28 » et « R29 » du rapport, ci-dessous, de l'inspection régionale de la pharmacie restées sans réponses) ; un enfant reçoit dix fois la dose
prescrite pendant trois mois… (La Revue Marianne en parle)
La
question « R16 » (cf. en bas le rapport de l'inspection régionale de la pharmacie) concerne le cas d’un enfant âgé de 4 ans qui
a reçu un médicament « anticancéreux » par voie intraveineuse. Le
médicament préparé par la pharmacie n’a pas été dilué ; il a été
préparé comme s’il devait être administré par voie intramusculaire en suivant
le mode opératoire rédigé par le pharmacien chef de service. La mise en jeu du
pronostic vital de cet enfant a été levée après 1 heure. Mais, dans sa réponse écrite, la direction de l’hôpital
de Cholet a tenté d’imputer cette erreur de préparation
(commise par la pharmacie) à la personne qui a administré le médicament ;
sans doute l’infirmière… L’inspection a refusé cette réponse inexacte voire
mensongère.
Ce
chef de service de la pharmacie est également concerné par notamment la question « R3 ».
Celle-ci montre qu’une alerte donnée par un service de soins
n’a
pas été traitée alors que ce pharmacien était d’astreinte…
Relevons
que je n’ai pas été associé aux questions posées par l’inspection régionale de la pharmacie.
D’où cette phrase
du rapport (cf. en bas de cet article) : « Il est
déplorable que, contrairement à la demande expressément stipulées, tous
les pharmaciens n’aient pas participé à la réponse au présent rapport… ». Pourtant, l'injonction de l'inspecteur était claire :
Avant le classement sans suite de ma plainte, par
le procureur de la République, pour cette soi-disant « Atteinte à la vie privée, violation de domicile », je
n’ai pas manqué d’adresser à Madame Brigitte ANGIBAUD notamment deux courriers en date du 06 mars 2008 et du 16 avril 2008. Je n’ai pu
trouver ces lettres dans le dossier transmis, plus tard, aux trois juges d'instruction qui se sont succédés...
Madame Brigitte ANGIBAUD
serait devenue avocat Général auprès
de la Cour d’Appel d’Angers. Ce fait expliquerait-il le silence gardé
par le nouveau procureur Général malgré ma nouvelle requête qui lui a
été transmise début 2013 par Madame Christiane TAUBIRA, Garde des
sceaux, Ministre de la Justice ?
Autres lectures (non exhaustives) :
Centre
hospitalier de Cholet : un procès-verbal falsifié (Cliquer ici)
Centre
hospitalier de Cholet : les « raisons » d’un délabrement annoncé…
Et lorsque Monsieur Gilles BOURDOULEIX qualifie de « Fascistes » des
membres du personnel de l’hôpital… (Cliquer ici)
Revue
de presse (domaine professionnel) (Cliquer ici)
La
lettre d’Adèle (Cliquer ici)
Une
Justice à deux vitesses ; à deux visages : une nouvelle preuve (Cliquer ici)
La France
traite les Animaux mieux qu’un Maghrébin (Cliquer ici)
La
Cour de Cassation utilise un article « censuré » par le Conseil
Constitutionnel (Cliquer ici)
S.O.S.
pour Madame Christiane TAUBIRA, Garde des sceaux (Cliquer ici)
Lettre
ouverte à Madame Christiane TAUBIRA, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice (Cliquer ici)
Les
Bronzés font de la Politique et de la Justice (Cliquer ici)
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